Retour sur le salon de la photo 2015

Dans cet article, vous allez découvrir la folie du petit monde de la photo, avec une expérience paranormale, des gens qui volent dans les airs et la véritable identité d’un photographe animalier de renom.

On peut dire que je ne me moque pas de vous avec cet article ! Alors ne bougez pas et restez bien attentif, parce que je vais aussi pousser un petit coup de gueule contre une marque photo mondialement connue. Ça va clasher grave !!!

Commençons par le commencement : qu’est-ce que le salon de la photo ?

C’est la grande messe annuelle des photographes amateurs et professionnels, qui souhaitent rencontrer les exposants des grandes marques de photo et de matériel. Il y a aussi les principaux magazines photo, les imprimeurs et bien d’autres choses encore. Si vous souhaitez investir dans la photo, c’est le bon endroit pour voir et tester le matériel, mais aussi discuter avec les exposants et des collègues passionnés et photographes.

Sur le salon vous pourrez notamment suivre de nombreuses conférences aux sujets différents et souvent complémentaires. Vous pourrez ainsi partager un bout de l’expérience en Artique de Kyriakos kaziras, suivre les conseils éclairés en matière de droit d’auteur de Joëlle Verbrugge, voir le travail de photo de nature de Bastien Juif ou écouter les conseils de photo urbaines de Little Shao.

Tout ce dont je parle dans cet article se trouve dans ce bâtiment

Bref, sur le salon de la photo, il y a matière à faire des tas de choses et rencontrer de nombreux acteurs du monde de la photo. Cependant, il faut savoir prendre le temps de saisir les bonnes opportunités. N’hésitez pas à jouer des coudes pour accéder aux meilleures places. Surtout si vous n’êtes pas du genre à vous lever tôt pour profiter du salon pendant qu’il est encore en éveil. A partir de 10h30-11h, la tempête de photographes en manque de conseil bat son plein jusqu’en toute fin d’après-midi.

Cette année, je fait mon grand retour sur le salon après une absence remarquée en 2014. Les milliers de plaintes concernant ma non-présence ont fini par me décider. Voilà pour la petite histoire de mon come-back.

Comment ça je suis un gros mytho ?

Bon ok peut-être que personne ne s’est réellement plaint, mais je suis sûr que les 75 000 visiteurs l’auraient fait si on leur avait posé la question.

De nombreuses personnes se sont offusqués de ma non-présence sur le salon en 2014

Bref, j’ai fait mon retour par la grande porte. J’ai même pu fouler le tapis rouge à l’entrée (si ça c’est pas encore une preuve qu’on m’attendait… ). Trêve de plaisanterie, ma présence sur le salon était motivée par les tests de mon (peut-être) futur matériel. Je voulais aussi découvrir de nouveaux produits et services et bien sûr revoir des personnes que j’apprécie. Cette année, je ne suis pas déçu par ma visite sur le salon parce que j’ai pu faire quelques belles découvertes. Je vous en parlerai dans de prochains articles. 😉

Je profite de cet article pour remercier Pascal, Grégory et sa femme, Christine et son mari, Joëlle, Anne-Sophie, Pat, Fred et mon beau-frère préféré qui se reconnaîtra. Je remercie aussi les différents acteurs du stand Manfrotto pour leur accueil.

Il y avait du monde pour venir tester les sacs photo de chez Manfrotto

Vous connaissez mon aversion pour Canon j’imagine ? En tant que Nikoniste, je ne peux que « détester » les rouges. Mais je dois vous faire un aveu… Je suis allé sur le stand Ca…Ca…Canon… J’ai même du mal à le dire. 

Pire encore, le stand m’a attiré… mais c’est la faute de Kyriakos Kaziras. Le seul gars qui pourrait vous déglinguer au Scrabble s’il pouvait y écrire son nom. Suivre une conférence de Kyriakos alias Kazi, c’est un vrai bonheur ! Il parle photo, émotion, expérience et surtout pas de technique, du moins ce n’est pas le sujet central. Il aborde la photographie de façon positive. Écoutez-le et vous n’aurez qu’une seule envie : partir à l’aventure avec votre boîtier photo.

Avec Kyriakos on a envie de se jeter à l’eau

Seulement, ce gars n’est pas celui qu’on croit. Je crois avoir découvert son lourd secret… C’est le fils, le frère ou au moins le cousin du regretté Garcimore. Ils ont un peu la même « dégaine », la même intonation de voix et le même style de rire. Si quelqu’un le connaît un peu, posez-lui la question pour moi. Je n’ai pas osé allé le voir pour lui poser une question aussi conne… Sachant que sur son stand les gens sont, en général, là pour dévorer son nouveau livre et le faire dédicacer. 😎

Comment ai-je pu être infidèle au magnifique stand Nikon ???

Vous connaissez le film Paranormal Activity ? Et bien j’ai vécu une expérience similaire sur le stand Canon. Toujours les mêmes qui posent problèmes tiens, comme de par hasard…

La probabilité que je traîne mes guêtres sur le stand Canon était très faible. Je savais que Kyriakos finirait par m’y attirer, mais jamais je n’aurais cru entrer en contact avec un produit Canon… Franchement, je ne le souhaite à personne… Bon à ce stade de l’article je suis maintenant obligé de préciser que tout ça c’est de l’humour. Sinon je risque de me faire insulter par les canonistes dans les commentaires de cet article. En plus, c’est vraiment pas des flèches ces gens-là, je ne veux pas de problème moi.

