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Combien de fois ai-je déjà eu cette discussion ? Quatre, cinq, trente, deux cents, trois millions ?
Oups !!! Je m’enflamme un peu là, mais en tout cas j’en ai souvent parlé sur le blog. Vous souhaitez peut-être déjà savoir de quoi je parle là ? Cette demande est légitime… et même souhaitable je pense. 
Je parle du fait de donner ses photos sans aucune contrepartie !
Après avoir lu mon article, vous ne pourrez plus jouer les étonnés…
Tout travail mérite salaire. Pourtant, dans le monde de la photo, le travail ne paye pas toujours. Malgré un investissement financier et humain…
Avec cet article, je ne m’adresse pas seulement aux professionnels de la photo. Ces derniers font souvent l’erreur, au départ, de faire des cadeaux sans contrepartie, mais avec un peu d’expérience ces erreurs ne se reproduisent plus. Ou alors c’est qu’il existe un vrai problème et que la personne manque de neurones. Si, si ça arrive, les photographes ne sont pas aussi parfaits qu’ils en ont l’air. 😉
Cet article est surtout à destination des photographes amateurs, mais aussi des professionnels débutants. Ceux qui seront plus facilement amenés à céder leurs photos gratuitement sans aucune contrepartie.
Oui c’est bien à toi que je m’adresse !!! Toi le photographe débutant ou balbutiant ! Oups, non en fait c’est moi sur la photo là….
Donner ses photos part d’une bonne intention !
Trop souvent, j’entends des gens me dire qu’ils donnent gracieusement leurs photos, mais rien de grave parce que ce ne sont pas des photos de pro. Je ne blâme pas ces personnes, mais je me dois de leur dire qu’elles se trompent. D’autant que ce petit acte peut avoir de grandes conséquences…
Prenons un cas concret avec notre père de famille qui prend des photos de ses enfants lors des matchs de foot. Week-end après week-end, notre monsieur X est présent au bord du terrain qu’il vente ou qu’il pleuve. Petit à petit, il devient un peu le photographe attitré du club. Il envoie des photos des autres enfants aux parents et tout le monde est content.
Un jour, le club lui propose de prendre ses photos pour illustrer le site web du club, pour les donner à la presse locale et aussi pour illustrer l’affiche du gros tournoi annuel du club. Évidemment, en tant que photographe amateur, c’est un réel honneur que de se voir proposer une telle mise en avant. Vous comprendrez qu’il est plus facile de dire oui… que de dire non. Et je ne blâme pas ceux qui cèdent à ces sirènes.
Enfin sauf si ça se reproduit après la lecture de cet article bien sûr…
Le photographe amateur est souvent fou de joie de pouvoir rendre service et d’obtenir une vraie mise en avant de son travail
Donner ses photos c’est de la pure bêtise…
Je vais tenter de vous expliquer pourquoi il faut éviter de tomber dans le piège de la photo gratuite. Et à plus forte raison du travail régulier de photographe pour la modique somme de 0€…
Revenons-en à notre monsieur X, qui a cédé ses photos de football sans aucune contrepartie. On peut penser que c’est super pour lui parce qu’il est récompensé pour son assiduité et ses photos. On peut aussi se dire que ça rend bien service au club qui manque de moyens. Ce qui l’empêche de faire appel à un photographe pro. Ces pensées ne sont pas mauvaises, ni dénués de sens. Sauf que ce ne sont que des suppositions faciles et donc probablement erronées aussi.
En réalité, le club a peut-être fait appel par le passé à un photographe pro. Les responsables lui ont peut-être demandé de baisser ses tarifs. Puis, pourquoi pas, de faire des photos gratuites de temps à autre. Un photographe pro sérieux ne peut accepter une telle situation et travailler à perte.
Notre photographe pro, s’est probablement entendu dire de la part du club qu’ils pouvaient avoir des photos gratuites par d’autres moyens et ne fera donc plus appel à des services professionnels s’ils sont toujours payants.
En résumé, la concurrence du père de famille va donner la possibilité au club de se séparer des services d’un professionnel qui vit de son métier.
Le photographe pro se retrouve parfois seul face aux hordes d’amateurs prêts à donner leur photo pour une mise en avant ou un strapontin
Les amateurs poussent les pros vers la sortie !
Mon discours n’est pas de dire que de donner ses photos conduit obligatoirement à licencier des professionnels. Mais on ne peut pas non plus croire que ça rend service à la profession…
En tant que photographe professionnel, je vends des photos. Jusque là rien d’incroyable ou d’anormal vous allez me dire. Personnellement, je ne crois pas avoir le talent d’un Vincent Munier. D’ailleurs je suis à peu près sûr de ne pas être le seul à penser cela non ? Ne vous sentez pas obligé de répondre à cette question… épargnez-moi !
Pour en revenir à Vincent Munier, c’est un photographe connu et reconnu au niveau mondial et à ce titre, je ne me vois pas vendre des photos au même prix que les siennes. C’est logique, je considère que mes prestations, mon talent et ma réputation sont moindres. Tout comme l’amateur peut légitimement penser qu’il ne peut faire payer pour ses photos… d’amateur.
Je calcule mes prix en fonction de ce que je propose. Je ne peux pas les vendre au prix de celles de Vincent Munier, mais je ne donne pas pour autant mes photos. Il y a sûrement plus de différence de niveau entre moi et Munier, qu’entre un amateur et un professionnel comme moi. Ce qui veut dire qu’un amateur peut prétendre pratiquer des prix quasi similaires aux miens.
Vous allez me dire, oui mais l’amateur il n’a pas le droit de vendre des photos normalement non ? Vous avez raison, c’est là où il y a une certaine incohérence. La personne ne peut pas vendre des photos et les donne, tout en faisant tout de même concurrence, dans certains cas, aux photographes pros.
Qui pourrait lutter contre ça ?
L’amateur fait souvent preuve de naïveté. Mais parfois, l’amateur sait ce qu’il fait et se moque des conséquences… Le photographe pro n’est qu’une boule de billard lambda qu’il faut éjecter pour remporter la mise.
Tous les photographes font des erreurs !
A mes débuts professionnels, j’ai aussi commis l’erreur de donner des photos ou d’en vendre à des prix dérisoires. Très rapidement, j’ai compris que c’était de la pure bêtise. Mais c’est toujours plus facile à dire… qu’à faire.
Pourtant, si j’avais pu lire un ou plusieurs articles sur ce thème, je n’aurais peut-être pas fait toutes ces erreurs. J’ai par exemple accepté de fournir des photos gratuitement pour une exposition photo. A la lecture de cette phrase, certains se diront sûrement qu’il n’y a pas mort d’homme. Seulement, pour réaliser les photos, j’avais un cahier des charges, j’ai effectué pas mal de déplacements et j’ai fourni un vrai service gratuit. Un vrai crétin !
Cette exposition, initiée par une communauté des communes, est sûrement toujours sur la route. Je n’ai aucune information sur son devenir et l’utilisation faite de mes photos numériques. Je n’ai jamais été recontacté pour une commande de la part de la communauté des communes. Je n’ai jamais eu de réponses à mes mails de relance et je n’ai jamais eu de publicité auprès d’autres entités.
Pourtant, dans le contrat oral, il était bien clair que la communauté des communes ferait ma promotion. C’était la monnaie d’échange pour le travail à réaliser. Ce qui devait me permettre de décrocher de vrais contrats dans le futur.
Évidemment, dans le contrat écrit, tout ceci n’était pas spécifié… Je ne suis pas fier d’avoir accepté. Bien que le challenge fut intéressant et un bon moyen de me lancer dans le monde de la photo. On apprend aussi des expériences négatives.
Aujourd’hui, à part m’avoir apporté de l’expérience pour ne plus me faire avoir, je ne retire rien du tout de ce travail gratuit sans contrepartie aucune. Je regrette même de l’avoir fait, parce que j’ai certainement mis sur le carreau un ou deux photographes pros du coin.
Le pire, c’est que j’ai donné raison à des gens d’utiliser des photographies gratuites. Une fois que l’on a eu du gratuit, il n’est pas simple de payer de nouveau, même si la prestation est de qualité. Mon erreur a peut-être eu des conséquences durables, je ne pourrais jamais le savoir, mais c’est une possibilité qu’il ne faut pas balayer d’un revers de main.
Quand je repense à cette histoire, j’en fulmine encore…
La route tourne !
Aujourd’hui, il y a pléthore de photographes amateurs qui s’improvisent photographes de mariage. Il y a aussi beaucoup de pros qui font du très mauvais travail dans ce domaine, je le conçois.
Mais combien de couple sont tristes en regardant quelques mois plus tard l’album du mariage ?
Combien se disent que finalement le budget de 800€ initialement prévu pour faire venir un photographe n’était pas si fou ?
Être amateur ne veut pas dire être nul en photo, loin de là. Seulement, l’amateur n’a pas d’obligation de résultat et ça fait toute la différence avec le pro.
Si demain quelqu’un vient exercer votre profession gratuitement sans avoir besoin d’apporter la qualité de travail qui vous est demandée… vous avouerez qu’il vous sera difficile de lutter non ?
Tout le monde sera perdant. Parce que l’amateur qui a du talent, le jour où il passera pro, tout sera plus difficile pour lui. Quand on est connu pour des prestations low cost, on ne s’improvise pas photographe premium d’un coup. Ce que les gens acceptent en terme de prestation pour une somme dérisoire, ils ne l’accepteront pas pour une somme plus conséquente. Donc il y a fort à parier que l’amateur ne restera pas pro très longtemps dans certains cas.
Voici un dernier exemple, qui parlera sûrement à quelques uns de mes lecteurs. Il y a quelques mois, je faisais partie d’une association photo (Association photo – Bon ou mauvais plan ?) et comme souvent un projet d’exposition photo est né. Tout le monde est content et fier, pros et amateurs se mélangent pour créer un travail de groupe au nom de l’association.
Jusqu’à ce que la question de la possible vente de photos se pose. Si les pros conçoivent facilement qu’il est normal de vendre les photos à un bon prix de vente, les amateurs trouvent cela trop cher. Ils sont persuadés que ça ne peut valoir ce prix là, après tout ce ne sont que des photos d’amateur.
Ils n’avaient pas tout à fait tort, parce que la qualité d’impression et l’encadrement limitaient forcément le prix de vente, sans pouvoir pratiquer un prix « normal ». Mais sur le principe, il fallait imposer un prix qui ne soit pas ridicule non plus. Derrière une photo, il y a un travail qui mérite une rétribution et les potentiels clients doivent le savoir.
Sinon, autant décréter que la photographie ne doit plus être un métier…
Quand on a une obligation de résultat, c’est déjà un peu plus dur de passer la barre et se maintenir à niveau…
Conclusion
Si on vends une photo 2€… difficile d’être pris au sérieux et de rendre crédible votre travail photographique. Ça impactera aussi le travail des autres photographes qui croiseront la route de VOTRE client.Si vous achetez votre pain à 1€ chez un boulanger, ce n’est certainement pas pour l’acheter à 5€ ailleurs. Si maintenant vous donnez du pain gratuitement, celui qui le vend à 1€ peut bien se trouver un autre boulot.
En dévalorisant le travail photographique, que vous soyez pro ou amateur, vous ne pénalisé par que votre petite personne, mais toute une profession. Sachez-le !
Il est important d’en avoir conscience et ne plus se protéger derrière des ornières. Désormais vous êtes au courant, alors plus d’excuses. 😉
Respectez le travail photographique des autres, c’est aussi respecter votre propre travail ! Une réflexion à partager sans modération aucune. 😉
N’hésitez pas non plus à partager l’article avec des photographes amateurs qui pratiquent régulièrement la photographie gratuite. Ça ne pourra pas leur faire de mal d’être informés et ça ne leur coutera pas un seul centime que de lire cet article. 😉
Le monde de la photo est merveilleux, mettez tous les atouts de votre côté pour en profiter pleinement et durablement !!!
Si vous avez aimé cet article
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N’hésitez pas à fouiner pour trouver d’autres articles intéressants !
