Qui ne s’est jamais dit en regardant une magnifique photo : « Jamais je ne pourrai faire pareil… »
Quand on entre dans le petit monde de la photo, volontairement ou inconsciemment, on cherche toujours à se comparer aux autres photographes. Malheureusement pour vous (et pour moi), il y a toujours des photographes qui font des clichés bien meilleurs que les vôtres.
Faut-il pour autant déprimer de ne pas être un(e) meilleur(e) photographe ?
Ce n’est pas un article prise de tête, c’est promis !
La concurrence est rude !
Comme moi, vous avez certainement un ou plusieurs domaine de prédilection. Me concernant, c’est Sport, Nature et Animalier. Dans vos domaines, il y a nombre de photographes que vous appréciez ou admirez. Il y en a aussi plein que vous ne connaissez même pas.
Si maintenant, on se place à l’échelle planétaire, il y a des milliers de photographes devant lesquels vous êtes potentiellement en admiration.
On se sent tout petit d’un coup, pas vrai ?
La concurrence est rude, mais c’est elle qui vous pousse à aller plus vite et plus loin !
Sachez que je suis comme vous. J’admire le travail de plein de photographes et même si je ne les côtoie pas au quotidien, j’ai souvent l’occasion de découvrir leurs travaux. Les réseaux sociaux et le web en sont grandement responsables. Ce qui est un avantage ! Il est facile aujourd’hui de suivre l’actualité de quelqu’un que l’on apprécie. J’espère d’ailleurs que c’est pour cette raison que vous êtes actuellement en train de me lire. 😉
Donc en résumé, il y a une profusion de bons photographes et ces derniers nous inondent de magnifiques photos.
C’est là que le bât blesse…
Avec autant de bons photographes, on peut se sentir totalement perdu…
Tout le monde est meilleur que moi…
Cette avalanche de photos est agréable, jusqu’à ce qu’on se fasse totalement submerger. Dans certains cas, ça peut même faire l’effet d’un véritable tsunami…
On passe de l’admiration au dégoût, parce qu’on ne se sent pas la force d’être au niveau de ces personnes. Parfois, on se demande même si ça vaut le coup de présenter ses propres photos au monde… au vu de la différence de niveau. Dans les cas extrêmes, l’arrêt total de l’activité photo est même envisagée…
Pour m’être personnellement posé toutes ces questions et bien d’autres encore, je comprends ceux qui pensent de la sorte. Pire encore, je ne peux pas leur donner tort. Il y a malheureusement une cruelle vérité qui se cache derrière ce désarroi.
Quand ça ne va pas, on a tendance à noircir le tableau…
Mes photos de sport sont en général assez appréciées du public. Mais face à certains photographes, elles restent totalement dans l’ombre, en raison du talent et de la notoriété de ces derniers.
A quoi bon montrer ses photos à l’humanité entière (du moins, à mes quelques centaines de visiteurs journalier les bons jours ), si certains photographes bien meilleurs que moi sont déjà appréciés et adulés par des milliers de personnes ?
Non seulement je ne suis pas au niveau, mais je touche beaucoup moins de monde avec mes photos ! Ce qui est parfois particulièrement déprimant… bien que logique finalement.
Bref, le talent des autres augmente fortement ma déprime ! J’ai bien peur de ne pas être le seul dans ce cas de figure… Pas vrai ?
Vous ne les aimez pas mes photos de sport ???
Y a-t-il de l’espoir ?
Vous faîtes de la photo, vous aimez ça, mais vous n’avez pas le niveau des photographes que vous admirez. On ne va pas se mentir, c’est chiant… N’y aurait-il pas un peu de positif dans tout ça ?
Bien sûr qu’il y a de l’espoir ! Et heureusement d’ailleurs ! D’une part, parce que sinon mon article s’arrêterait là. Et d’autre part, parce qu’il faut vraiment réussir à sortir du positif de ce terrible constat : « Vous n’êtes pas la ou le meilleur photographe du monde ».
Partant de ce constat, on peut légitimement se demander qui est la meilleure photographe ou le meilleur photographe du monde ? Je n’ai pas de réponse à cette question… J’ai bien sûr quelques noms qui me viennent en tête, mais chacun aura des noms différents à livrer sur ce sujet.
La photo est-elle une compétition comme peut l’être le sport ? Peut-il y avoir un Zidane du déclenchement ou un Jordan de la pose longue (rapport à sa détente énorme #fandebasket) ? La photo fait partie du monde des arts. Dans ce domaine, il n’y a pas pas de meilleur, ni de dernier de la course.
