Aujourd’hui, on va parler de l’éthique du photographe ! Vous le sentez le sujet houleux ? 🙂
L’éthique est une notion subjective, mais c’est un sujet important en photographie. Enfin surtout pour celles et ceux qui en ont un minimum en stock. Les personnes qui marchent sur l’éthique à longueur de journée, ne se préoccupent pas vraiment de tout ceci. 🙂 🙂 🙂
Dans cet article on va voir ensemble pourquoi l’éthique du photographe est malmenée et pourquoi c’est d’autant plus vrai de nos jours.
Il y a certains travers dans le monde de la photo qui me dérangent et qui peuvent poser des soucis au-delà de la simple morale. Mais je vais vous parler de tout ça dans l’article qui suit.
Bonne lecture !!!
Cet article va piquer un peu, mais c’est pour la bonne cause ! 🙂
L’éthique du photographe !
Si j’étais cynique, je me poserai même la question de savoir si éthique et photographe peuvent aller de paire. 🙂
Heureusement la réponse est oui ! Même si l’éthique est souvent mise à mal… Certaines personnes se donnent même du mal pour éclater cette notion. 🙂 🙂 🙂
Comme toujours sur ce blog, je ne vais pas pointer du doigt des personnes, sans me remettre un minimum aussi en cause ou vous parler de mes propres défaillances. Critiquer c’est très bien, mais être capable de faire son auto-critique, c’est encore mieux. 😉
Les principales choses qui me dérangent en terme d’éthique en photographie, c’est le mensonge autour de ses propres photos, les personnes qui utilisent ou copie sans vergogne le travail des autres et les photographes prêts à faire n’importe quoi pour les besoins d’une photo.
On a déjà un beau panel là non ? Je vais vous dire plus bas ce qui me gène vraiment dans ces types de manques d’éthique, avec des exemples concrets.
Mais si vous aussi vous avez des propositions de manque d’éthique à me faire, dites-le moi dans les commentaires. 😉
Il n’y a plus d’éthique, on marche sur la tête… 🙂 🙂 🙂
Photographier est un mensonge !
Une des composantes principales de la photo, c’est de raconter une histoire et donc de mentir si on le souhaite. Mentir, ne veut pas forcément dire trahir ses lecteurs, mentir c’est juste détourner un propos, dire l’inverse, détourner l’attention, etc…
Quand je fais une pose longue qui donne une impression de douceur, alors que je suis sur une plage balayée par une tempête, c’est du mensonge ! Mais c’est pour la bonne cause et pour proposer une ambiance qui me plaît, vous l’avez compris. Mais quand je raconte l’histoire de ma photo, je décris la tempête bien sûr, je ne la nie pas. Je ne trompe personne sur la réalité !
En photo, on propose ce que l’on souhaite et comme on le souhaite, il n’y a aucune règle. Donc on peut mentir ou travestir une certaine réalité sans aucun souci et surtout sans mettre à mal la fameuse éthique du photographe.
En revanche, le photographe qui ment sur sa photo ou sa réalisation, c’est une toute autre histoire…
Ce sera par exemple le photographe qui va jurer avoir passé des heures sur un spot photo pour capter la plus belle lumière du coucher du soleil. Alors qu’il aura utilisé la fonction remplacement du ciel sur Luminar depuis son PC. Que l’on remplace un ciel, personnellement je ne suis pas du tout fan, mais ce n’est absolument pas interdit ni un problème. Ce qui me gène, ce sont les personnes qui ne l’assument pas et mentent sur leur propre production photographique. 😉
Dans la même catégorie, on trouvera aussi des photographes qui vont faire croire qu’il ont trouvé un super spot photo à force de recherches et de nombreuses heures de marches. Généralement, ces personnes ont gratté à toutes les portes pour profiter des photographes qui partagent gentiment et innocemment leurs spots, sans même leur rendre un minimum hommage par la suite. Je suis sûr que vous en connaissez des comme ça… 🙂 🙂 🙂
Même si l’ambiance semble paisible, c’était la tempête dehors… Il n’y a qu’à voir le sable qui a été soufflé sur la plage, laissant des cailloux sur de petits monticules de sable.