A quel prix vendre ses photos ?
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De lien en lien, je viens juste de lire cet article, à lire et à re-lire… ainsi que les commentaires ! J’avoue que je n’ai pas fini de lire les plus anciens, mais le sujet reste d’actualité et source de réflexion ! Merci !!
C’est même un sujet indémodable, un des best-sellers du blog. 🙂
Merci d’avoir pris le temps. 😉
[…] créer une expérience intéressante pour gérer tous plein de sport en salle ensuite. Attention, ne donnez pas vos photos gratuitement en échange de l'autorisation de photographier votre club […]
Un autre aspect qu’il ne faut pas perdre de vue.
Prenons l’exemple d’un photographe de concert, qui offre ses photos contre une entrée gratuite, car il n’a pas de charges sociales à payer, et qu’il n’est pas censé en vivre….
Et que, dans son esprit, il ne fait pas de concurrence aux professionnels puisque précisément il ne les vend pas…
Mais ses photos sont malgré tout très belles.
Un jour, il fait un « échange de bons procédés », comme chaque fois, avec le groupe qu’il photographie. Ce groupe peut utiliser les photos pour sa comm sur Internet, mais rien d’autre..
« Promis », lui dit-on..
Mais soudain, le nouvel album du groupe sort et surprise… (mauvaise) : l’une de ses photos en couverture du livret.. et d’autres à l’intérieur…
Là il hurle, tempête, vocifère….. et consulte un avocat pour envoyer une mise en demeure pour contrefaçon. D’autant que bien sûr, son nom n’a pas été indiqué (« erreur du stagiaire » lui a-t-on dit) et que les photos ont été sauvagement recadrées… (« erreur du graphiste » lui a-t-on répondu, « on est désolés, on t’offrira un CD pour nous faire pardonner »).
Mécontent, donc, il consulte un avocat pour attaquer en contrefaçon.
Et là, l’avocat tente de chiffrer son préjudice, pour savoir ce qu’il pourra demander.
Il prend les barèmes UPP, par exemple, et fait un beau décompte.
A part que…. devant un magistrat, cela sera moins simple : quand on lui demandera de justifier les prix auxquels il vend en général ses images, il en sera bien incapable, puisqu’il les donne…
P.S. « Toute ressemblance avec des faits, personnes ou circonstances ayant existé n’est pas tout à fait fortuite – ça se produit tous les jours »
Moralité : quand on offre des photos en permanence sans contrepartie, il ne faut pas s’étonner que nos photos n’aient aucune valeur dans l’esprit de ceux qui les reçoivent…
Absolument d’accord. Le vrai préjudice il est plus moral que financier pour le monde de la photo.
Merci pour ton intervention !!! 😉
Bonjour,
La situation peut être parfois plus complexe… je suis un « photographe pro » rémunéré pour donner ses photos…
En effet, je travaille comme photographe (j’ai aussi un statut d’indépendant à coté…) pour un organisme « public » qui offre un service photo gratuit auprès de certains professionnels, de la presse, des autres organismes publics…
Cela fait partie de nos missions, notre service…
Ben du coup pour moi tu ne donnes pas tes photos… Tu es payé pour faire des photos, si derrière ton client veut les donner, c’est son problème à lui.
Mais dans la démarche toi tu ne donnes rien. 😉
bonjour,
alors pour poser le décors je suis un tout petit amateur. donc je vais ici faire l’autre voix…
en tant qu’amateur, il m’arrive de donner des photos, parce que c’est aussi un plaisir et un partage.
je fais partie de ces anonymes, lorsque des gens me demandent pour des photos de mariage, fête familiales, rencontres sportives ou autres…. je leur réponds que je ne le fait pas et que c’est le travail des professionnels ; en plus si c’est mal fait ils pourront avoir des dédommagements ;). souvent je leur donne des noms (et oui…).
je fais fréquemment de la photo de concert…. mais s’il y a un professionnel, en général soit je range mon boitier dans mon sac, soit je m’éloigne pour ne pas gêner. entre nous ce n’est pas fréquent !!! parce que les concerts que je photographie n’intéressent pas la presse, il faut accepter de marcher dans la gadoue (bon là je provoque mais c’est de bonne guerre et en toute amitié) 😉 .. reconnaissez quand même messieurs/mesdames les professionnels qu’on ne vous voit que rarement sur les concerts folk ou de musique irlandaise.. l’abus de cornemuse est dangereux pour les reflex.
si je donne des photos aux musiciens, ils savent tous que c’est pour un usage privé. pas de presse etc…
pour l’animalier, j’ai le même comportement (sauf que je ne donne pas d’image à l’animal) il m’arrive de croiser des photographes postés (je préfère la billebaude) alors je les salue et fait demi-tour ; cela stresse aussi moins les animaux.
amateur et professionnels peuvent tout à fait cohabiter, c’est une question d’entente et de partage. lorsqu’on photographie des groupes méconnus, ceux-ci peuvent aussi découvrir l’intérêt d’un travail avec un professionnel et un jour ou l’autre ils iront à la bonne porte. certains amateurs et amatrices tuent le métier, surement mais je ne suis pas sur que les pros auraient encore droit de cité sans les amateurs… enfin c’est à méditer…surtout à l’époque des photos de smartphone. 😉
je reste amateur car je peux aussi refuser de faire des images, et ça c’est c’est un sacré atout par rapport à ceux qui en vivent.
voila en quelques lignes. désolé si je suis caricatural et incorrect; mais je trouverai tellement plus enrichissant qu’amateurs et pros travaillent sur des pistes communes et marquent des différences qui enrichissent leur pratiques respectives…. c’est un peu comme dans le monde de la musique……. si seul les virtuoses jouent de leur instrument……………ben quid des luthiers, magasins, imprimeurs et autres………… tous mettront la clé sous la porte… les amateurs même s’ils jouent (parfois) faux… participent au développement de la musique (ou ici de la photo) ne serait-ce qu’en poussant les industriels à améliorer le matériel, et en perpétuant la pratique.
cordialement.
Si les pros ne vont pas à certains concerts, c’est juste que malheureusement ça n’interesse Personne et donc ça ne leur permet pas de vendre des photos. Triste mais bien réel.
C’est le cas dans le sport aussi, mais le pro il ne s’interesse pas, il doit photographier aussi ce qui peut le faire vivre. Suivre une compétition ou un concert ça demande de l’investissement, du temps et de l’argent (transport, hôtel, etc…).
A l’amateur aussi, mais lui paye avec l’argent de son boulot par exemple.
Si on, évidemment personne n’a dit que les amateurs ne servent à rien. Et je ne l’ai pas écris non plus dans mon article.
Tous les pros ont un jour été amateur.
Comme tu aimes la musique apparement, si pour une fête t’as une troupe qui propose de jouer gratuitement c’est sympa et ça rend service, mais ça portera aussi préjudice à une autre troupe qui essaye d’en vivre ou d’au moins rembourser ses frais, c’est évident et il ne faut pas non plus fermer les yeux.
Les amateurs investis qui grattent à toutes les portes ça existe, faut pas le nier. Mais souvent ceux-là un jour tentent de devenir pro et pleurent parce que tout le monde veut qu’il continue à faire du gratos. J’en ai même vu se faire bouler en recevant un «tes photos sont pas terribles» dans la tronche. Alors que les mêmes en gratuit étaient magnifiques. Quand on essaye de vivre de la photo, on se confronte à une réalité qui dépasse bien des amateurs (et des pros aussi d’ailleurs).
Mais bon y a heureusement aussi beaucoup d’amateurs qui savent respecter les pros et inversement. Faut aussi s’en rendre compte. 😉
bonjour, je tombe sur cet article
très intéressant………un poil réducteur (je taquine un peu mais quand même….)
merci 😉
Réducteur sur quel(s) points(s) ?
Merci de l’avoir lu en tout cas. 😉
Il faut quand même prendre en compte l’aspect pratique.
Chiffrer, facturer, négocier c’est tout un aspect « chiant » du boulot qu’un amateur est très content de ne pas avoir à faire, je dirais même que c’est la moitié de la différence entre un plaisir et un boulot. Je conçois tout à fait que beaucoup donnent leurs photos simplement pour ne pas avoir à s’occuper de cet aspect rébarbatif.
La 2e moitié de la différence entre plaisir et boulot est mentionnée dans l’article, c’est l’obligation de fournir un résultat. Beaucoup d’amateurs le sont précisément pour éviter ça, et du coup c’est « logique » de ne pas demander le financement qui finalement n’est une contrepartie que de cet aspect. En effet le client s’en fout pas mal du nombre d’heures passées par un pro sur un boulot pour lequel il paie, de l’équipement qu’il utilise et de l’entraînement et/ou formations qu’il a suivi pour pouvoir l’effectuer, ce qui compte pour lui c’est le résultat et s’il paie c’est précisément pour avoir la garantie que ce résultat correspond à ses attentes.
Merci pour cet avis développé et intéressant. 😉
J’approuve totalement. 😉
Je n’ai rien à ajouter. 🙂
À très bientôt sur le blog j’espère !!!
Merci pour cette article ! Je suis justement confronté à ce problème car une association me propose un « partenariat » qui consiste à les suivre lors de leur animation (autour de la grossesse et du bébé), de photographier l’événement et de leur remettre les photos gratuitement. En contre partie, ils me donnent un fichier clients pour que je propose mes prestations grossesse et bébé.
Que faire dans ce cas la ?
Difficile de répondre précisément. Mais si jamais le fichier n’est pas transmis ou si jamais personne ne passé commande ensuite, ça restera du travail gratuit.
Oui c’est bien cela c’est difficile de demander une rémunération à une association qui à toujours fonctionné avec du gratuit. En même temps si personne ne leur faire comprendre que la photo à un cout ça restera comme ça !
Merci pour votre réponse, je vais mettre les choses au clairs !
Tout à fait, si personne n’explique les choses beaucoup continue d’exploiter les autres pour une raison de moyens. C’est parfois réel, mais d’autre fois totalement faux aussi, il faut le savoir. 😉
Bonjour Mickael et merci pour cet article. Nous sommes dans la même situation, photographe ET autre chose car il est compliqué de vivre de la photo.
Je ne suis cependant pas tout à fait d’accord avec vous car l’amateur est grassement payé avec (parfois) son nom quelque part en minuscule !!!! Perso, mon banquier s’en tape !
Et que dire des instances officielles qui organisent des concours photos pour se créer une banque d’image contre la bise de Miss Aquitaine !!! Prestation qu’un photographe aurait facturé quelques centaines ou millier d’€. Mais l’amateur est tellement riche qu’il peut s’en passer. Pas moi !
Que dire des médias qui vantent les sociétés qui rétribuent les amateurs en nature pour leur photos (travail dissimulé) ?
Les pros sont trop chers ? Un pro doit avoir un matériel performant (voir 2 boitiers) mais pas inusable, un ordinateur performant pour trier et éditer les RAW rapidement, des disques durs externes pour sauvegarder (actuellement j’ai 137 757 photos) des logiciels avec licences pour faire un travail qualitatif. Le RSI ne nous oublie pas et une journée de prises de vues c’est une journée de traitement derrière. Donc on divise le taux horaire par deux. Bon ok pour être pro il suffit de se déclarer mais ce n’est pas un gage de qualité…
De plus l’appareil ne fait pas le photographe mais ça, tout le monde ne le sait pas ou alors l’apprend à ses dépends. Je ne fais aucun cadeau sur mes tarifs car je les estime juste et je préfère renoncer plutôt que de baisser mes tarifs et créer du tord à la profession… et à mon compte en banque. Que les amateurs sans compétence s’engouffrent et plument les gens crédules m’exaspère. Attention il y a des amateurs qui ont de réelles compétences mais que ce passera-t-il lorsque lors d’un mariage vendu 500€ ils casseront une optique ou un boitier…; OUPS ! J’avais pas prévu!!! Pourtant leur travail a une réelle valeur.