C’est quand même cool ça non ? 🙂
A l’inverse du sport, en photo, il n’y a pas de premier, mais pas de dernier non plus !!!
On peut facilement basculer du photographe lambda au photographe intéressant. Ce n’est qu’une question de point de vue et de ressenti. Ce qui veut dire, que vous ne pouvez pas être mauvais pour tout le monde.
Alors oui, vous n’avez pas le niveau de Vincent Munier aujourd’hui, mais pour autant vos photos peuvent plaire quand même. Si vous aimez ce que vous faîtes, malgré les défauts, il y a des chances pour que ça plaise aussi au reste du monde. Ou au moins à quelques dizaines de personnes dans un premier temps et c’est déjà pas mal !
Dans votre cercle privé, votre famille ou vos amis vont certainement vous encourager. Eux s’en moquent que vous fassiez les meilleures photos du monde. Ils souhaitent surtout que vous preniez du plaisir. Vos photos plaisent à ces personnes, capitalisez là-dessus !
Mais ne prenez pas pour autant le melon, parce que là ce serait un autre problème qui mériterait un article à lui seul…
Servez-vous aussi des réseaux sociaux pour créer une petite communauté autour de vous. Le but n’est pas d’avoir une armée de fans prêts à aimer tout et n’importe quoi provenant de vous bien sûr… Le but est de montrer ce que vous faîtes et de décrire votre démarche photographique, pour y faire adhérer quelques personnes. Se rendre compte que notre travail est apprécié est valorisant. D’ailleurs si vous commentez et partagez cet article, je saurai que mon article est apprécié et ça fait du bien. 🙂
Bref, grâce à ces petits conseils, au lieu de perdre du temps à penser que d’autres sont bien meilleurs, vous vous occupez de progresser et de rendre grâce aux gens qui vous suivent. 😉
Il faut savoir trouver son équilibre…
Et si je vous dis maintenant que les meilleurs photographes ne sont pas si exceptionnels que ça ?
A ce stade de l’article, vous êtes passés par plusieurs états émotionnels : Du « Ha ouais il a carrément raison, on ne sera jamais au niveau des autres, c’est déprimant… », à l’état « On n’est pas les meilleurs, mais on est là et on progresse ».
Il est temps d’attaquer le 3ème stade : « Il faut que j’arrête de me focaliser sur les autres pour rien » !
Que font les photographes que vous admirez pour être aussi bons ? Du meilleur matos, un talent inné, du temps à gogo ? Et si je vous disais qu’ils sont comme vous en fait ?
Vous n’y croyez pas je suppose ! Vous avez raison, mais aussi un peu tort. La différence entre vous et eux, c’est qu’ils ont souvent de la bouteille. Qui dit expérience ne dit pas forcément cheveux blancs, faut pas déconner ! L’expérience on se la crée tout au long de son parcours, et on peut être à la fois jeune et expérimenté.
Cette habitude de la pratique photographique les amène à développer un savoir-faire. Ces photographes se découvrent un style photographique, savent vers quoi tendre et ont compris comment communiquer tout ça au public. Ils maîtrisent les paramètres de leur activité photographique.
Il faut aussi savoir se montrer sous son meilleur jour !
Quand on débute, on veut souvent montrer tout plein de photos à tout le monde. Les meilleurs photographes sauront ne montrer que le meilleur d’eux-même et trouver un public à qui les adresser. Ça parait bête, mais ça fait une énorme différence.
Si déjà vous ne commenciez par ne montrer que le meilleur de vos photos par exemple ? La perception du monde extérieur sera forcément différente. Pourquoi montrer 10 mauvaises photos, 20 moyennes, 5 bonnes et 2 excellentes, quand vous pouvez vous contenter de ne montrer que ce qui est excellent ? C’est aussi simple à faire que basique dans l’idée, et ce n’est pas Orelsan qui va me contredire…
Le bon photographe saura communiquer sur le meilleur de son activité et de ses prestations. De l’extérieur, la plupart des photographes font rêver. On veut faire pareil, voyagez, prendre le temps de faire des photos dans les meilleures conditions et avec les meilleures lumières, les vendre et en vivre très bien.