S’inspirer n’est pas voler !
S’inspirer d’une photographie ou du travail d’un photographe, je trouve ça très bien et même sain dans une certaine mesure. A condition de ne pas franchir une certaine limite. Évidemment, les personnes qui ne disposent pas du kit minimum de l’éthique du photographe, fracassent ces limites allégrement. 🙂
On va trouver des personnes capables de passer dans les mêmes lieux, suivre les mêmes sujets, etc… J’ai même déjà vu des photographes capables de se positionner tout proche de vous, pour être bien sûr d’avoir une chance de faire exactement la même photo. Certaines personnes n’hésitent pas à copier totalement une photo ou le travail d’un photographe. Je trouve ça un peu pathétique, mais c’est un fait ! Certains photographes découvrent du jour au lendemain de vrais copycat de leur travail.
Bien sûr, il y a l’étape supplémentaire qui consiste à directement piquer les photos d’un photographe pour s’approprier ensuite des louanges immérités. Ça vous semble sûrement fou, mais ça arrive plus souvent que vous ne l’imaginez… Combien de comptes sur les réseaux sociaux essayent de capter des abonnés en créant des profils qui mettent le doute dans la tête des fans de tel ou tel photographe ? Combien de personnes participent à des concours photo avec des photos qui ne leur appartiennent pas du tout ? Je vous l’ai dis, c’est pathétique…
Mais certains vont même jusqu’à utiliser ces photos sur leur propre site web pour faire la promotion de leur travail. Je vous ai dit qu’il y avait des dingos prêt à exploser toute éthique du photographe ??? 🙂 🙂 🙂
Dans le créneau « éthique du photographe défaillante », on va aussi trouver les personnes qui ne vont pas hésiter à traverser le monde pour les besoins d’une photo. Même si on n’est pas sur du pur copiage, j’ai personnellement beaucoup de mal avec ça… Ce côté consommateur du photographe me pose vraiment souci. Il suffit qu’une photo d’un photographe un peu connu fasse le buzz ou qu’un événement particulier se produise, pour que de nombreuses personnes partent au même endroit pour tenter de faire le même type de photos.
On le voit actuellement avec le volcan en éruption en Islande, où de nombreux photographes sont partis à toute hâte pour le photographier… ou même pour envoyer un drone dans la lave. Une grande mode qui me désole totalement… Concernant la photo, même si je peux totalement comprendre l’envie, j’aimerais moi-même pouvoir y aller, jamais de la vie je n’irai pour faire quelques photos de ce seul volcan en éruption et rentrer chez moi. Je respecte trop ce pays pour le limiter à un simple bien de consommation.
L’avantage, quand on essaye d’être un minimum créatif, c’est qu’un photographe peut se coller à vous tout en étant bien incapable de pouvoir reproduire ce que vous faites. 😉
Prêts à tout pour une photo…
C’est probablement la catégorie de photographes qui m’énervent et me désespèrent le plus… Les personnes prêtes à marcher sur des têtes, déranger l’environnement ou prendre des risques débiles pour les besoins d’une photo…
La liste serait très longue malheureusement, mais je peux vous donner quelques exemples, d’autant que j’ai déjà évoqué quelques sujets sur le blog. 😉
Vous voyez ces belles photos représentant une grenouille qui s’abrite de la pluie avec un champignon, une feuille ou je ne sais quoi ? Et bien là on est en plein dans un épisode de maltraitance animale la plupart du temps. J’ai écris un article sur le sujet qui a pas mal fait le buzz et qui a même été repris par de nombreux médias fin 2018 et depuis les vidéos et mon article sont souvent cités un peu partout. Je ne peux que vous inviter à lire cet article : La cruauté envers les animaux, c’est vraiment trop mignon…
Évidemment, emmerder les animaux, les manipuler ou pire encore les torturer, c’est vraiment très loin de ce que l’on attend de l’éthique du photographe… Mais vous n’en doutez pas je pense. Si tel est le cas, il faut vraiment consulter rapidement et passer au moins un scanner. 🙂
En photo animalière, il y a pas mal de débordements intolérables avec des photographes qui gênent la nature par leur présence, font sciemment fuir des animaux etc… Il y a beaucoup d’abus dans ce domaine qui attire bien plus de monde que par le passé. Ceci explique le plus grand nombre de débordements et le fait qu’on découvre plus de choses discutables.
