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Il y a quelques semaines maintenant, j’ai acheté un Ipad mini pour mon activité de photographe. Pourquoi acheter un Ipad pour la photo ? A quoi ça peut bien servir ?
Et bien ce sont des questions que je me suis bien entendu posé avant d’investir dans ce type de matériel. Mais pour tout vous dire, ces questions se sont très vite évanouies une fois la tablette en main.
L’Ipad est selon moi un parfait compagnon pour la photo. Je cherchais un moyen simple de visualiser mes photos en direct lors d’une prise de vue et de pouvoir les partager sur Facebook, Twitter ou avec d’éventuels clients. J’utilise l’Ipad principalement pour la photo de sport où l’urgence du direct prédomine.
Quand je suis sur un terrain de sport, il n’est pas toujours simple de visualiser correctement ses photos. L’écran de mon Nikon D300s n’est pas bien grand et le soleil m’empêche parfois de visualiser les photos. Aujourd’hui, avec la tablette, je charge les JPEG au moyen d’un lecteur de carte SD de chez Apple. Je peux ainsi, assez rapidement, visualiser mes photos sur un écran correctement éclairé et de taille raisonnable : 7,9″ pour l’Ipad contre 3″ pour le D300s. Les photos sont aussi plus faciles à visionner et manipuler. Avec 16Go de stockage, je peux aussi m’en servir à l’occasion comme videur de carte.
L’Ipad m’offre aussi la possibilité de contrôler mon appareil photo à distance. J’ai acheté un petit module, vendu par Triggertrap, qui se branche sur l’Ipad, l’Iphone ou n’importe quel smartphone ou tablette pourvus d’une simple prise jack. Je ne vais pas trop m’étendre sur ce module qui sera l’occasion d’écrire un nouvel article dans le futur, une fois que j’aurai pu le tester correctement. Pour le moment, je me suis contenté de jouer avec, en faisant déclencher mon appareil par le son, les vibrations, la détection de mouvement et autre…
Mais revenons-en à l’utilisation de l’Ipad mini. En plus des possibilités liées à la visualisation des photos, je me sers aussi de la possibilité de partager des photos en direct grâce à une connexion wi-fi. Je n’ai pas pris le modèle 3G car il est plus onéreux. Sur les compétitions importantes tout comme à mon domicile, j’ai une connexion wi-fi à ma disposition qui ne justifie pas l’achat de la version 3G de l’Ipad mini.
Je vais vous donner un petit exemple concret de mon utilisation de l’Ipad sur une compétition récente de tennis à Bordeaux. La finale oppose Gaël Monfils à Michaël Llodra, de quoi partager des photos en direct qui peuvent intéresser un large public non ? Gaël Monfils laisse éclater sa joie en remportant le match et au passage son premier tournoi depuis longtemps. Je suis évidemment à l’affût pour saisir ce beau moment d’émotion.
Quelques minutes plus tard, une fois que je trouve une connexion wi-fi qui veut bien marcher, je charge quelques photos de cette explosion de joie sur la tablette. J’utilise tout d’abord une application qui va me permettre de recadrer la photo et d’y appliquer un petit filtre « Drama ». L’application Snapseed est vraiment facile et rapide d’utilisation : en quelques secondes, je fais un rapide post-traitement de la photo choisie. Moi qui ne suis pas vraiment doué sur PC pour utiliser des logiciels tels que Photoshop, là je m’en sors plutôt pas mal sans même m’arracher de cheveux.
Et pour finaliser le fichier, une nouvelle application simple et efficace : iWatermark. Pour toutes mes photos à destination du web, j’appose un copyright et pour cela, cette application vient à ma rescousse. On enregistre un copyright type avec un texte et une écriture et une fois que c’est fait on peut l’utiliser sur la ou les photos de son choix. Et ce qui est top, c’est qu’on peut grossir, faire tourner et déplacer ce copyright à souhait sur la photo.
Il ne reste plus qu’à partager la photo sur Facebook ou Twitter avec les gens qui suivent mon activité de photographe.
Victoire de #Monfils en 2 sets !!! pic.twitter.com/g6X1xqoeqH
— Sports Aquitaine (@SportsAquitaine) 19 Mai 2013
Pour conclure, l’utilisation de l’Ipad n’est pas essentielle à ma pratique de la photographie, mais il est un formidable outil. De plus, grâce à son petit format en comparaison de ses comparses de chez Apple, il est aisément transportable.
Sur de nombreux sites, il est écrit que l’écran de l’Ipad mini n’est pas à la hauteur pour la photo et ne dispose pas de la technologie « Rétina ». A mon sens tout ceci est secondaire. En photo, la qualité d’un écran est primordiale, néanmoins, ce qui m’intéresse personnellement c’est la qualité globale du cliché, son exposition et surtout la composition. Pour vérifier tout ceci, l’Ipad mini me convient tout à fait.
Je ne l’ai donc pas acheté pour la frime, mais vraiment en tant qu’outil de photographe, sans compter bien sûr l’utilisation personnelle que j’en fais. Quand j’ai besoin de naviguer quelques minutes sur le web, ça me permet de ne pas allumer mon ordinateur fixe, qui est bien plus énergivore. 😉
[…] N°2 L’Ipad pour les photographes : frime ou véritable outil ? […]
Qu’en est-il du module vendu par Triggertrap ? 🙂
Comme personne me l’a réclamé jusque là, je n’ai pas écris l’article. Mais c’est une bonne piste pour début 2015. Des que j’ai le temps je planche dessus promis. 😉
Un sujet bien intéressant. Un bon petit compagnon cet Ipad.
Il est vrai que visualiser les photos sur l’écran de l’appareil n’est pas toujours évident….
Ca c’est sûr. 😉
Tres utiles ces renseignements. D autant plus que sur les ecrans de nos appareils photos on se retrouve souvent confronter au fet que la photo est en quelque sorte corrige et une fois qu on rrive chez nous et on fait le tri on voit que la plus part sont sousexposes ou surexposes alors qu a l ecran de l appareil elles etaient nickel. Bien evidement si un jour je deviens pro ou du moins je prend le statut de photographe independant pour pouvoir vendre mes photos je pense que j invistirai dans un I pad pour pouvoir voir les photos directement. Surtout que ca l air vraiment interessant le fait de pouvoir declencher l appareil depuis l ipad. Mais bon avant de faire ma demande de photographe independant je dois encore faire des photos benevolement pour des clubs afin de m ameliorer encore et encore. Par benevolement je sous attend que les photos je les fait pour ma guelle et que a aucun moment je ne vais les vendre. A la limite je passe au joueurs ou joueuses…..Sachant que si je refait des photos pour le volley feminin la saison prochaine Sophie Peron ma joueuse preferee a arretter sa carriere a 24 ans pour se consacrer a sa carriere de prof d anglais(titulaire d un cap S). Bref donc faudra que je « sympatise » avec une autre joueuse maintenant a moins de devenir photographe de profs et aller faire des photos de SOphie pendant qu elle fait des cours lol
Après tout dépend de ton utilisation, il ne te servira peut-être pas comme à moi. Je décris juste ma façon de faire, je ne dis pas que c’est la seule manière de travailler.
Je te conseille cet article au passage, lis le ça te rendra sûrement service. 😉
https://mickaelbonnami.com/donner-ses-photos-ce-nest-pas-bien-grave/