Sans compter les quotidiens qui volent (oui j’ai bien écrit « volent ») les photos des amateurs via les réseaux sociaux. En fait il faut que les amateurs comprennent que leur travail vaut quelque chose. Comme vous l’écrivez, que diraient-ils si quelqu’un venait faire leur travail à moitié prix, voir gratos ?
Hélas, le photographe est un méchant sans talent, hors de prix qui roule en voiture de luxe (Utilitaire du Lion 280 000 km pour moi, wouaou !).
Perso j’ai une petite galerie saisonnière dans le Médoc dans laquelle je vends mes photos imprimées sur Dibond à tarif IkeMerlin, le « coefficient artistique » passe à la trappe car en France le citoyen Lambda n’a pas la culture photographique contrairement aux anglo-saxons. En conclusion, tout travail mérite salaire. merci pour l’article 😉
Une partage d’expérience très juste et bien argumenté. Je vais déléguer l’écriture de mes articles si ça continue. 😉
Merci beaucoup d’avoir pris ce temps pour écrire un commentaire et si je passe dans le Médoc, je n’hésiterais pas à venir faire un petit tour à la galerie. 😉
Bonjour,
Excellent article qui néanmoins enfonce comme la plupart du temps sur ce sujet des portes ouvertes.
Je suis totalement d’accord avec vous sur le fond mais encore une fois j’ai l’impression que l’on noie le poisson…
Ok, alors c’est décidé, il faut vendre ses photos. OUI mais combien ? pas 2 euros visiblement, c’est tout ce qu vous conseillez !
et quand on cherche une info sur le sujet, en dehors du « rester crédible », pas d’info claire et précise, on se heurte toujours à un espèce de secret des pros qui ne veulent rien lâcher ! pourquoi ?
je pense que cette loi du silence vient aussi entacher la profession qui a toujours été dans un contexte financier opaque. c’est la croix et la bannière pour obtenir des tarifs !
Alors vendre une photo (ou plusieurs d’ailleurs) OK, je veux bien, mais avez vous au moins une formule et un exemple concret pour mettre sur la (bonne) voie un photographe pro débutant ?
Merci pour votre commentaire.
Par contre, en faisant un petit tour sur mon blog vous auriez vu que justement j’essaye de partager pas mal de choses avec mes lecteurs. De là à déterminer sans faille le prix de toutes photos en vente, faut pas non plus déconner. Personne n’est capable de faire ça et ce dans tous les métiers où on est amené à évaluer un prix, que ce soit un produit alimentaire, un chantier ou un bijou.
Comme je suis gentil, je vais vous remettre ici-même un lien que je partage dans mon article à la toute fin. Cet article aide grandement à évaluer le prix d’une photo et je donne même un de mes bordereaux de tarifs. Si c’est pas trop sympa !!! J’espère que vous viendrez ici-même me remercier. 😉
Voici le lien de l’article « A quel prix vendre ses photos » : https://mickaelbonnami.com/a-quel-prix-vendre-ses-photos/
merci pour votre réponse et pour le lien que j’ai lu avec attention.
Cela reste effectivement très généraliste, mais cela permet en tout cas d’avancer sur le sujet.
L’UPP qui ne veut pas donner ses bases tarifaires librement, c’est effectivement du « foutage de gueule » (excusez l’expression).
Merci en tout cas pour VOTRE transparence, la plupart feraient bien de s’en inspirer…
On est tous obligé de rester généraliste d’une certaine manière. Cela dit, je vais quand même assez dans le détail pour celui ou celle qui voudra aussi réfléchir un minimum derrière. Mais il est impossible de donner le prix d’une photo, parce que ça ne peut pas exister un prix fixe, tout simplement.
Tartampion ne vendra pas la même photo au prix de Mickaël Bonnami et Vincent Munier la vendra bien plus chère que les deux précédents réunis.
Calculer un prix photo dépend de tellement de paramètres…
Le barème de l’UPP reste lui même un simple indicateur, personne ne l’utilise de façon bête et méchante pour facturer.
Déterminer un prix fait partie du job du photographe. 😉
Salut ! J’ai repéré la comparaison avec la ventes de salades mais elle n’est pas super correcte, car planter des salades ne coûte presque rien.
Je comparerais ça avec le gars qui fabrique du pain avec sa machine à pain. Et qui loue un emplacement au marché. Pour les donner, parce qu’il est content de faire plaisir à ceux qui aiment son pain (ou qui lui disent qu’il est bon pour ne pas le froisser).
A la fin, il aura payé du matériel, de l’électricité, de quoi mettre son produit en avant, pour le plaisir de faire plaisir. Les gens auraient du budget pour payer, mais comme il n’est pas un professionnel, il ne veut rien demander, et surtout il fait ça pour le plaisir.
Ce gars, il pourrait faire don de ses pains à une ONG, mais finalement, ce qu’il aime, c’est se faire mousser, parce qu’il a besoin de reconnaissance. Tout en prétendant avoir un niveau non-pro, dans le but qu’on lui dise que ses photos sont bonnes.
Récemment un article de Chase Jarvis résonnait bien avec mon idée là-dessus. Il faut que ça apporte quelque chose à tout le monde, pas seulement au club qui a besoin de photos gratuites. En résumé pour les non-anglophiles, on doit au moins avoir 2 des 3 choses suivantes : ça paie / c’est bon pour le portfolio / ça amène des contacts pour d’autres projets. Mais il en faut 2, pas juste un seul ! -> (http://www.chasejarvis.com/blog/say-no-unless-a-project-has-at-least-2-of-these-3-things/)
Merci pour tous ces bons articles.
Merci pour ce retour et cet apport d’information. 😉
J’aime bien le principe évoqué des 2 points sur 3 à obtenir. Je ne suis pas très bon en anglais, mais j’irai lire ce texte.
Merci pour ce partage et merci pour le compliment. 🙂
A très bientôt sur le blog alors. 😉
Depuis l’arrivée du numérique, et l’accès au plus grand nombre du monde de la photographie, de l’amalgame qu’on fait entre pro et amateur, votre article remet un peu les pendules à l’heure. Il est clair que les mentalités doivent changer pour comprendre que faire des photos ne se limite pas à « appuyer sur le bouton », et que non, il n’est pas normal à ce titre de tout donner comme ça pour rien.
Pire, je trouve que le pro est très souvent dénigré, rabaissé parce qu’il « ose » encore demander de l’argent , alors que tonton René peut le faire gratuitement. ( c’est du vécu en expo )
On parle coût du matos et frais de déplacement ? ben pourtant Tonton René aussi se déplace en voiture et achète du matos et il ne demande rien, alors, du coup les pros sont les méchants…
Désolée, mais ça, il faut que ça change.
Merci pour ce bel article 🙂
Merci d’avoir pris le temps de lire cet article et pour le soutien. 😉
A très bientôt sur le blog !!!
Bien que l’article aie quelques années maintenant il reste tout à fait d’actualité dans son principe.
Un des commentaires signale que maintenant l’acte de photographier est gratuit une fois le matériel acheté contrairement à l’époque du film ou il y avait les pellicules, le développement, tirages, …
Je pense que c’est moins cher, mais certainement pas gratuit. Un boitier à une durée de vie et s’use, donc même si ce n’est que quelques centimes par image il y a bien un coût. Et comme on a tendance à déclencher plus qu’à l’époque du film …
C’est important en effet de bien préciser que le matos coûte de l’argent et s’abime peut-être plus vite qu’avant, car les boîtiers sont tout simplement plus complets et embarquent tout un tas de technologies et pas seulement de la mécanique.
Par contre, je ne suis pas sûr que le numérique coûte moins cher que l’argentique. Ça fait un moment que je cherche le moyen de faire une étude comparative, mais je pense sincèrement que le numérique coûte bien plus cher que l’argentique au final.
Sinon, pour la petite parenthèse, l’article a été remis à jour et ne ressemble plus totalement à l’article originel.
Content de voir un grand fan de photo de sport sur le blog en tout cas. Merci d’être passé ici. 😉
Un article dans lequel je me retrouve, en tant qu’amateur. Peut-être faut il prendre en compte la complexité des démarches administratives, même après avoir lu les fameux livres de J. Verbrugge. Je pense que cela reste un frein pour certains, car avant même de constituer un dossier, il faut être sur de choisir le bon statut, comme indiqué un peu plus haut. Si on ne veut pas en faire son activité principale, tout comme toi, il est tentant de se dire: pourquoi se prendre la tête, autant continuer comme ça. Et puis un jour, on vient te chercher et on te propose de couvrir un événement, moyennant rétribution, et tu te vois obligé de refuser puisque, faute de statut, tu ne peux pas établir de facture. Alors oui, c’est à chacun de se prendre en main, le jeu en vaut assurément la chandelle.
La complexité des démarches est une bonne excuse, ne le prends pas mal. Mais aujourd’hui c’est bien plus facile que lorsque j’ai fait la démarche en 2008. Il y a plusieurs livres sur le sujet, dont ceux de Joëlle qui le met à jours chaque année en plus. Donc ceux qui évoquent le choix du statut comme excuse pour faire n’importe quoi, ça me désole un peu.
On ne peut pas justifier du travail au noir parce que c’est un peu compliqué de trouver et acquérir le bon statut de photographe. Tout comme un photographe pro ne pourra pas dire qu’il ne peut pas faire de photos, parce que la compétition va un peu trop vite pour lui. La difficulté faut l’assumer et l’assurer, c’est ce qu’on demande à tous les pros dans tous les métiers. 😉
Pour évoluer, il faut se prendre un minimum la tête, ça fait partie du jeu justement.
Ce serait dommage que ceux qui ne veulent pas faire l’effort reste amateur et travaillent gratuitement au détriment de ceux qui se seront fait un peu mal et ne pourront vendre en plus leurs prestations face à cette concurrence déloyale.
Je tombe par hasard sur cet échange par le biais d’un partage.
Je n’ai lu votre point de vue qu’en très rapide diagonale, car j’ai des idées bien arrêtées sur cette question.
J’ai parfois donné mes photos et si on me demande d’en utiliser une, je l’offre volontiers si c’est pour une cause qui s’accorde avec mes idées et convictions.
Et je continuerai à procéder ainsi quoi qu’il en coûte à ceux qui ont fait de la photo un moyen de gagner quelque argent.
Mon intime conviction est que le monde, la nature, et l’homme ne sont pas des marchandises et leurs représentations non plus.
En revanche, je suis très attaché et stricte au regard du respect du code de la propriété intellectuelle et ne suis pas près à tolérer une utilisation de mes « productions » sans accord préalable.
L’évolution technologique a démocratisé la photo et capter des images est désormais accessible à tous. C’est ce qui a tué le métier de photographe et décimé les effectifs des vrais pros.
Alors, ne vous trompez pas de cible !
En accusant les amateurs et/ou les pros et semi-pro qui offrent leurs photos, vous portez atteinte aux libertés individuelles et vous heurtez la sensibilité des personnes qui pensent, comme moi, que le don mérite autant de respect que l’acte marchand.
Bien cordialement
Je pense qu’avant d’avoir un avis très tranché il aurait été bon de ne pas lire l’article en diagonale… Qui plus est rapidement…
Ça ne changerait peut-être rien à votre avis, mais il serait plus crédible je pense.
Il est vrai que la masse de photographes pros ou amateurs fait qu’il est plus difficile de sortir du lot. Ça porte aussi préjudice à la profession c’est certain. Mais finalement, c’est juste le jeu de l’évolution, donc il faut l’accepter.
Par contre la concurrence des amateurs qui donnent leur photo, ça ce n’est pas une évolution mais plutôt un gros bug du système. Heureusement, beaucoup d’amateurs le comprennent et limitent ensuite cette pratique, d’autres s’en foutront et de toute manière je n’ai pas de prise sur eux.