On nourrit des animaux sauvages pour les attirer dans une zones propices pour faire de belles photos, tout en mettant en danger directement l’animal. Les places de brames du cerf ressemblent parfois à des stands de fêtes foraines. Souvent les photographes se préoccupent seulement du résultat qu’ils veulent obtenir sans penser aux conséquences de leurs actes et ça c’est vraiment quelque chose que j’ai du mal à tolérer.
Des conneries j’en ai fait et j’en fait encore, mais il y a certaines limites à ne pas dépasser non plus et on ne peut pas se permettre de reproduire ses propres erreurs. Je ne m’estime pas assez bon naturaliste pour me permettre de m’approcher de prêt pour photographier un nid d’oiseau ou un terrier par exemple. Il faut bien apprendre un jour, mais quand on sait qu’on n’est pas capable de faire les choses correctement, le mieux c’est de s’abstenir, au moins temporairement.
Si j’avais voulu faire voler mon drone Fpv dès le premier jour et sans faire plusieurs dizaines d’heures de simulateur en amont, je l’aurais juste crashé… Et j’aurais pu potentiellement faire des dégâts humains et matériels au passage…
Mais le monde de la photo animalière n’est évidemment pas le seul touché par le manque d’éthique du photographe… Ce serait trop facile…
Lorsque j’ai photographié cette femelle élan dans le nord de la Norvège, je n’ai pas voulu me rapprocher de trop pour l’effrayer ni même pour qu’elle me charge. Je ne l’ai vu que dans un second temps, mais elle avait un petit avec elle, raison de plus pour ne pas l’embêter, d’autant que le sol était complétement gelé et particulièrement glissant. Une photo ne mérite pas qu’on fasse prendre des risques à un animal !
Il n’y a que moi qui compte !
Notre société moderne est plutôt égoïste dans l’ensemble et ça ne va pas s’arranger de sitôt. Du coup l’éthique du photographe n’a pas fini d’en prendre pour son grade… 🙂
Ce comportement amène forcément des photographes à privilégier leur propre petit cas au détriment du reste. J’ai évoqué la photo animalière, mais on retrouve bien sûr ce type de travers en photo de paysage par exemple.
J’ai vu des photographes prendre de vrais risques pour les besoins d’une photo au bord d’une falaise. Tout en piétinant allégrement des zones de nichages d’oiseaux. L’exemple dont je parle était en Islande, pourtant il y avait même des cordages pour obliger les gens à rester sur le chemin. Ok, ces types ne marchaient pas non plus directement sur les nids (enfin j’espère…). Mais on peut rouler à 200 Km/h sur l’autoroute sans tuer personne, ça n’empêche que c’est un comportement dangereux qui pose problème. De toute manière, quand on a un minimum d’éthique, on ne fait même pas ce genre de chose.
Certaines zones sensibles méritent de ne pas être trop connues, pour ne pas trop attirer de photographes, de curieux et de touristes.
Aujourd’hui, je ne donne plus les zones où je fais mes photos, même si ce ne sont pas des zones sensibles. Celles et ceux qui veulent le deviner y arriveront. Mais au moins seules les personnes qui se donnent un peu de mal pourront profiter du spot. Et généralement, les personnes qui se donnent du mal sont aussi celles qui réfléchissent, donc le risque que ces personnes saccagent un super spot photo est moindre.
J’ai écris plusieurs articles sur le sujet par le passé, notamment : Pour une photo Instagram… on détruit la nature ! et Ne divulguer jamais vos spots photo.