La réalité est toute autre… il n’y a pas tant de photographes qui vivent bien de leur métier et une partie des gens que vous admirez n’ont peut-être même pas un statut pro… Nombre de photographes ne mangent pas grâce à la photo ! Ils ont souvent une activité supplémentaire plus ou moins prenante. Vous seriez parfois étonnés !
Tout ça pour dire qu’il ne faut pas perdre du temps à les envier. Ces photographes étaient comme vous, mais ils ont su développer leur talent photographique et leur communication. Sachez que Federer devait faire des doubles fautes régulièrement, comme tout le monde, à ses débuts. 🙂
Sans vivre sous un pont, certains excellents photographes ont du mal à boucler les fins de mois et surtout les 25 derniers jours…
Transformez l’envie en admiration !
On arrive enfin au dernier stade de cet article et de votre progression. Le but est de transformer votre dépression initiale en une force vive, pour vous pousser à faire mieux.
Servez-vous des photographes que vous admirez pour progresser. C’est un conseil qui ne paye pas de mine, mais il est essentiel.
Avant de réussir à photographier le martin-pêcheur, j’admirais totalement les photographes qui montraient des photos magnifiques de cet oiseau. Je me disais que jamais je n’y arriverais moi-même…
Comme je suis persévérant, j’ai arpenté une rivière près de chez moi à sa recherche (je parle de cet épisode ici : Photographier le martin-pêcheur), sans résultat. J’aurais pu basculer du côté obscur et détester ceux et celles qui me narguaient régulièrement avec des photos de martin-pêcheur… et déprimer inutilement.
Servez-vous des meilleurs photographes pour aller plus haut encore !!!
Au contraire, je me suis servi du rêve et du défi proposés par les autres photographes pour continuer sur ma lancée et me renseigner un maximum. Je ne m’y prenais pas bien, tout simplement. Ce n’était pas qu’une question de talent ou de moyens, le problème c’était moi.
J’ai fini par localiser l’oiseau et là encore mes premières photos étaient bien moches à côté de celles des « autres »… Mais si certains y arrivent, comme ils ne sont pas magiciens, je devrais pouvoir les imiter. Alors j’ai essayé de réfléchir à comment faire pour tendre vers cet objectif ! Mon envie et ma jalousie ont été transformées en persévérance et réflexion.
Les clichés obtenus ne sont pas les meilleurs du monde, mais j’en suis fier et je pense qu’ils peuvent aussi plaire à pas mal de monde. Je sais maintenant que je peux encore élever mon niveau de jeu et réussir des photos plus incroyables encore.
J’espère que cet exemple est parlant pour vous, comme il l’a été pour moi. C’est la clé pour sortir de la dépression et foncer vers la lumière ! Ce qui est bien plus intéressant non ?
Il n’est pas beau Mon martin-pêcheur ?
Conclusion
On est tous humains, et donc faibles ! J’ai moi aussi des périodes, courtes, de dépression photographique. Je me dis que les autres ont réussi là où j’échoue et qu’ils sont tous meilleurs que moi forcément, que je n’avance pas, que je ne me renouvelle pas assez, etc…
La remise en question est nécessaire, mais il faut que ces périodes soient les plus courtes possibles ! Le meilleur moyen d’en sortir, c’est de faire des petites pauses photographiques et vous concentrer sur ce qui vous plaît le plus en photo. Partez photographier votre sujet préféré, grimpez votre montagne favorite avec votre boîtier (même si vous ne prenez pas de photos), suivez une compétition sportive qui vous fait envie et ainsi de suite…
En clair, prenez du plaisir !!! Quand la dépression sera derrière vous, contemplez de nouveau les photos des photographes qui vous intéressent. Le but n’est pas de les envier, mais, tout simplement, de rêver. Plus vous aurez envie de faire pareil et plus vous chercherez des solutions pour arriver à vos fins. Ne partez pas dans 50 directions différentes non plus, inspirez-vous de mon histoire avec le martin-pêcheur en vous fixant un seul objectif.
Rappelez-vous qu’il est inutile de déprimer de ne pas être la meilleure ou le meilleur photographe, tout simplement parce que c’est impossible. Faîtes en sorte de donner le meilleur de vous-même derrière votre objectif et ce sera déjà un exploit en soi. 😉
Bon courage et bonnes photos !!!
Vous n’avez plus d’excuses, ne vous laissez plus abattre !!!
Si vous voulez me remerciez et m’encourager à coup sûr, inscrivez-vous à ma newsletter pour être averti de mon actu et de la sortie de nouveaux articles sur le blog ! 😉
Merci pour cet article intéressant.