Par contre m’accuser de porter atteinte à la liberté individuelle en expliquant qu’il n’est pas correcte de travailler de façon illégale et concurrencer des professionnels, j’avoue que je ne m’y attendais pas… Mais j’aime bien être surpris, alors merci pour ce bon moment. 😉
Je ne sais pas quel est votre métier, mais je suis prêt à en faire une bonne cause et à offrir à votre employeur mes services gratuitement. La personne sera certainement très réceptive à mon don. Et j’imagine que vous ne viendrez pas vous plaindre, auquel cas je n’hésiterais pas à vous accuser d’entraver ma liberté individuelle. 😉
Merci pour ce commentaire. 😉
Il a la vie longue cet article 😉
Au fil des années, je ne vois hélas pas de raison de penser que cela ira mieux un jour…
Je suis comme vous photographe pro (dans le sens « officiellement déclaré et qui paie des impôts ») à côté d’un autre job de salarié. Je fais principalement des photos de sports mécaniques pour des magazines spécialisés. Un peu de mariages aussi.
Le premier de ces domaines attire énormément de passionnés, certains très doués. C’est aussi un domaine où les accréditations sont indispensables pour travailler correctement. Vous voyez où je veux en venir…
Car on a beau dire qu’il faut savoir anticiper l’évolution d’un métier, pouvoir proposer une plus-value,… je n’ai jamais vu dans mon domaine une photo à 25 € (oui, tarif stratosphérique imposé à tous les pros et non-négociable) 25 fois meilleure qu’une à 0 € (d’ailleurs, mathématiquement 25×0 ça fait toujours 0…).
La conclusion principale que j’en tire, après près de 25 ans d’activité, c’est que, si le métier a certes évolué, ce sont surtout les mentalités qui ont changé du tout au tout : les MEMES personnes qui me réclamaient mes factures à l’époque (lol, oui j’étais un peu négligent d’un point de vue administratif tandis que ces personnes avaient des échéances comptables…) ne répondent aujourd’hui plus aux mails, appels téléphoniques, vous insultent par derrière quand vous osez facturer des photos qu’ils ont pourtant publiées en toute connaissance de cause. Les MEMES personnes qui me proposaient de coquets tarifs pour certaines dias me disent aujourd’hui « on n’a pas de budget ». Pas un « petit » budget, non, PAS de budget. Bon sang, c’est la crise qu’on vous dit…
Savoir évoluer qu’on vous dit encore… Apporter une plus-value… Ah oui, la numérisation de la musique numérique a montré l’exemple : on sort à tire-larigot des coffrets CD « enhanced with booklet, DVD… », des vinyls incopiables et hors de prix pour pallier à l’effondrement des ventes de CD normaux. Tiens, au fait, une réflexion : on leur a dit aux Madonna, Michael Jackson et autres U2 « d’apporter une plus-value » quand ils se sont retrouvés les artistes les plus téléchargés illégalement…
Non, tout simplement la nature humaine est ainsi faite : le moins on paye, le mieux on se porte. La qualité, c’est vraiment accessoire pour 90% des clients. Des clients qui se voient proposer des photos gratuites entendons-nous. Je connais en effet peu d’amateurs passionnés qui offrent à LIDL ou CARREFOUR des pack-shots de soupe ou de pâtes en échange de bons de réduction :p
Alors, voilà, si les mentalités ont changé dans ce domaine, soyez sûrs qu’elles ont ou vont aussi évoluer dans d’autres… C’est le progrès ?
Effectivement c’est une tendance générale dans notre monde actuel. Mais je ne pense pas que tout soit foutu pour autant. Je pense qu’il faut au contraire faire un effort supplémentaire pour faire bouger les choses.
Peu de gens se rendent compte de l’actualité du monde de la photo, parce qu’ils s’en foutent tout simplement. Et c’est normal, moi aussi il y a des tas de domaines qui ne m’intéressent pas. Après ça ne m’empêche pas non plus de me faire une opinion, mais tout le monde ne se prend pas la tête à démêler le vrai du faux.
Donc faut informer et faire en sorte de rallier des gens à la cause des photographes. Mais ce serait la même chose si je parlais d’environnement. Beaucoup sont comme Trump et pensent que tout va bien niveau climat. Mais en informant, une partie de la population peut enfin ouvrir les yeux et à son tour prendre les choses en main.
Ceux qui sont contre et veulent que du gratuit resteront sur leurs positions, mais d’autres qui n’avaient pas d’avis ou pas idée de ce qu’ils font, on peut les convertir et eux-même convertiront d’autres personnes et ainsi de suite.
Il fût un temps ou tout le monde pensait que le numérique ne marcherait pas en photo et ne surpasserait pas l’argentique. Quelques personnes y sont allés et ainsi de suite jusqu’à la mort de l’argentique. Ou presque, parce qu’il y a actuellement un mouvement dans l’autre sens. Tout peut vite changer. 😉
En tout cas moi j’y crois et personnellement, je n’ai pas eu à faire à trop de personnes malhonnêtes dans le domaine du sport, mais si tel est le cas, je n’hésiterais pas à informer les gens à ce sujet aussi. 😉
Merci à vous et à très bientôt sur le blog !
Bravo pour tous ces articles
Je vais en ajouter une couche…. définition : ce qui est gratuit ne vaut rien ! DUR non? ,et pourtant ; de Tous ces beaux écrivains que je viens de lire, qui travaille 5 semaines payées 2 ?
Histoire : M. Michelin, qui pour vendre ses pneumatiques à travers la France allait de villes en villes et de garages en garages et mangeait « aussi ». Il fit donc un guide des « points d’eau » et restaurants
Il donnait son guide, jusqu’au jour où il vit qu’un de ses guides servait de calle à un établi ( ou une table) dans un atelier ; à partir de ce moment le guide fut VENDU ! CQFD de ce qui est gratuit !
M. Bonnami a tout à fait raison de VENDRE ses images et de nous inciter à faire de même
Bon dimanche à Tous
Merci beaucoup pour ce commentaire historique et intéressant. 😉
J’apprends cette histoire et j’aime bien. Ca apprend une vraie leçon toujours d’actualité.
Je n’ai plus qu’à continuer d’écrire pleins d’autres articles alors. 😉
OUI, OUI, continuez d’écrire plein d’autres article; celui la est un vrai « allumeur de mèches à répondre! Et c’est tant mieux
Merci
En effet c’est génial quand les articles suscitent des réactions. J’ai moins l’impression de l’avoir écrit pour rien comme ça et c’est plus sympa quand c’est vivant. 😉
Merci ! 😉
Bonjour,
J’ai une personne dans mes contacts facebook qui a partagé votre article, je me permet donc de répondre ^^
Je penses que je suis bien placé pour donner mon avis, car j’ai vendu par le passé des photos, et je suis également de l’autre côté de la barrière, lorsque je pratique certaines épreuves sportives.
Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de pro, qui font des photos qui n’ont vraiment rien d’extraordinaire… Donc à choisir je préfère récupérer gratuitement une photo sympa, ou bien souvent meilleur, plutôt que de payer pour un cliché lambda.
Le pro, s’il veut vendre au jour d’aujourd’hui, il faut qu’il sorte de l’ordinaire. Perso mon budget course, est vraiment élevé, donc il m’est compliqué de sortir plus d’argent… Si la photo payante est ordinaire, je ne vois pas pourquoi je devrai payer alors que je peux avoir mieux gratuitement.
Après je comprend la position de chacun, surtout que j’ai vendu des photos il y a quelques années (Déclaré bien sure). Mais au jour d’aujourd’hui, surtout vu les difficultés financières de pas mal de monde, c’est normal de vouloir du bon gratuit plutôt que de payer chère pour du mauvais.
A titre d’exemple, il y a quelques années ma cousine c’est mariée. Elle avait engagé un pro, et j’avais pris des photos de mon côté que je lui ai transmis gratuitement (Vu que c’est ma famille). Elle m’a avoué que le pro avait fait que de la merde, et que s’il avait su, elle n’aurai jamais dépensé autant d’argent… Et pourtant je suis loin d’avoir le meilleur niveau
Sinon j’ai fait un peu le tour de ton blog, il y a vraiment des photos sympa !
Bonne journée
Un peu facile comme raisonnement non ? Y a des photographes qui ne sont pas très bons, donc il est normal d’aller chercher des photos gratuites d’amateurs…
Y a des films qui sont mauvais donc il est logique d’en télécharger ?
Il y a des compétitions qui sont nulles, donc il est logique de ne pas payer son entrée ? On peut continuer comme ça pendant des heures du coup et ne plus jamais rien payer dans la vie…
Votre budget course est élevé et donc logiquement vous n’avez plus d’argent pour la photo ? Imaginez un patron dire à son employé qu’il a un budget entreprise élevé et donc il n’a plus rien pour payer ses employés…
Le fait que le pro doit sortir de l’ordinaire, je veux bien l’entendre. Que des amateurs sont meilleurs que des pros, c’est vrai aussi. Mais les pros ne risquent pas sortir de l’ordinaire si il y a des clients qui foncent tête baissée et facilement vers le gratuit avec des prétextes très discutables…
Quant au fait de dire qu’il y a des difficultés financières pour tout le monde et qu’il est normal de tomber dans l’illégalité, je vous laisse responsable de ces propos. Évidemment je ne les partage pas du tout. Du coup, je pense que vous trouverez tout à fait normal que je participe à votre événement gratuitement parce que je n’ai pas trop d’argent en poche non ?
Pour ce qui est du mariage, décidément ça revient souvent, j’ai aussi des tas d’exemples de personnes qui ont voulu radiner en prenant un amateur et qui se mordent les doigts de ne pas avoir fait confiance à un pro.
Comme je le dis dans l’article, la différence entre le pro et l’amateur, c’est l’obligation de résultat. Ça change tout ! Parce qu’il est facile de faire un mariage à la cool et de prendre sa famille en photo, surtout quand on sait qu’un pro est là pour assurer le coup. Faites la même chose avec un budget à tenir, la pression des mariés et de la famille et faites-en sorte de livrer une bonne prestation. Parce que vous serez jugé dans la globalité de votre travail et pas 2 ou 3 photos coup de cœur. Avec ces paramètres, ce n’est plus aussi fun et facile non ? Il est maintenant possible que votre cousine parle de vous comme du nul quelle n’aurait pas du engager à la place du pro. 😉
D’autant que les avis sont subjectifs, j’ai déjà vu des mariés critiquer le fait qu’un photographe pro avait fait des photos flous et qu’on ne voyait jamais vraiment ce qu’il y avait derrière eux. Alors que sur les photos des invités, on voyait les poubelles, les gens au loin, la circulation routière et toutes les cochonneries que le photographe pro s’était efforcé de cacher, pour mettre en valeur les mariés… Je plains fortement ces professionnels de l’image…
Merci pour le compliment sur le blog ainsi que sur les photos, en espérant ne pas faire partie des pros « bidons » que vous ne voulez pas faire travailler. Mais j’imagine que même si vous appréciez mes photos, vous ne seriez pas prêt à vous payer mes services ? Dites la vérité et rien que la vérité ! 😉
Je penses que vous avez mal compris mes propos.
La question était surtout, pourquoi payer pour qqchose de lambda, alors qu’on peut avoir mieux gratuitement et légalement?
Il n y a rien d’illégal de demander à des gens d’un club de prendre des photos pour l’association par exemple.
Pour ma cousine, sans aucune prétention car je trouve mes photos mauvaises, elle m’a dit heureusement que tu étais là, car sinon je n’aurai pas de souvenir 😉
J’ai déjà payé des pro pour des photos lors de mes courses par exemple. Comme je disais, je veux bien mettre de l’argent dans des clichés, mais il faut que ça sorte de l’ordinaire, que la photo soit différente de ce qu’on peut avoir gratuitement. Sinon vu que mon budget est serré, je ne vois pas l’intérêt d’acheter.
A titre d’exemple, j’ai en tête des groupements de photographes accrédité sur des épreuves de rallye. Il y a 20 photographes accrédités qui prennent exactement la même photo, au même endroit et au même instant. Dans ce lot, il y en a qui donnent des photos gratuites, d’autres qui le font pour la presse, ou pour la revente. Pourquoi je devrai payer, alors que je peux avoir exactement la même photo gratuitement?