Moi avec du Canon ? Plutôt me jeter en l’air !

Revenons-en à mon expérience qui dépasse le commun des mortels. Je marchais en direction du stand NIKON accompagné de mon beau-frère, quand tout à coup… le stand Canon se trouvait à notre gauche. Bon ok le « tout à coup » est sûrement de trop, mais j’essaye de donner une dimension dramatique au truc. Allez jouez le jeu et remettez vous dans l’ambiance !

Voyant les boîtiers haut de gamme seuls et sans utilisateurs sur l’estrade, je propose à Reesou (oui c’est son petit surnom) de vivre une expérience Canon de façon objective, sachant qu’il n’est pas photographe. Bien que je ne désespère pas de le convertir. Je voulais qu’il teste un boîtier et me confirme que le toucher d’un boîtier Canon est à des années lumières (et même plus) des merveilleux boîtiers Nikon. Je décide de faire le premier pas et je prend l’appareil en main. Et là, incroyable !!! Ma tête apparaît sur l’écran arrière du boîtier !!! Coup de tonnerre ! C’est une image hein, on est dans un bâtiment couvert faut pas déconner non plus.

Avouez que la probabilité que je vienne sur le stand Canon, que je touche un de leur produit sans gants et que je vois ma photo à l’arrière d’un appareil est infiniment faible… C’est même carrément flippant. Surtout quand je pense qu’une personne m’a prise en photo à mon insu. On peut imaginer que c’est une jeune photographe sexy et ayant du goût qui m’a prise en photo. Et là j’approuve des deux mains (elle est vraiment conne cette expression non ?). Mais vu la population du salon de la photo, il y a quand même de grandes chances que ce soit un vieux photographe… Et là c’est carrément flippant vous ne trouvez pas ?

Mais qui a bien pu prendre cette photo ? Je lance un appel à témoin : ce fait divers s’est déroulé samedi 7 novembre aux alentours de 10h, aidez-moi à retrouver le coupable #quiaoséfaireça

En état de stress, j’ai du courir à la recherche d’un doudou pour me calmer. Ainsi, avec un Nikon D4s dans les mains et un 600mm f4 pour shooter à tout va, j’ai pu surmonter cette épreuve de « Paranormal Photography ».  Du moins je le croyais… Quelques minutes plus tard, j’ai vu des gens voler sur le stand Nikon… À croire qu’il se passe des choses vraiment étranges au Salon de la Photo…

Seul le contact avec le Nikon D4s réussi à me consoler

Heureusement j’ai pu être vite rassuré, ce n’était qu’une simple animation proposée par Nikon. Je ne l’ai pas testé personnellement, mais le Nikon 360° à fait un carton. Le principe est simple, vous entrez dans une mini arène avec une armée de plusieurs dizaines de Nikon D800 prêt à vous mitrailler. Une fois au centre, vous devez faire votre plus belle figure artistique en sautant. Le responsable de l’animation vous donne le top et déclenche simultanément les nombreux boîtiers. C’est assez marrant à voir et je vous invite à tenter l’expérience l’année prochaine si l’animation est reconduite. 😉

Comme vous pouvez le lire, il y a matière à se marrer sur le salon de la photo. Rassurez-vous, il est possible d’y faire des rencontres très sérieuses. 😉

J’en ai fini avec cet article !!! Oups ! J’oubliais mon coup de gueule…

Je ne suis pas content mais alors pas content du tout. J’aimerais vraiment pouvoir emprunter la voix de Gilles Verdez pour prononcer les phrases suivantes et marquer ce coup de gueule d’une empreinte indélébile. Oui mesdames et messieurs, j’ai mal à ma photographie !!! Nikon se fou de la gueule des photographes pros !!!

Au niveau des stands, Nikon commence aussi à avoir de la concurrence avec Ricoh/Pentax qui arbore les magnifiques photos de Pascal Bourguignon

Je suis sincèrement déçu par les services de Nikon sur le Salon de la Photo. J’ai l’impression que la marque arrive à un tournant et prépare des choses en coulisse pour repartir de l’avant. Mais en attendant c’est l’opacité et l’austérité qui dominent. J’ai posé des questions sur l’évolution du service pro Nikon et je n’ai pas vraiment eu de réponses satisfaisantes. Je suis en attente de ma nouvelle carte Pro Nikon depuis plus d’un an et visiblement ça va durer encore quelques mois… Je ne peux pas lire le magazine Nikon Pro sur mon Ipad, mais là pareil je suis resté sans réponse… Quand aux offres de Nikon sur le matériel, déjà qu’au printemps c’était pas terrible, là c’est carrément la loose. La marque nippone nous avait habitué à bien mieux que ça par le passé.

Le vrai avantage pour les pros sur le salon, c’est de pouvoir tester le même matériel que le public, mais dans une pièce de 3m². Tu parles d’un avantage… Du coup, je suis plutôt resté du côté du public pour tester le matériel, c’était bien plus marrant.

J’adore Nikon et je suis toujours prêt à vanter les mérites de leur matériel, mais je suis déçu par les services proposés, notamment pour les photographes pros. J’espère que l’année 2016 effacera définitivement ma frustration.

Merci à tous de m’avoir lu et je vous dis à très bientôt sur le blog et peut-être à l’année prochaine sur le Salon de la Photo à Paris. 😉

Ca vaut le coup d’aller au salon tous les ans, rien que pour ce petit moment de douceur que je m’octroie dans le TGV du retour