Le manque d’éthique du photographe touche aussi le sport bien sûr. Je vois de temps en temps des photographes prêts à faire prendre des risques aux sportifs pour les besoins d’une photo. Un accident ça peut arriver, mais quand on cherche les problèmes, pour moi c’est juste pas possible… Je le dis dans mon livre sur la photo de sport et je le pense sincèrement, ma priorité en photo c’est le sportif ! Aucune photo ne mérite de gêner ou de faire prendre des risques aux sportifs…
Je trouve qu’il est bien plus valorisant de réussir à capter une belle photo en n’ayant gêné personne et en respectant l’environnement, plutôt qu’en faisant n’importe quoi. Mais évidemment, on est tous différents et nos limites ne sont pas positionnées de la même manière. Je suis très curieux d’avoir vos avis sur la question dans les commentaires d’ailleurs. 😉
Pourtant, je vois des photographes qui utilisent des flashs, d’autres qui se mettent en travers d’une piste de BMX ou d’athlé pour se retirer au dernier moment et ainsi de suite. C’est très personnel, mais j’ai aussi du mal avec les photographes qui se collent aux sportifs pour les photographier, que ce soit dans la joie ou la peine. J’ai probablement trop de respect et de pudeur, ce qui fait probablement que je ne fais pas le buzz, mais mon éthique est ainsi faite et je ne le regrette pas.
On n’est pas obligé de coller les sportifs pour faire des images sympas. 😉
Conclusion
Comme je l’ai dis dans l’article, j’ai moi aussi fait des bêtises ou des choses borderline. Ça vous étonne certainement, mais, je ne suis pas parfait ! 🙂 🙂 🙂
Cet article n’est pas là pour dire moi je fais tout bien et les autres c’est tous des méchants. 🙂
Mais je pense pouvoir affirmer avoir une éthique du photographe assez développée tout de même. Je pense que c’est dans ma nature, je ne suis pas prêt à marcher sur la tête des gens pour favoriser ma propre personne. Pour autant, j’aime le challenge et « battre » quelqu’un à la régulière ne me gêne aucunement. Mais je n’aime pas la triche, le mensonge pas assumé, etc…
Si vous regardez ce que je fais en photo, je ne crois pas que vous pourrez directement remettre en doute mon éthique. En revanche, quand je vois certaines photos passer sur le web et les réseaux sociaux ou même parfois dans les magazines… là ça fait peur !
On peut faire son bonhomme de chemin sans prendre de raccourcis bizarres, sans tricher et sans copier les autres. Croyez-le !
Avoir de l’éthique, c’est aussi se respecter d’une certaine manière ! Le photographe qui propose ses services gratuitement ou fait de la concurrence déloyale, quelque part il ne respecte pas son propre travail. Mais ses clients ne le respecteront pas plus de toute manière… Je n’ai pas évoqué cet aspect financier et pro dans l’article, mais en fait il y a beaucoup de choses dont je n’ai pas parlé. Je pourrais écrire un livre sur le sujet en fait. 🙂
A l’avenir, je pense que de plus en plus les gens voudront des choses authentiques et vraies. Avoir de l’éthique, une belle philosophie de la photo et créer de belles choses sera une vraie force, j’en suis certain ! 😉
Aujourd’hui, on baigne trop dans le fake et le mensonge et tôt ou tard ça fatiguera la majorité des gens. Les filles qui utilisent des filtres et retiennent leur respiration pour se photographier sur Instagram, les influenceurs qui montrent leur soi-disant vie incroyable au travers de leurs publications, les photographes qui sont les meilleurs du monde sur le terrain, mais avec des photos travaillées pendant des heures sur un PC, etc…
Ramener un peu d’éthique dans sa production photographique ne pourra que vous apporter de bonnes choses, faites-moi confiance ! 😉
Vous en pensez quoi ???