A côté y a un pro, qui est dans endroit tout seul, unique qui prend un cliché qui sort du lot. Alors là oui, j’irai lui acheter même si j’ai le budget serré. Sauf que les 3/4 du temps cette personne là, est une photographe amateur qui donne ses photos gratuitement.
Ma remarque, c’est surtout que beaucoup de photographes pro se plaignent d’avoir moins de marché à cause des amateurs, mais ils ne font rien pour sortir du lot…
PS : Pour ton blog, si j’en ai l’utilité, oui je serai capable de payer. Mais il faut que ce soit original, mais apparemment c’est le cas, vu les quelques photos que j’ai vu. Et non, vous n’êtes pas en catégorie « bidon » 😉
Mais pourquoi définir la prestation d’un pro comme lambda par défaut ? Comme dans tous les métiers du monde y a des bons, des moyens et des mauvais. Mais si juste parce que vous avez croisé un ou deux mauvais vous justifiez de ne plus jamais payer de photographes, ça me parait un peu léger comme excuse. Après, encore une fois, chacun fait comme il le sent.
Si vous avez déjà eu à faire à des pros, vous savez qu’il est aussi possible que votre demande pose problème ? Dans le monde de la photo, comme dans tous les domaines, les clients ont des requêtes de plus en plus injustifiées et irréalisables. Il faut en être conscient. Certains clients de par leur demande obtienne un bien moins résultat et rendement que s’ils avez laissé leur prestataire libre. La première étape me parait être une remise en cause, avant d’accuser les photographes pros. Soit dit en passant, je ne vois pas quelle prestation serait mieux réalisée à coup sûr par un amateur et ratée par un pro.
Pour votre exemple du rallye, la réponse c’est juste l’éthique. Je comprends qu’il est plus facile de ne pas payer et que c’est très tentant surtout si on vous fourni ce que vous voulez. Mais après est-ce que vous n’entretenez pas ce système aussi. Comment se fait-il que vous puissiez obtenir les photos d’amateurs ? Vous les contactez ? Ils vous contactent ? Les pros vous les connaissez parce qu’ils demandent une accréditation. Mais les amateurs, ce sont des gens du public non ? Donc soit vous les accréditez, soit vous les démarchez, soit ce sont eux qui vous démarchent et là encore niveau éthique c’est discutable bien sûr.
Je comprends qu’on tombe dans la facilité, mais il ne faut pas non plus se trouver toutes les excuses pour le justifier. L’essentiel est de faire mieux, peut-être qu’en discutant avec les pros et en leur disant que leurs photos ne sortent pas de l’ordinaire ça fera réagir. Après pourquoi les mecs se défonceraient si ils savent que quoi qu’ils fassent ils vont se faire passer devant par des amateurs. Peut-être que lors de vos courses, les pros sont aussi des débutants parce que les pros expérimentés ne viennent plus parce qu’ils ne pourront pas se faire payer de photos.
Sortir du lot quand on part avec un handicap c’est aussi compliqué, il suffit de s’imaginer à leur place. Ont-ils des places réservées en tant que photographes accrédités par exemple ? Parce que si ce n’est pas le cas et qu’ils sont gênés dans leur travail par le public ou les photographes amateurs… Je ne cherche à excuser personne, mais il y a souvent une raison à toutes sortes de problème, l’essentiel étant de les analyser à tête reposée. 😉
Mon conseil vous concernant serait de réfléchir à qui de l’œuf ou de la poule…
J’ai déjà vu des organisateurs se plaindre du fait que les photographes ne prennent pas tous les concurrents et on me l’a aussi reproché. Sauf que si on veut faire de la belle photo, on ne peut pas prendre tout le monde en photo, c’est aussi logique qu’impossible. 😉
Content de savoir que je ne suis pas bidon, mais j’ai un boulot à côté qui me permet d’être plus serein que beaucoup de photographes en arrivant sur une compétition. C’est du luxe et tout le monde ne peut pas se le permettre malheureusement et en même temps ça m’empêche aussi de vivre de la photo, ce qui serait très compliqué, même si je ne suis pas totalement bidon. 😉
Bonjour,
Je me reconnais dans l’article, je suis amatrice et je donne toujours mes photos…
Si ce sont des proches, j’ai envie de continuer. Mais pour les autres ? Comment fixer un prix juste sans faire de concurrence aux pros mais à la hauteur de mon petit niveau en photo ?
Merci 🙂
Il ne faut pas non plus se sentir coupable à tout bout de champs, ce n’est pas le propos de l’article. Si vous donnez des photos à vos proches, c’est comme faire profiter son voisin de ses salades (décidément j’en veux avec mes salades…), ça ne porte pas vraiment préjudice au monde de la photo. Tant que c’est dans des proportions humaines du moins.
Quand au fait de vendre régulièrement, si c’est le cas, c’est un statut pro qu’il vous faut non ? Personne n’envisage de durablement jouer les comptables gratuit ou payant en tant qu’amateur. Pourquoi en photo ce serait moins gênant ou grave ? C’est pareil. 😉
Fixer un prix est très compliqué pour un pro alors pour un amateur dont ça ne doit pas être une source de réflexion à la base… encore plus. Mais je préfère un amateur qui, exceptionnellement, va vendre une photo à celui qui va la donner. Parce que le client, quel qu’il soit, sait au moins qu’une photo ce n’est pas un dû gratos. Une photo à un prix.
Petit niveau ou non, il y a un prix à faire valoir, mais je ne peux évidemment pas le déterminer moi-même. Il faut se renseigner et regarder sur le net, on trouve tout plein d’informations.
J’ai aussi écrit un article sur le sujet d’ailleurs : https://mickaelbonnami.com/a-quel-prix-vendre-ses-photos/
Je ne peux que comprendre. Moi j ai eu une demarche pour devenir pro. Se pose la question du statut et pour moi c etait l autoentreprenariat. Probleme on ne peut pas deduire ses frais. Je resume : etre paye 500 eur un week end de shooting dans le sud c est cool mais on ne peut rien deduire ni hotel ni materiel ni repas… et les impots sont pris sur less 500 eur bref je perds de l argent. Bref j ai laisse tombé. A vouloir devenir clean je me creer des problemes. Voula les limites du systeme. Bref j ai pas fais le shooting et je continue ma passion comme ca. Parfois il n y a aucun interets a devenir pro. Quand je fais des photos j essaie de ne deranger aucun pro point. Maintenant si je fais des photos plys belles qu un pro tans pis.
La qualité photo n’a rien à voir avec le statut de toute manière. Être amateur ne veut pas dire être nul en photo tout comme être pro ne veut pas dire être bon. 😉
Heureusement. 😉
Quant au choix du statut, il faut bien le réfléchir en amont pour ne pas risquer de désillusion après. 😉
Merci pour ce commentaire. 😉
Désolé je ne vais pas aller forcement dans le sens de l’article 😉
Tout travail mérite salaire…. Oui mais un amateur il ne travaille pas. C’est du loisir. Et personnellement je ne monétise pas mes loisirs
Si un professionnel n’arrive pas a avoir plus de valeur ajoutée qu’un amateur c’est qu’il n’a pas réussi a anticiper l’évolution de son métier. Il a donc du soucis a se faire. Blâmer l’amateur ne sert a rien. Ils sont plus nombreux que les pros et si ils arrivent à faire aussi bien visuellement qu’un pro c’est la faute des constructeurs qui ont démocratisé les matériels et absolument pas a cause de l’amateur qui l’utilise
Comme pour tout métier il y a un marché. Ce qui fera la réussite d’un photographe professionnel ne sera pas forcement son talent mais la connaissance de son marché et une démarche commerciale en cohérence avec ce marché. On peut influer sur le marché (voir Apple 😉 ) mais il y a des limites.
Le photographe amateur qui se lancera dans le métier se pétera tranquillement la gueule a cause de cette partie commerciale. Très peu y arriveront.
Et le photographe Pro qui n’arrive pas a s’adapter à son marché se pétera tranquillement la gueule aussi et ça ne sera pas la faute des amateurs mais ça sera sa faute a lui car il n’aura pas été capable de s’adapter à son marché. Les temps changent il faut changer avec eux
Et la photo dans tout cela. Pas vraiment d’importance a partir du moment ou l’on parle pognon. L’expérience montre que tous les goûts sont dans la nature et que pour vendre une photos il est préférable d’être bon vendeur que bon photographe
Je sais ça dévalorise un peu le travail photographique. Désolé 😉
Avec ton commentaire, j’ai l’impression d’être un vieux croûton… 🙂
J’ai la trentaine, faut pas m’en rajouter plus sinon je mords.
Alors moi non plus je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi. 😉
Je précise juste que je ne blâme pas les amateurs et justement cet article est là pour les informer. Je le dis plusieurs fois dans le texte.
Pour ce qui est de la concurrence je suis en partie d’accord avec toi, mais pas complètement. Tu sous-entendus que le pro qui se fait concurrencer par les amateurs soit il n’est pas au niveau, soit mauvais vendeur soit il ne cible pas bien ses clients.
Quand tu es pro et qu’un amateur est ok pour faire un reportage pour lequel tu vas faire payer en tant que pro, le client sans éthique le choisira à cause du prix, sans aucune autre considération.
Quand un amateur qui fait des photos pour le club te passe devant niveau accréditation et toi tu reste dans les tribunes, là encore aucun jugement de valeur de travail ou même de prix. La valeur ajoutée du photographe est juste bafouée. C’est un client qui te mets directement ou indirectement de côté pour favoriser un amateur.
Le but c’est d’informer les amateurs de ce que leur gentillesse ou leur naïveté peut comporter comme problème.
En tant que pro je ne vais pas vendre une photo 5€ sachant que mes collègues la vende pour 500€, il faut aussi respecter ses semblables. Je pense que les amateurs peuvent le comprendre aussi.
Maintenant que tu ne te vois pas vendre pour ton loisir, je veux bien, mais dans ce cas il ne faut pas entreprendre une démarche commerciale ou professionnelle et continuer à faire du gratuit. Sinon c’est incohérent et intellectuellement malhonnête non ?
Si demain je fais pousser des salades et que j’en file à mes voisins c’est pas gênant. Si j’entreprends de nourrir toute la ville, je pense que les maraîchers pourront légitimement m’en vouloir et penser que je fais de la concurrence déloyale. 😉
Marrant les salades. Je vais partir de cet exemple ;).
Tu décide de donner plein de salades à ta ville. Le maraîcher il a deux solutions. La première il t’attaque pour concurrence déloyale. Va-t-il gagner ? Pas persuadé. Va-t-il passer pour un con ? Peut être pas mais il risque de passer pour le méchant de l’histoire. Que doit-il faire ? Faire un autre type de salade que la tienne avec un truc particulier et la vendre plus chère qu’avant.
Ensuite le client qui accepte qu’un amateur lui fasse un truc gratuitement alors que toi tu vas te faire payer ce n’est pas un client. Il n’y a pas de marché. Tu pourra le démarcher autant que tu veux. Il ne considère pas ton expérience, ta garantie de résultat, etc. Il ne faut pas s’accrocher à ces clients car ils ne te rapporteront pas de revenu
Ensuite si le gratuit qui a pour but d’attirer le client vers le payant est malhonnête ya du boulot. C’est quand même le modèle le plus rependu sur le net 😉 On peut trouver cela malhonnête mais ça existe et il faut juste faire avec.
Attention je comprends tout a fait ton discours, je comprend tout a fait ton ressenti mais je pense que dans le futur, le seul moyen de vivre de ce métier, sera de proposer des prestations de haut niveau a des gens qui n’ont pas vraiment de problèmes de budget. Tous ce qui est plus grand public va se faire grignoter au fur et a mesure. Ça ne me réjouit pas mais c’est plus un constat
Il y a eu début février une table ronde entre la FNP et des pros et le constat montre que la relation client devient la partie la plus importante. Le fait de faire une belle photo c’est juste « normal ». Ils pointent aussi le fait que ceux qui vont vers le low cost ne résisteront pas
Je suis dac sur la relation client et le fait qu’il est important de bien se vendre. Perso, je ne suis pas dans cette démarche parce que je m’en fou et que je ne mange pas grâce à la photo, sinon j’aurais quelques kilos en moins encore. Mais pour autant, je pourrais, dans ma position, enfler beaucoup de monde et marcher sur beaucoup de photographes. Mais pas question pour moi de faire ça, si je dois leur passer devant ce sera à la loyale et justement parce que mon travail aura été reconnu.