Je démarre mon activité de pro donc bien sûr il y a des doutes. Personnellement je me documente et je teste. Il y a un mois je n’étais pas capable de faire des poses longues et oui j’étais déçue…j’ai insisté en me disant que si d’autres y arrivaient pourquoi pas moi. C’est en fait le travail des autres qui te force à te dépasser pour atteindre ton objectif et ta propre excellence. En ça la comparaison est positive sinon tu ne peux pas sortir ce qui est en toi et te fait vibrer. Il faut d’abord se faire plaisir et ainsi le transmettre aux autres
Quand on débute, la comparaison est souvent positive et c’est un moteur, mais il arrive toujours un moment où on stagne et où voir les autres faire de magnifiques photos est toujours plus dur à appréhender. 😉
Mais tu as complétement raison de dire et penser qu’il faut se faire plaisir, parce que c’est ça le vrai moteur, surtout quand on veut vivre de la photo, sans ça c’est très compliqué et c’est déjà pas simple avec. 🙂
Pour la pose longue, je propose plusieurs stages photos où tu aurais pu apprendre cette technique et te perfectionner. 😉
D’ailleurs il n’est jamais trop tard si tu as besoin. 😉
[…] pense qu'ils ont un don ou un pouvoir magique. Mais il n'y a pas de magie… que du travail ou de l’esbroufe parfois […]
Il y a de ça 1 an et demi, alors que je commençais à peine à vivoter de la photo grâce à des piges pour un canard local (heureusement que ne n’avais pas que cette ressource dans mon activité…), un membre du staff d’un petit club de Basket me fait signe à la mi-temps, je me doutais par avance de sa demande : puis-je avoir les photos du match ? Je me sentais pas d’humeur, mais poli tout de même, je lui dit que je ne les donne pas gratis. « Choqué » de devoir payer pour ça, ce brave homme m’a littéralement dit d’aller me faire voir.
Je raconte ma vie pardon, mais tout ça pour dire, que n’ayant pas beaucoup de bouteille et encore pas mal d’incertitude sur la qualité de mon travail et la légitimité que j’avais d’en toucher quelques sous, ça a été violent : plus que la phrase elle même sur le moment, mais elle avait surtout tapé là où ça faisait mal.
Je suis content de dire qu’aujourd’hui, (seulement) un an et demi après, je sais que ce type me gonflerait tout autant sur l’instant, mais que le soir même j’y penserais plus. Parce que forcément, j’ai progressé, mais aussi parce que d’autres me le font sentir (des clients, des amis, etc), et qu’ainsi j’en suis conscient.
Le contact en plein match qui veut des photos gratuites, c’est un classique malheureusement… J’ai eu mieux encore, une chargé de communication qui me demande de remplacer leur photographe, elle est ok pour payer mes photos même si je fais l’erreur de ne pas discuter tarif sur place. Moins d’une semaine plus tard, avant d’envoyer les photos, elle me signifie qu’elle n’a pas un gros budget, je lui dit combien, elle me répond 0€. Effectivement c’était pas gros… 🙂
Sous le coup de l’énervement, je lui ait dit que je lui envoie de suite les photos pour me débarrasser de ça, vu qu’elle insistait en essayant de me manipuler un peu. Je crois qu’elle attend toujours les photos… 🙂
Merci pour ton témoignage. 😉
[…] Certains auteurs, peu scrupuleux, se targuent de ne rien retoucher sur leurs photos, alors qu'à l'évidence ils utilisent Photoshop plus que de raison… Heureusement, c'est une minorité. Ne vous sous-estimez pas face à leur travail : Faut-il déprimer de ne pas être un meilleur photographe ? […]
J’adore cet article. Personnellement, je ne déprime pas si je ne suis pas élu meilleur photographe. Rester dans l’ombre permet un meilleur rebond.
C’est une autre philosophie, mais l’essentiel c’est que ça marche. 🙂
Merci d’avoir pris le temps de lire l’article. 😉
Hier soir je me suis pris un petit coup de déprime et une bonne remise en question sur ma démarche photographique, et aujourd’hui je tombe sur ton article, et ça m’a fait du bien ! Alors je te remercie d’avoir pris le temps de parler de ce sujet, je pense que l’on y est tous confronté un jour (peut-être même souvent pour certains).
Si mon article est d’utilité publique, là c’est la classe !!!