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[…] Source : L’éthique du photographe | mickaelbonnami.com […]
Malheureusement, il y a pas mal de photographes qui n’ont aucun respect pour leur environnement, pour les animaux ou pour les gens. Je pense que c’est une histoire d’éducation, les malpolis et les sans-gêne du quotidien le seront forcément sur ce genre d’activités. Après il y a sûrement une proportion d’assez respectueux de manière générale et qui passent quelque fois la ligne pris dans le feu de l’action mais il n’y a pas de fumée sans feu pour les autres.
De par mon éducation, je ne me vois pas déranger les gens, les animaux, dégrader un environnement, etc … Donc je ne vois pas pourquoi cela serait différent en photo.
Maintenant, si je dois me mettre en danger très limité et évalué avant pour faire une photo si et seulement si je ne dérange rien ni personne, que ça ne concerne que moi, cela peut m’arriver. Après, je ne suis pas suicidaire non plus, mais de l’extérieur, je peux comprendre que certains aient un peu peur pour moi, comme certains bords de falaises (des falaises autorisées, qui ne subissent pas d’érosion, où il n’y a aucun animal …) ou bords de bâtiments. En architecture, le respect des animaux et des gens m’est plus important que de respecter une loi débile qui interdit une chose que je juge peu dangereuse pour moi, un petit côté casse-cou, je ne sais pas … 😀
Le tout au global c’est de ne pas mentir sur ce qu’on a fait pour faire une photo, il faut assumer. 🙂
Complétement d’accord avec ta conclusion. 😉
Pour la mise en danger, je pense l’avoir mal expliqué dans mon article, mais c’est plus les gens qui vont vraiment faire n’importe quoi et entrainer des conséquences qui ne touchent pas qu’eux derrière.
Mais sur ce point, je ne suis pas forcément le plus malin, parce que j’ai déjà failli me faire enfermer par la marée, je me suis éclaté seul dans les cailloux mouillés et plein d’algues sur une plage perdue d’Écosse, etc… 🙂
Bonsoir, Votre argumentaire est tout de même un peu excessif ou alors vous considérez que l’éthique relèverait seulement de la triche (plagiat), voire de l’imposture. Mais vous décrivez plutôt des « beauf ».
Selon moi, l’éthique me paraît plus subtil. Exemple : repartir sans déranger l’animal épié puis photographié ; demander la permission avant de photographier le passant dans la rue (même si ce n’est pas obligé dans le domaine public) ou pénétrer le cercle intime du sportif et respecter sa décision. En somme il s’agit d’éducation…
Concernant la « prise de risque » je crois que cela relève de la bêtise, de l’incapacité de se jauger ou se contrôler, de la méconnaissance d’une situation. Je vous en parle car je suis photographe amateur animalier et je réside en Afrique : des « stupidités » à l’égard et à proximité des animaux sauvages, j’en vois tous les jours…
Je reste un lecteur régulier de vos articles.
Bien cordialement
Heu… je veux bien qu’on trouve mes propos excessifs, mais dans votre commentaire vous utilisez quand même « triche », « plagiat » et « imposture ». 🙂 🙂 🙂
J’ai l’impression qu’on est d’accord sur le fond pourtant. 😉
Oups ! Désolé, j’employais ces termes pour les situations que vous avez décrites dans votre article et j’aurais du dire absence d’éthique. Ce n’est donc pas à votre égard bien sûr 😉
Pas de souci, j’ai compris en seconde relecture. 🙂
C’est beau ce que dis ! 🙂 J’assume, sans fierté, ne pas respecter tout tes préceptes. Couper quelques herbes hautes, prendre des risques (pour moi uniquement), se laisser emporter /griser par l’instant… ça m’est arrivé et ça m’arrivera encore. Mais régulièrement, sur le moment ou à postériori, je penses à toi, ta vision de la photo, et je me dis que je pourrais/j’aurais du faire différemment.
De même pour la gratuité… je n’ai pas encore trouver la solution pour clarifier mon statut d’amateur éclairé passionné 😀
Merci pour cet article qui donne, comme souvent, matière à réflexion sur notre condition de photographe !