Mais ça ne marche que lorsque le client veut payer. En faisant du gratuit, le choix est vite fait pour beaucoup de gens malheureusement…
Donc oui, il est certain que beaucoup de photographes et des bons vont petit à petit s’orienter du côté du marché prémium et donc des gens qui ont les moyens de se payer des prestations chères et qui le souhaitent. Mais c’est particulièrement triste et je ne suis pas défaitiste pour ma part. Je pense que justement en sensibilisant les gens et donc les amateurs, on peut éviter ce genre de choses.
Parce qu’à terme, si la photo est décidé par un petit groupe de personnes, ce sera la fin de certaines disciplines photographiques. Tout ceux qui ne seront pas dans les clous, seront à la marge. Il n’y a qu’à visiter le salon de la photo pour voir que pas mal de disciplines ne sont pas vraiment représentées…
Bref, on peut faire bouger les choses que ce soit côté amateurs ou pros débutants ou même les clients. J’ai déjà vendu des photos alors qu’il y avait des amateurs face à moi tout en faisant comprendre à la personne que si moi je vends c’est qu’il y a une raison. Et souvent avec un peu d’explication la personne comprend aussi un peu les enjeux et le pourquoi du comment. Ils font toujours appel à des amateurs, je ne leur ait de toute manière pas dit non plus que c’était une pratique abjecte, parce que pour moi chacun fait ce qu’il veut. Mais au moins ils savent pourquoi ils m’appellent. Donc sur cet exemple, je ne perds rien parce que je ne pourrais pas avoir plus, mais c’est le cas juste parce que j’ai réussi à sensibiliser quelques personnes. Mais j’aurais pu être totalement hors jeu à la faveur de photographes amateurs, sans avoir été un peu pro-actif. 😉
D’où mon merveilleux article !!! 🙂 🙂 🙂
« Je pense que justement en sensibilisant les gens et donc les amateurs, on peut éviter ce genre de choses »
Je pense que c’est ce qui nous différencie. Je suis moins optimiste que toi la dessus. Mais je te souhaite sincèrement d’avoir raison 😉
En tout cas ça ne coûte rien d’y croire et même si mon article permet de faire réfléchir qu’une poignée de personnes, c’est toujours ça de pris. 😉
Merci pour cet article plein de bon sens 😉 Il y a un truc qui me fait rire quand les gens me disent « on n’a pas de budget »… alors qu’ils en ont plus que le photographe car, certes, ils sont bénévoles mais à côté ils sont salariés ! cet argument du bénévolat est totalement fallacieux ! Si quand ils retournent au travail le lundi l’employeur leur dit « oh bah moi vous savez, je fais la comptabilité de ma mère âgée gratuitement alors vous pouvez bien faire la compta de l’entreprise gratuitement ! c’est bien le bénévolat, sans cela ma mère âgée deviendrait folle avec ses comptes ! »… hum…
Merci pour ce commentaire. 😉
[…] Si vous ne deviez retenir qu'un seul conseil, ne cédez jamais rien gratuitement (voir article "Donner ses photos ce n'est pas bien grave"). Tout travail mérite salaire !!! Si un client rechigne à payer une photo même une poignée […]
[…] N°1 : Donner ses photos ce n’est pas bien grave […]
Bonjour Mickaël, j’ai fait un lien vers votre article depuis mon blog sur un article TUTORIEL lié aux images (voir lien ci-dessus). Etes-vous d’accord ? Merci pour cette réflexion…..
Oui pas de soucis pour l’utilisation du lien du tuto. 😉
Au contraire même, j’ai fais l’article pour qu’il soit lu par le plus grand nombre.
Merci à vous. 😉
Super article! J’aime les explications simples avec des exemples simples. De plus, cela colle bien pour mes recherches de fin d’année. Merci Mickaël. 😉
Tant mieux si j’ai pu t’aider ou du moins t’aiguiller alors. 😉
Bonne article.
Je voulais vous posez une question. J’ai été contacté par un magazine assez connue, pour peut-être publié 1 ou 2 photos en couv et double page. C’est un honneur pour moi surtout que c’est une association pour la ‘biodiversité’ qui me tient à coeur et connu en france. Ils ne m’ont pas parlé de prix ou quoi que ce soit, juste si c’était possible d’avoir les photos en haute-def, avec bien sûr le nom et des exemplaires envoyés. Bref je suis un amateur passionné, je n’ai pas de numéro de siret ou autre rien quoi, est-ce j’aurai pu quand même demander une compensation financière ? car si ils me paient c’est un peu comme du ‘noir’ pour une association de cette ampleur. Le magazine est vendu uniquement sur le net je crois le prix est assez dérisoire, je me dis que malgré tout ils ne sont pas des ‘gros’ voleurs même si… Je vois ça comme un ‘don’ pour ces animaux que j’aime tant, car ils font un gros boulot de protection derrière.
En tout cas je me suis emballé trop vite, j’aurai peut-être dû lire un peu partout, mais je voulais être vite réactif dans le cas où ils trouveraient une autre personne (ce qui est peut-être le cas aussi), rien n’est fait. Si il y a une prochaine fois, avec eux ou un autre magazine peut-être que dois-je dire, sachant que je n’ai pas de statut, et comment évaluer le prix d’une photo ? (bien sûr pour la couv c’est plus cher, suivant aussi la taille de l’entreprise) mais j’ai aucune idée de barême.
Merci beaucoup pour ta réponse, et bonne continuation.
Avec les associations c’est toujours délicat. Après faut toujours signer un papier pour céder les droits parce que maintenant qu’ils ont la photo, ils en font ce qu’ils veulent. Pour vendre occasionnellement pas besoin de statut, en revanche au-delà oui sinon c’est du travail au noir en effet.
Voici un article qui peut t’aiguiller : https://mickaelbonnami.com/comment-devenir-photographe/
Après attention à ne pas faire du gratuit juste pour la gloire, en face de toi y a peut-être quelqu’un qui vends même pas très cher mais qui essaye d’en vivre ou de faire respecter son travail. 😉
En tant qu’amateur tu parfaitement vendre les droits de tes photos à une association,je dis bien les droits et tu les déclare sur ta feuille d’impôts,comme cela cela fait un peu moins de tort à des proff qui en vivent,tu comprends et qui payent des charges et des impôts,l’erreur est de donner ce qui un jour va se retourner contre toi,tu ne seras pas le premier
Le problème c’est qu’il y a des situations où on ne demande pas une photo artistique, réfléchie, pensée, travaillée. N’importe qui avec un reflex peut faire une photo de mariage de qualité largement suffisante pour son utilisation. Peut-être qu’un professionnel de la photo de mariage verra nombre de défauts, mais les mariés, eux, en seront satisfaits. Il n’y a pas vraiment à être d’accord ou pas avec ça, les appareils photo sont en vente libre et les tutoriels sont sur Internet. Si je fais du covoiturage avec la voisine pour emmener nos fils au sport le mercredi et le samedi, est-ce que je vole le travail des taxis ? Tant qu’on n’a pas une vraie valeur ajoutée à apporter, dans un domaine accessible au plus grand nombre, c’est difficile de faire payer pour le service. C’est un peu la faute à personne.
Si tu fais du covoiturage ou que tu fais des photos de mariage pour un ami ça ne pose aucun problème tant que tu ne vends pas une prestation. Mais si tu proposes tes services à des gens gratuitement, forcément tu portes tord à d’autres. Si demain tu soignes les gens gratos, les médecins perdront en clientèle et ainsi de suite…
Quand à la qualité d’une photo, tout est relatif, énormément de gens regrettent aussi après coup de ne pas avoir fait appel à un professionnel plutôt qu’aux possesseurs de réflex. Bien qu’ils soient content dans un premier temps… La qualité et la prestation, c’est ça la valeur ajoutée d’un pro. Ce que tu ne pourras faire même avec le meilleur des matos, sauf si tu es un photographe confirmé.
,En ce qui concerne la photo de mariage qui réunit la majeure partie des difficulté de la photo de reportage,il ne faut pas perdre de vue que le maître mot est concentration maximum pour ne rien louper des événements qui vont très vite,tout en conservant le sourire et la courtoisie avec tout le monde et ça ce n’est pas facile,le cadrage,la compo ,la gestion de la lumière tout cela doit se faire très vite,sans réfléchir trop longtemps pratiquement d’instinct en tout cas c’est comme cela que je travaille,il ne faut pas croire que les mariés ne verront rien,peut être pas sur le coup encore sous l’émotion du mariage mais après cela changera,le mariage c’est du stress donc pour le gérer cela demande un bon entrainement,car on voit de tout comme situation dans un mariage et ce n’est pas le boitier qui fait le photographe bonne journée
Merci. C’est mis dans mes favoris 🙂
Ca marche aussi. 😉
Sinon il suffit juste de cliquer sur « Oui, j’aimerais recevoir votre Bulletin » sur l’onglet newsletter..
Bonjour,
Je suis passionné de photos et je suis amateur. Je comprends parfaitement le point de vue exposé par l’article. Toutefois, comment je fais moi, qui ait juste envie de voir une de mes photos publiée dans un livre ? Mon plaisir est de me dire que des centaines de personnes pourront voir ma creation avec mon nom dans la legende, et meme si j’ai conscience que la maison d’édition se fera de l’argent un peu sur mos dos. A part gratuitement, je ne vois pas une maison d’edition payer pour un cliché (aussi bon soit il) d’un amateur. Soyons lucide, les entreprises (je travaille en SSII et je vois bien les mentalités) chercheront toujours le pretexte pour payer le moins cher voir pas du tout. Et ce pretexte est que je suis amateur, et le pouvoir de publication est celle des maisons d’editions, mes convictions n’y changeront rien. Que faire ? C’est une question sincere. Je cherchais a donner qques clichés, et en lisant votre article je me suis ravisé, car effectivement je me disais que s’ils se font du fric sur mon dos, ce n’est pas grave, mais par contre, effectivement, enlever le pain de la bouche des pros pour qui ce n’est pas facile en ce moment est plus important. Du coup, je me suis dit que je continuerai a aller sur les sites de critiques photos amateurs ou, la, les gens voient les creations et ne sont la que pour le plaisir et pas pour l’argent.