Merci de m’avoir lu et à la prochaine déprime, tu sais ce qu’il te reste à faire. 😉
Bonjour,
Je me suis bien reconnue dans cet article. Plusieurs fois je me suis sentie nulle, souvent suite à une mauvaise critique, au point de vouloir arrêter la photo. Tout comme je peux me montrer jalouse quand je vois que d’autres ont plus de succès que moi. Mais après une petite phase de déprime, tout ceci a plutôt tendance à me booster pour faire encore mieux. Je sais que je n’attendrai jamais les sommets, mais petit à petit de nouvelles personnes apprécient mes photos et c’est déjà bien
Tout arrive à point à celui (ou celle dans ton cas) qui sait attendre. 😉
On progresse vite en photo tu sais. 🙂
Un très bel article qui donne envie de progresser, comme dans tout faut se dire que il y aura toujours quelqu’un de meilleurs sans pour au tant se dévaloriser. Dans la photo c’est très présent puisque en faisant un tour au net pour voir des photos que d’autres font on voit des meilleurs clichés, bref je ne vais pas réécrire l’article lol, juste dire que la bonne réaction c’est d’essayer de s’améliorer en faisant des photos, en (re)travaillant la technique et en partageant.
Faut aussi savoir jeter des photos, le fameux pourcentage 10 photos pour 100 de tirés et bien réel. Sur une sortie basique, ou je fait 80 photos j’ai 6,7 de très bonnes photos 2 ou trois correctes et les autres c’est ok, ça fait un souvenir ou a jeter donc en gros je reste avec 35 photos(que si je repasse plus tard j’en jarte encore quelques unes). Bref au fur et a mesure des faire des photos on ne peut que s’améliorer, surtout si on est emmenés a refaire des photos dans une même ville, déjà on cherche a ne pas faire les mêmes photos si on passe aux mêmes endroits, ou alors améliorer la tactique, simple, basique. Lol
Merci en tout cas pour cet article, les jours ou je suis en dépression photographique je viendrai le lire et relire.
Merci à toi et à très bientôt sur cet article à ta prochaine déprime alors. 🙂
Laisse un petit mot à chaque fois pour qu’on sache à quel fréquence tu déprimes. 🙂
hahahahahaha lol, merci maitre vous m’avez fait exploser de rire de bon coeur ce matin.
Je croise la Comparaison Dévalorisante très régulièrement dans mon métier. Je suis coach. Je pense que j’utiliserai cet article pour montrer comment un photographe en particulier a choisi d’y répondre, quels moyens il a pensé mettre en œuvre pour y résister. Le martin-pêcheur restera un symbole de cette résistance. D’ailleurs, ce martin-pêcheur, non seulement il est très beau, mais on dirait qu’il regarde son photographe avec insistance, comme s’il avait un message important à lui transmettre. Peut-être que la photo fait exister ce qui est photographié, c’est un récit, une interprétation, un regard. Tout ce qui n’est pas raconté, c’est comme si ça n’existait pas. Vous faites exister le vivant en lui donnant du sens. Vous nous touchez en y ajoutant la poésie et la beauté. Merci.
J’ai envie de dire 2 choses : merci beaucoup et… quel pourcentage sur les futures formations ? :):):)
Je n’aurais pas cru que mon article pouvait être aussi utile, mais si tel est le cas j’en suis fier. J’ai plutôt bien fait de passer du temps à l’écrire cet article !!! 🙂
Merci pour ce commentaire, c’est ce qui donne aussi envie d’écrire de nouveaux articles. 😉
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me lire et de me faire des compliments. 🙂
C’est intéressant ! Je suis d’accord avec toi. Il ne faut pas trop verser dans l’imitation, sauf au début pour s’entraîner. Le principal est de se faire plaisir, ne pas se préoccuper de savoir à qui ont plaît, il faut que ça nous plaise à nous.
Article vraiment très intéréssant et qui a le mérite d’aborder des points très importants. Je n’ai personnellement jamais ressenti de jalousie envers un photographe, j’essaie au contraire de m’inspirer du travail des autres, d’essayer de comprendre comment ils ont fait pour faire telle image, plutôt que de me dire « je suis trop nul par rapport à eux ».
Et se comparer est une course sans fin de frustration, il y a aura toujours meilleur.
Merci pour cet article
Merci beaucoup de m’avoir lu et pour le compliment. 😉
Il ne faut pas s’enfermer dans la comparaison c’est certain, mais il y a aussi un côté stimulant à ne pas négliger. 🙂