B si en fait tu es dans le bon mood. 🙂
Je ne dis pas vraiment qu’il ne faut pas prendre de risques, mais des risques débiles pour soi, la faune ou les autres là moins déjà.
Je ne te vois pas du tout comme un photographe manquant d’éthique en tout cas, si c’était le cas au lieu de faire le stage drone avec moi, tu aurais acheté un drone et fait des trucs très dangereux sur une course auto. 🙂 🙂 🙂
Pour la gratuité, c’est un sujet complexe, mais faut savoir en sortir aussi vite que possible, c’est comme un sparadrap, plus vite arraché et plus vite débarrassé. 🙂
Merci à toi de me lire à chaque fois surtout. 🙂
C’était l’épreuve du bac philo le 17 juin 😀
J’ai toujours trouvé complètement idiot de mentir sur le traitement d’une photo. Je suis toujours très transparent sur le posttraitement que je fais puisque j’en fais même des vidéos ;).
Ensuite malheureusement je te rejoins et je pense que l’éthique et le photographe ne sont pas uniquement le sujet. C’est plus l’éducation et l’humain d’une manière générale. Un photographe qui n’a pas d’éthique n’en aura pas plus à la banque, au cinéma, ou en restaurant. C’est juste des gens mal polis, mal éduqués, irrespectueux qu’ils soient photographes ou pas.
Que l’on passe des heures en Post-traitements ne me pose aucun problème. De ce côté-là, il n’y a pas de limite pour moi, car je considère la photo originale comme de la matière première. À partir du moment où ce n’est pas caché.
Ensuite pour le débat service gratuit service payant je suis ton homme quand tu veux. Ça pourrait faire un article croisé 😀 Tu penses bien que je ne suis pas forcement d’accord, même si je suis le premier en envoyer ceux qui ont des demandes commerciales vers un vrai photographe. J’ai une modèle qui m’a demandé de venir faire le trombinoscope de sa boîte. J’ai tout ce qu’il faut pour le faire avec un bon niveau de qualité, mais j’ai évidemment refusé et je l’ai orienté vers un photographe pro.
Bref une bonne lecture pour commencer la journée cet article 😉
Avec plaisir pour le débat croisé sur la gratuité, ça peut être marrant à faire. 🙂
Je pense qu’à partir du moment où c’est une prestation, c’est un souci. Après la gratuité avec sa famille, ses amis ou dans certaines conditions ne me gêne pas plus que ça.
Et je laisse le soin à chacun de faire ce qu’il veut, mais faut pigé les conséquences, parce que parfois certaines personnes ne se rendent absolument pas compte de ce qu’elles font finalement.
Pour en revenir à l’éthique, c’est effectivement un problème humain. Mais en photo parfois les gens se transforment, parce qu’ils ont un truc dans les mains qui accaparent leur cerveau et les empêchent de réfléchir normalement finalement.
Je n’ai pas non plus de prob avec les longs post-traitements, tant que c’est pas moi qui le fait bien sûr. 🙂 🙂 🙂
Merci à toi. 😉
Je reviendrais vers toi avec des proposition pour ce débat en MP 😉
Pas de soucis ! 🙂
Merci pour ce bel article, j’y adhère totalement. Amener de l’authenticité dans notre quotidien est pour moi quelque chose d’essentielle, et préserver l’environnement en voulant faire de belles photos est primordiale. Je ne fais que débuter en photographie 🙂 pourtant, il ne vient pas à l’idée de massacrer ou de détruire un site (que ce soit dans mon jardin ou en extérieur) pour améliorer une photo ! Je pense tout simplement qu’à partir du moment où l’on apprécie la nature, la faune et la flore, on a envie de la préserver.
Merci d’avoir pris le temps de me lire. 😉
Je pense que comme pour beaucoup de choses on peut vite se laisser emporter ou entraîner et faire des bêtises. Mais quand on a dans l’idée de bien faire les choses et de savoir ce qui est la priorité, normalement tout se passe bien.
Je crois aussi qu’on a envie de préserver ce qu’on aime et apprécie. 😉