Merci pour le commentaire. 😉
Alors déjà un amateur peut très occasionnellement vendre une photo, c’est aussi valable pour d’autres trucs que la photo. Y a une case autres recettes ou un truc du genre sur chaque feuille d’impôt. Ensuite si on veut vos photos pour des livres, rien ne vous empêche de prendre un statut professionnel, y a rien de compliqué dans cette démarche, surtout qu’aujourd’hui on est bien mieux informé. Si vous souhaitez faire de la photo avec plaisir, rien ne vous empêche de créer un site, un blog ou de fréquenter les forums photo où vous aurez sûrement plus de « vues » que dans un livre, à moins que ce soit un livre à gros tirages bien sûr. Les maisons d’édition, si personne ne leur donnent gratos des photos et bien comme tout le monde ils payent pour un service. Si tout le monde se met à donner son travail, on est mal. Si demain, je fournis une prestation gratuite en concurrence de votre entreprise, je pense qu’elle ne fera pas long feu sur le marché. Des tas de gens savent très bien y faire pour pleurer et expliquer que le budget communication ou photo est de 0€, mais c’est souvent faux et archi faux. Et si au lieu de donner les photos vous demandez une petite compensation, on saura vous dire qu’il y a mieux et gratuit ailleurs, donc niveau fierté c’est pas ce qui se fait de mieux. 😉
Mais les moyens de mettre en avant ses photos aujourd’hui sont très simples d’accès, ce serait dommage de s’en priver. 😉
Oui, j’en suis arrivé à la même conclusion en poursuivant ma reflexion. Mais comme je ne veux pas être qualifié de PRO, pour plusieurs raisons et qu’effectivement je ne veux pas participer au sabordage du metier, je continuerai sur les sites de photos amateurs. Comme je l’ai dit je suis ingenieur en SSII, et quand je vois les delocalisations en Inde pour du bas coup (meme pas gratuit) qui provoquent des difficultés pour nous ici, je n’ai pas envie de faire la meme chose aux photographes pros que je respecte. Meme si dans ma profession, les clients commencent a exiger à ce que les developpements revienent en France car le code est mieux fait (et oui, un vrai PRO a un cout, mais on sait pourquoi)
J’ai pris un statut pro pour justement ne pas travailler au noir et pouvoir répondre favorablement à quelques demandes. J’aurais pu ne pas le faire, mais il m’importait à moi aussi de ne pas concurencer déloyalement des gens qui vivent de la photo. Ce qui ne veut pas dire qu’on doit accorder constamment la priorité aux pros ou qu’ils ne peuvent pas être remis en question. Bien au contraire, ce serait même profitable. Mais de nos jours beaucoup d’entreprises ou d’institutions se servent du rêve de gloire et de reconnaissance qu’on a tous plus ou moins pour exiger de nous du gratuit. Et de mon expérience et de ce que je sais, le gratuit ne rend jamais service à celui qui cède ses photos.
Je vous invite à faire un petit tour de mon blog, je suis sûr que d’autres articles dans la même veine seront succeptibles de vous intéresser. 😉
Vous pouvez utiliser le moteur de recherche ou cliquer sur une des catégories d’article. N’hésitez pas non plus à vous inscrire à la newsletter pour être tenu au courant des sorties d’articles. C’est rapide, simple et gratuit. 😉
de toute façon il y à des bon et des mauvais partout et le monde de la photo ne fait pas exception encore que ceci est très subjectif quand à l’appréciation d’une bonne ou d’une mauvaise photo et la place à beaucoup d’interprétation,amicalement
De toute façon,même en étant amateur,si une personne ou une société est intéressé par votre travail et désire l’acquérir je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas rétribution car de toute façon si il les veut c’est qu’il en à besoin,et tout travail mérite salaire,en tout cas c’est mon avis,cordialement
Merci pour votre réponse Michel et bonne continuation.
Cordialement.
Vous voulez avoir une idée des cessions de droits sur vos photos suivez le lien
http://www.applications-services.com/data/gnpp/images/BAREMESINDICATIFSGNPP.pdf
après cela se négocie au cas par cas ,mais donner revient à scier la branche sur laquelle on est assis,d’autant plus que rien ne se donne maintenant,en tant que artisan photographe,je suis payé pour effectuer un reportage photo,mais lors de la signature du contrat de reportage les termes sont clairs et fixé,les photos doivent servir pour l’usage indiqué tout autre usage tel que vente,ou autre est interdit sans l’autorisation écrite de l’auteur,car je conserve les droits moraux,je suis d’accord avec Mickaël en ce qui concerne le statut prof,la plupart des photographes sont dans ce cas en devenant pro,à la base ils sont amateur mais après plusieurs années d’expérience ,il y en à qui se décide à franchir le pas,après c’est le client qui choisit son photographe car c’est surtout le style qu’il choisit,amicalement
Merci Michel pour ce renseignement, il donne déjà un ordre d’idée.
Bonne continuation.
Bonjour à tous et merci pour cette publication,
Je suis tout à fait d’accord avec vous, néanmoins, me plaçant du coté des amateurs, je me permets de vous poser la question suivante :
comment et combien peut on évaluer nos photos ?
Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à estimer mes photos….Jusqu’à maintenant le problème ne se posait pas, mais depuis 2 jours des personnes me demande des photos. N’étant pas professionnelle, j’ai décidé de donner mes photos…… »attendez avant d’hurler »…..lol en mettant les points suivants en avant dans les mails que je reçois ….
* ne pas revendre mes photos,
* me faire de la publicité,
* et accepter le fait que je mette un copyright sur mes photos sous entendu (et le laisser (pas spécifier, peut être faudrait-il que je le précise)).
Je pense que bon nombre d’amateur doivent être dans mon cas alors n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
J’ai la même passion que vous, mais comme vous le dite pas le professionnalisme puisque je n’ai pris aucun cours, ni aucun diplôme, juste une formation autodidacte.
Merci de me dire la conduite à tenir pour ne pas porter préjudice aux photographe professionnelle et encore merci pour votre article.
Être pro ne veut pas dire avoir pris des cours etc… Avant d’être pro j’étais comme vous, c’est à dire amateur. C’est le statut légal qui fait la différence et non le matos, la formation ou le talent.
Mon article explique que donner ses photos ne mène à rien et il y a des chances pour qu’on ne vous fasse jamais de pub et quelque part la pub ça sert quand on veut vendre et pour vendre faut être pro. Si vous souhaitez vendre, il vous faut prendre un statut pro, il suffit pour cela de s’adresser aux impôts.;)
C’est le meilleur moyen de ne porter préjudice à personne si vous souhaitez vendre des photos. J’ai un article explique comment devenir photographe sur le blog, il suffit d’utiliser le module de recherche.;)
Tout d’abord, merci de la rapidité de votre réponse.
Néanmoins, je ne sais pas si j’ai le potentiel d’être photographe pro….. Je suis encore en cours de formation à travers tous les sites que je peux trouver sur le net.
De plus, je suis en arrêt maladie depuis plus d’un an et je ne PEUX
recevoir aucune rémunérations durant cette période sous peine de perdre mes allocations. C’est pour cela que j’ai décidé d’utiliser mon temps pour me perfectionner dans ce domaine pour faire une « éventuelle » reconversion.
J’ai bien compris que pour ne pas faire d’ombre au professionnels, il faut devenir professionnel afin de vendre ses photos. Néanmoins, on ne décide pas d’être professionnel sur un coup de tête, il faut y réfléchir et savoir si on en a la « CARRURE »….lol
En attendant d’en avoir les capacités, qu’en est-il des amateurs? Peuvent-ils vendre leurs photos et combien??? comment estimer le prix d’une photo? Doit-on laisser le copyright ou pas?
Pouvez-vous me répondre ou m’indiquer ou je pourrais trouver ces réponses?
Encore merci pour vos réponses, vos articles et tous les renseignements que vous « donner » gracieusement.
Bonne continuation et à bientôt
AVM-PHOTOS.
Agnes MONESTIE
PS : Je suis sur votre forum et je trouve vos leçons de photos TRÈS TRÈS bien faites. J’en suis à la leçon 4 et je n’avait jamais trouver d’explication aussi limpide…. Encore merci pour tout cela
La question à se poser c’est pourquoi vouloir être amateur mais vendre des photos ? C’est une mauvaise vision du monde de la photo qui est encore trop pris pour un simple loisir. Si j’étais boulanger amateur et que je souhaitais vendre du pain n’importe qui me dirait que je peux pas parce qu’il faut être boulanger pour avoir le droit.
Le copyright c’est obligatoire qu’on soit pro ou amateur. 😉
Merci pour vos réponses,
Pour moi être amateur, c’est ne pas avoir les connaissances suffisantes pour être reconnue comme un « BON » photographe (le bon étant trés subjectif puisqu’il dépend de l’oeil du photographe et du ressenti du client).
Et pourquoi vendre, tout simplement pour éviter de « DONNER »…..lol
C’est pour cela qu’il serait intéressant de savoir comment un photographe amateur peut faire pour satisfaire des personnes lui demandant ses photos sans porter préjudice aux photographes professionnels. Bien sûr il s’agit là de reportage photos « NON COMMANDER » par qui que se soit, mais fait par le photographe pour s’entraîner et se faire connaître.
Encore merci à tous de vos réponses
Si les personnes se servent des photos en dehors du cadre personnel il y aura forcément préjudice à un moment donné. 😉
Être amateur c’est ne pas avoir un statut de pro. Et comme dans tous les métiers on peut être pro et sacrément nul.
Je rejoins certains commentaires sur le fait d’avoir le sens du cadrage et un tas de chose que l’on doit connaitre dans le monde de la photo,,ce n’est pas parce que l’on à la voiture à Loeb que l’on va être premier à un rallye de même ce n’est pas parce que l’on à le dernier des APN que l’on va faire des tofs extraordinaires,d’autre part il est prouvé que 80 % des gens possédant un reflex ne se servent que 20¨% de leurs possibilités, de plus si la majorité des gens parlaient de ce qu’ils savent et posent des questions sur ce qu’il ignore cela irait surement mieux voila je crois que tout est dit à bon entendeur
Un bon article qui me permets d’approcher partiellement le monde de la photo
Tant mieux alors. Merci. 😉
Parfaitement d’accord avec votre article.. Et celà que ce soit au niveau de la photographie, mais aussi de l’illustration et du graphisme ..
A très bientôt .. Nath
Oui tout à fait, je parle de photo parce que c’est un peu le sujet de mon blog, mais d’autres domaines connaissent les mêmes soucis. Après l’illustration et le graphisme font aussi partie des domaines qui se « moquent » de la photo et des photographes malheureusement…
Merci pour le commentaire. 😉
Aloha à vous,
je comprends parfaitement votre démarche dans le sens où c’est votre métier et votre salaire qui en dépendent de ces « dons de photos » mais malheureusement vous ne pouvez pas empêcher les gens de continuer ainsi!!! Pour la simple raison que maintenant n’importe qui peut faire des photos de qualité tant le panel d’appareils photos est sans limite (reflex numérique, bridge, compact et même les téléphones portables!!!!).
Avant le numérique, le « don de photos » était plus rare car coûteux avec les pellicules et les développements. Moi-même, j’ai fait « profiter » bon nombre de personnes de mes photos « gratuites » via un blog (http://stephanois911.skyrock.com/) car je ne concevais pas de faire de l’argent sur une passion! Et comme dans tous les métiers, il y a une concurrence déloyale faîtes par des amateurs bénévoles, des professionnelles amateurs, des professionnelles arnaqueurs et des vrais pro!!!
Qu’est ce qui fait que les « bons » existent…la reconnaissance par le bouche-à-oreille et je n’en doute pas que vous en faîtes partie!!!
Hélas il faut avancer avec son temps tout comme pour les vidéos!!! Et j’ai peur pour vous que cela ne s’arrange pas à l’image des journaux papiers qui surfent plus sur le net que dans les kiosques ou les tablettes…
En tout cas je vous souhaite bon courage dans votre entreprise qu’est la photo.
Amicalement.
Eric Lévécot
Justement je ne vis pas de la photo parce que c’est une mission très compliquée aujourd’hui. J’ai un métier à plein temps et la photo vient en complément, mais reste avant tout une passion. C’est une erreur de croire que tout le monde fait aujourd’hui des photos de qualité parce que le matériel s’est démocratisé. Un appareil pro dans les mains d’une personne qui ne sait pas faire de photo ça ne donne pas de résultats magiques, loin de là. Le but de mon article est justement d’expliquer que même si c’est une passion et même si on est un pur amateur, il ne faut pas pour autant se lancer dans le gratuit et concurrencer déloyalement des pros. Et pire, il ne faut pas laisser croire que le gratuit c’est la normalité. Le problème c’est que c’est aujourd’hui bien présent dans les têtes et pour preuve vous avez ce discours que l’on entends très régulièrement. Et vous dites aussi que le numérique c’est moins cher et là encore c’est faux. C’est plus rapide, plus facile de transmettre des photos, mais pas moins cher pour quelqu’un qui a une utilisation professionnelle de son matériel.
Maintenant des pros y en a plein, on les admire, on les aime, mais combien vivent de la photo aujourd’hui ? Le savez-vous ?
