Quand on s’intéresse à la photo, un jour ou l’autre le rêve de devenir professionnel fait son apparition. Pourquoi ne pas vivre de sa passion ?
Pour ceux qui franchissent le pas, obtenir un statut de pro est déjà un consécration en soi. Mais travailler pour une agence photo, c’est encore mieux. Une reconnaissance professionnelle valorisante… du moins en théorie.
Je l’ai déjà évoqué régulièrement dans mes articles, la photo au niveau professionnel demande du courage et de l’abnégation. Les aléas sont nombreux et les déceptions parfois cruelles. C’est pour ça que j’insiste souvent sur le fait qu’il faut avant tout être passionné.
Je vais vous narrer mon aventure en agence photo, non pas pour vous décourager d’entrer en agence photo ou de faire de la photographie professionnelle, mais pour vous éviter de belles désillusions. N’ayant jamais eu la chance de pouvoir être réellement conseillé dans mon parcours pro, j’aurais bien aimé tomber sur un article du genre.
Au début de l’année 2011, je fais un grand tri dans mes milliers de mails. Je reçois de plus en plus de demandes diverses en rapport avec la photo et ces mails se perdent dans la masse. Afin de ne pas louper de mails importants, je fais le ménage.
Totalement par hasard, je tombe sur un mail vieux de quelques mois envoyé par le biais de l’onglet contact de mon précédent site web. Le mail vient d’une personne qui bosse pour une agence photo et qui souhaiterait me parler. Les bras m’en tombent, une agence photo me contacte et moi je m’en rends compte plusieurs mois plus tard…
Je suis persuadé d’avoir raté une occasion en or. A cette époque, travailler en agence photo me paraît impossible, bien que l’aventure me tente énormément.
En cherchant des informations sur le net au sujet de cette petite agence photo, je trouve quelques infos, mais pas grand chose. Puis je me souviens qu’un pote photographe m’a parlé de son agence photo par le passé. Il me semble même que c’est justement de cette agence qu’il était question. Pour en avoir le coeur net, j’envoie un petit sms. Réponse : c’est la même agence. Incroyable !
Mon collègue photographe me propose de l’appeler pour lui expliquer mon histoire. Au cours de la conversation, il me propose de contacter son agence pour leur parler de moi, je n’en espérais pas tant. Voudront-ils de moi ? Alors que je les ai « snobés » quelques mois auparavant sans le savoir.
Je jubile, j’ai peut-être une chance d’intégrer une agence, je ne l’aurais pas cru quelques jours plus tôt. A ce moment-là, je ne sais pas grand chose des agences photo, je suis bien trop « frais » dans le métier pour envisager les choses dans leur globalité. Guider par mon euphorie, je me mets dans la peau d’un futur membre de l’agence, c’est mon objectif.
Quelques jours plus tard, je suis contacté par téléphone par un des dirigeants de l’agence photo. Comme mon pote me l’avait expliqué, il est intéressé pour me mettre à l’essai. Sans m’imaginer une seule seconde faire partie de la cour des grands, je prends ça comme une récompense de mon travail.
Le deal de l’agence, c’est de faire mes preuves avant d’être intégré. On me donne un accès au serveur pour envoyer des photos au cours de mes excursions dans le milieu du sport. On me demande de n’envoyer que quelques photos, une dizaine maximum, mais surtout de bien légender les champs IPTC.
Prenant mon nouveau rôle au sérieux, j’envoie le nombre de photos demandé sur le serveur, dans le format demandé et avec les champs IPTC scrupuleusement remplis suivant les critères imposés. Mon contact à l’agence me confirme que c’est ok pour intégrer l’agence. Il faut que je continue à envoyer des photos et surtout de manière régulière pour me faire connaître des médias. Pas de signature de contrat ou de papier pour le moment, inutile tant qu’il n’y a pas eu de vente.
Lire la suite de l’article : Travailler en agence photo, la consécration ? [Partie 2]
[…] Je pense que mon expérience n’est pas unique comme le témoigne cet article de mon ami et confrère Mickaël Bonnami qui a vécu une expérience encore moins satisfaisante dans le sport : https://mickaelbonnami.com/travailler-en-agence-photo-la-consecration-partie-1/ […]
[…] Rien ne vaut la liberté pour tenter des choses et faire ce qui vous plaît. C’est quelque chose à méditer si vous rêvez de devenir professionnel ou photographe de presse. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet qui en lui-même est très vaste. J’ai écrit une petite série d’articles pour expliquer ma mésaventure dans le monde des agences photo : Travailler en agence photo, la consécration ? […]
[…] qu'il veut bien sûr. Et le photographe de presse à des exigences en terme d'image que je n'ai pas ou plus. Mais je ne suis pas en phase avec cette pratique de la photo multiple à tout va. Je ne dis pas […]
[…] N°10 : Travailler en agence photo, la consécration ? [Partie 1] […]
Oulaaaa, ça part mal ton histoire. cool de faire un dossier de la sorte 🙂
En effet ça part pas super bien et je te laisse découvrir la suite pour savoir si ça s’arrange ou se dégrade.
Merci pour la lecture. 😉
[…] Lire la partie 1 de l’article : Travailler en agence photo, la consécration ? […]