Qu’un photographe comme moi ne vive pas de la photo, ce n’est pas bien grave d’autant que ce n’est pas mon activité principale, mais parmi les grands noms que vous admirez, il y a sûrement quelques photographe qui galèrent pas mal pour boucler les fins de mois.
Le monde de la photo finira bien par se relever, mais pour cela il faut une prise de conscience générale de la part des photographes bien sûr, mais aussi du public qui aujourd’hui est intéressé par la photo, s’équipe en matériel et souvent plus qu’un pro, mais qui malheureusement n’a aucune conscience de ce que représente la photo. D’où mon article pour expliquer un peu les coulisses. 😉
Et je ne crois pas que beaucoup de métiers peuvent se targuer d’avoir la concurrence d’amateur qui bosse gratuitement. Je suis dessinateur industriel et j’ai encore jamais vu un passionné de dessin technique me concurrencer parce qu’il a acheté les logiciels, contacté mes clients et leur fourni des dessins approximatifs. 😉
Je lis plus haut :
« Pour la simple raison que maintenant n’importe qui peut faire des photos de qualité tant le panel d’appareils photos est sans limite (reflex numérique, bridge, compact et même les téléphones portables!!!!). »
Vous pensez donc, cher Monsieur, qu’appuyer sur le déclencheur d’un appareil suffit à faire une photo de qualité….!!! Quid des réglages, du cadrage et autres objets de réflexion qui font la différence entre le hasard et le talent… Drôle de remarque pour le « passionné » de la photo que vous prétendez être.
Cependant, à la lueur des photos postées sur votre blog (oui, quand on met un lien, il faut en assumer le contenu), je suis moins étonnée. La technique ne semble en effet pas être une de vos priorités (dommage, il y a désormais des cours photo encore plus accessibles que tout le « panel d’appareils » énuméré par vos soins) et je comprends bien que vous ne conceviez pas de vendre de telles photos.
Mais si « avancer avec son temps » signifie pour vous : donner une 2CV pour désinciter l’achat d’une Audi TT, continuez donc à faire « profiter » de vos photos « gratuites ».
hé ! ma couille faut pas jouer sur les mots, une faute HD par définition il est question de format et par conséquent tu peux faire une photo mauvaise mais de bonne qualité :’)
Dans son discours il n’était pas non plus question de technique photographique, mais manifestement dans la hiérarchie il y a amateur -> pro -> pro talentueux
Malheureusement pour vous le haut panier des amateurs empiètes sur les pro lambda et donc suffit pour des consommateurs à satisfaire de faire le choix entre ne pas lâcher 800boules pour une séries de photos et de les demander gratuitement à un amateur parmi ces proches relativement compétent.
En conséquence sachez tirer de la magie dans vos clichés pour faire la différence et pas faire les vieux rabougries conservateurs » ILS NOUS VOLENT NOTRE TRAVAIL »
Soyez bon.
Message un peu bizarre, mais je vais y apporter une réponse tout de même.
Les amateurs ou pros qui donnent leurs photos portent préjudice à TOUS les photographes, pas juste les débutants ou les moins bons. Il est évident que ces derniers sont les plus impactés, mais ce ne sont pas les seuls. Ce sont aussi les clients qui enregistrent dans leurs têtes qu’une photo vaut 0€.
Pour ma part, je ne suis pas vieux, je ne suis pas non plus rabougrie et encore moins conservateur. 😉
Un article que j’ai lu avec la plus grande attention!
Ton expérience est la bienvenue, lol, et je vais être sur mes gardes si un jour le club de foot de mes jumeaux me demande de faire des photos de match!
Bravo pour ces articles , si bien ecrits et passionants!
Merci d’avoir pris le temps de tout lire. 😉
Et si je peux donner un peu de matière pour réfléchir c’est tant mieux. 😉
Tout à fait d’accord avec toi. Je me suis fait arnaquer à mes débuts par une association qui m’a proposé de faire des photos gratuitement, j’ai dit oui en leur précisant que c’était pour me lancer. L’année d’après rebelote, ils me redemandent, je leur donne un prix dérisoire, limite genre 50 euros pour la journée, et hop, bye bye, on m’éjecte.
Tu n’es pas un cas isolé malheureusement et en photo rien ne m’étonne plus. Merci d’être passé. 😉
Mais de rien, c’est toujours un plaisir de te lire !!! Et cela me permet de mieux connaître le monde de la photo en même temps. :*
Faut pas que je me relâche alors. lol
Bravo !!! Encore un bel article et toujours que du bon sens….. 😉
J’essaye en tout cas. 😉
Merci d’être une fidèle lectrice de mon blog !
bravo pour ce texte j’adhère d’autant plus que dans mon domaine le photojournalisme il est de plus en plus courant d’entendre que l’on peut avoir des photos qui ne coute rien, que les budgets photo sont « tellement limités » que les rédacteurs en chef essayent par tous les moyens d’avoir des photo gratuitement, je connais même (mais chut) des journalistes ou considérés comme tels qui donnent les photos qu’ils font en même temps que leurs articles sans penser une seule seconde qu’ils tuent le métier de leurs confrères journalistes aussi mais photographe. ne jamais oublier que la presse sans les photos n’est rien. Un conseil adhérez à la PAJ (photographe auteur journaliste) nous sommes très actifs pour défendre notre métier avec un cotisation annuelle dérisoire (20 euros) leur site http://www.paj-photographe-auteur-journaliste.org
Bon courage et vive Munier (LOL)
Merci pour ton avis. 😉
Et en effet à partir du moment où on arrive à avoir du gratuit et bien on ne veut plus payer ensuite pour des photos. Et des journalistes qui viennent faire un papier et des photos avec un compact, j’en vois régulièrement. Et la qualité fait très peur… Pire encore, comme les journaux ne mettent plus des copyrights et légendes vérifiées on se retrouve avec de la mauvaise information, voire de la fausse information. Ce qui est assez grave je trouve. Je vais étudier cette année l’éventualité d’adhérer à un organisme tel que la PAJ.
Ca pourrait faire l’objet d’un article d’ailleurs. 😉
Bonjour,
Je comprends parfaitement votre point de vue. J’ai fait pendant des années des photos pour le club d’athlétisme d’Annecy. Je vais vous expliquer mon point de vue.
Dans un club sportif amateur, la très grande majorité des dirigeants, encadrants, administratifs sont bénévoles. Lorsqu’on m’a demandé de faire des photos pour le club j’ai accepté. 1) parce que j’aimais ça. 2) Parce que c’était le club qui payait les photos (je les faisais tirer en double : un exemplaire pour moi, un pour le club). 3) parce que j’étais de tous les déplacements et que tous mes frais (déplacement, hôtel, repas) étaient pris en charge par le club.
Donc, bien sûr je n’étais pas payé mais comme les athlètes, officiels et dirigeants du club je bénéficiais d’avantages en nature.
D’autre part, je suis dans le milieu de l’athlétisme depuis plus de 40 ans. Je n’ai jamais vu Annecy recourir aux services d’un photographe pro. Faute de moyens. Beaucoup de clubs peinent à boucler leurs budgets. Ils ne peuvent dépenser plus que leurs recettes (essentiellement des subventions et les licences). Dans beaucoup de clubs les déplacements se font en voiture bénévolement. Concurrence faite aux compagnies de transport ! Mais sinon les jeunes ne peuvent participer aux compétitions !
J’espère que vous comprendrez que le bénévolat peut et doit coexister à côté de pratiques professionnelles. Sans ce bénévolat il n’y aurait pas de clubs et donc pas de marché pour les photographes ni pour qui que ce soit.
Bien amicalement.
Didier
Je ne suis qu’en partie d’accord, je pense que trop souvent on se retranche derrière le manque d’argent. Parfois les clubs ne font pas les choses correctement et pour être régulièrement dans ce milieu sportif, j’ai des tas d’exemples. Ensuite mon article ne concerne pas que les clubs sportifs, c’est un exemple juste. J’entends régulièrement des entreprises commerciales me dire qu’il n’y a pas de budget pour des photos. Et je ne suis pas le seul à l’entendre.
Le bénévolat c’est super, jusqu’au moment où il se transforme en travail au noir et ça je ne le cautionne pas personnelement. Après, comme je le dis dans l’article, je ne blâme personne loin de là. Mais si par exemple depuis 40 ans vous rendez service à votre club, il est certain que personne ne réfléchira à un budget photo pour un photographe pro. Embaucher un photographe pro pour réaliser une affiche par exemple, ne coûte pas forcément un bras juste parce que c’est un pro. Et il est toujours possible de négocier des choses comme la possibilité de vendre des photos des enfants aux parents par exemple, etc…
Mais ce qui importe avant-tout, c’est au moins de se poser la question et de réfléchir à ce qu’il se passe en acceptant de travailler gratuitement. 😉
Devant les tarifs exorbitants des professionnels, il est logique que les amateurs (souvent éclairés) proposent gratuitement leur services à leurs proches. Exemple : les mariages !!! L’amateur éclairés fait 500 photos de très bonne qualité. Attention !! : je parle d’un amateur qui maitrise l’éclairage, la cadrage, la profondeur, le cadre. C’est un défi et un plaisir. Et en même temps il y a l’authenticité.
Quant au professionnel ! Il a difficilement 3 missions dans le mois ; il faut donc qu’il se fasse un salaire en 3 missions. Donc le tarif fourchette basse c’est 700 euros dans la fouille par mission pour avoir de quoi vivre. Il ne vole personne, sauf que le salarié client est payé pour 35 h par mois et non 3 missions. Le professionnel fait un « book » de 25 photos, et vend tous les suppléments et garde la main avec tous le retirages en conservant les originaux. Grâce à mon expérience, j’ai couvert plusieurs évènements pour le plaisir. Et tous les participants ont pu recevoir des centaines de clichés « haute définition » qu’ils ont pu tirer comme ils le voulaient.
Je ne vois pas la logique là-dedans…
Donc comme il existe des voitures hors de prix, il est normal d’en voler dans la rue ?
Personnellement, 700€ pour un mariage je ne trouve pas ça cher. Il faut voir le travail qu’il y a derrière aussi… C’est un peu bête de comparer le travail d’un salarié et d’un photographe en disant que l’un a 3 missions alors que l’autre bosse 150h (et non 35h) par mois. Sur un mariage, le gars va bosser au moins 4 à 5h le jour J et au moins autant pour proposer ensuite les photos aux mariés. Donc déjà même si la personne ne fait que 3 missions, il y a derrière une bonne trentaine d’heures de boulot. Faut aussi ajouter le démarchage, les discussions avec les mariés, etc… Quand au fait de se mettre 3 fois 700€ dans les poches, ce n’est de toute manière pas du net, les mecs payent du matériel, des déplacements et des impôts et charges… Comme toute personne qui bosse quoi… Donc ça ne fait certainement pas 2100€ net au final, mais je laisse les fans de compta faire ce calcul.
Quant à supposer que la personne ne fait que 3 missions par mois, c’est un peu simple non ? Je ne crois pas que les photographes de mariage, ne font que du mariage… Il me semblent que beaucoup proposent du portrait, des photos de familles, de couples et bien d’autres choses. Ce qui fait du coup pas mal de prestations au mois pour autant de temps passé.
Sinon au passage, mon article parle des photographes en général et pas seulement des photographes de mariage. Ce n’est malheureusement pas le seul domaine où les amateurs font du tord aux pros, que ce soit conscient ou non.
Maintenant, visiblement vous êtes amateur et vous faites l’apologie du travail au noir en disant en plus que vous faites du meilleur boulot que les pros. Je vous en remercie parce que du coup vous êtes un excellent exemple de ce que j’illustre dans mon article. 😉
Je ne ferais pas changer de position des gens avec un avis aussi tranché que le votre, mais si mon article peu faire réfléchir dans le bon sens des gens qui ne sont pas encore enfermé dans votre croyance, alors c’est gagné pour tout le monde.
je ne peux qu’approuver ces propos qui ne sont en somme que du bon sens,chose qui manque cruellement à beaucoup de personne à ce jour,bonne journée
Merci pour le commentaire et n’hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter. 😉