La pose longue c’est magique !!! A mes débuts, j’ai testé, comme tout le monde, les effets d’une pose longue. Je trouvais incroyable de pouvoir prendre une photo qui dure plusieurs secondes. C’était irréel !
Des années plus tard, je suis photographe pro et la pose longue me fait toujours autant rêver ! Elle représente l’essence-même de ce qui me passionne en photo : montrer ce que l’œil ne peut voir !
Avec cet article, on va parler des effets magiques de la pose longue. Je vais tenter de vous rendre accro vous aussi, il n’y a pas de raison ! 🙂
Je me suis servi de la pose longue pour mettre en valeur ce paysage magnifique en Islande. Cette photo fait partie de mon exposition « Nordic Inspirations » et c’est une de mes photos les plus vendue en Tirage d’art !!! Comme quoi la pose longue c’est plutôt cool ! 😉
La pose longue, ça sert à quoi ?
La technique de la pose longue consiste à prendre une photo pendant plusieurs secondes. La photo c’est le résultat de « l’écriture » de la lumière sur votre capteur (ou pellicule en argentique). Sur une pose de plusieurs secondes, l’appareil photo capte la lumière pendant tout ce temps.
C’est super pratique pour faire des photos de nuit ! Si on ne pouvait pas faire de poses longues, on obtiendrait des photos complétement noires. Essayez avec votre téléphone portable ce soir, sans utiliser le flash et vous verrez. 😉
Je vois déjà des petits malins qui vont me dire qu’ils n’ont pas de photos noires après avoir testé. C’est parce que certains smartphones ont la capacité de réaliser des poses longues. 🙂
Pour faire simple, la pose longue permet de faire entrer plus de lumière dans la chambre noire de votre appareil. C’est ce qui donne une autre dimension à vos photos ! Mais je vais vous donner des exemples pour vous aider à mieux comprendre tout ça. 😉
Tous les sujets se prêtent à la pose longue !!! Laissez parler votre imagination.
Montrer le mouvement !
Si vous voulez montrer du mouvement sur vos photos, la meilleure solution consiste à utiliser des poses longues. Tout du moins, à utiliser une vitesse d’obturation lente. En général, on dit qu’une pose est longue à partir d’un temps d’obturation de 1s. Les vitesses lentes sont situées entre la pose longue et une vitesse de 1/100ème de seconde. Au-delà, ce sont des vitesses dites rapides.
Ces termes sont assez simples pour ceux et celles qui ont les bases de la photo. Si vous décrochez totalement en lisant ce texte, sachez que je propose des formations photo sur le sujet. 😉
Mais lisez quand même la suite, parce que les exemples en photo vous donneront sûrement envie d’en savoir plus. 😉
Notre fameuse pose longue est capable de montrer un mouvement. Comment se produit ce miracle ?
Tout simplement grâce à la lumière. Je suis dans le noir complet et je lance une pose longue de 30s sur mon appareil photo. Le résultat sera tout noir, on est d’accord ? Si maintenant je m’éclaire avec une lampe pendant ces 30s, je vais apparaître (bien que flou) sur la photo. Vous suivez toujours ?
On garde la même technique, mais je fais un grand pas de côté. Je vais toujours être présent sur la photo, mais très flou voire vaporeux. Avec des « trainées » dans le sens de mon déplacement. Le mouvement est induit par le déplacement de la lumière.
Comme il n’y a que le sujet (moi) qui est éclairé, on obtient son mouvement. L’appareil photo capte ma position de base, ma position finale ainsi que mon déplacement entre les deux. Mais comme le passage entre les deux positions est rapide, c’est un flou de mouvement qui est obtenu.
On peut capter le mouvement de très nombreux sujets ! Je l’utilise souvent en animalier et lors de mes pérégrinations de photographe de sport, en faisant ce qu’on appelle des « filés ».
Cette photo prise lors du Décastar 2018 permet de vraiment se rendre compte de la vitesse des athlètes. Sans l’apport de la pose longue, je n’aurais pas pu réaliser ce filé. Impossible de voir une telle scène avec ses propres yeux…
Créer des ambiances féériques !
La pose longue a ce pouvoir incroyable de créer des ambiances inimaginables pour le commun des mortels. Cette technique est connue et réputée, surtout en photo de paysage !
Parfois, un paysage peut-être sombre, terne et peu intéressant visuellement. Pourtant une pose longue peut le magnifier !!!
Il y a quelques jours au Danemark, je me trouvais sur un ponton au-dessus de la mer. C’était le matin et j’étais entouré de pêcheurs. Les mecs se sont certainement demandés ce que je pouvais prendre en photo avec un temps aussi pourri. Je faisais comme eux pourtant… je prenais du plaisir à assouvir ma passion. 🙂
Tout ça pour vous dire que cette technique offre des possibilités hallucinantes ! Il n’existe pas de mauvais temps quand on fait de la pose longue ! Ce ne sont que des bonnes opportunités de faire de belles photos ! Si vous déprimez l’hiver, parce que vous ne pouvez plus faire de photos, lancez-vous dans la pose longue ! Votre canapé sera définitivement soulagé de votre présence. 🙂
La technique n’est pas simple à appréhender en pose longue… Mais avec un peu d’expérience on arrive à des résultats assez sympas. C’est votre imagination et votre science de la composition d’une image qui feront surtout la différence !
Vous pouvez créer des ambiances incroyables à l’aide de votre cerveau, d’une bonne dose d’expérience et d’un soupçon de technique. Je vous conseille vivement de miser d’abord sur votre tête pour sortir de belles photos. 😉
La pose longue illumine cette photo ! Sur place, c’était du mauvais temps et une petite tempête qui faisait s’envoler le sable noir de cette belle plage volcanique d’Islande !
Saisir ce que l’œil ne peut voir…
La pose longue est capable de montrer le mouvement et sublimer une scène. Mais elle peut aussi montrer ce que l’œil ne peut quasiment pas voir. Tout ce qui possède une faible luminosité pourra être mis en avant par la pose longue.
Le meilleur exemple, ce sont les aurores boréales ! Si parfois le ciel s’embrasse, bien souvent, ce phénomène est peu lumineux, voire quasi invisible à l’œil nu. Avec un peu d’expérience on se laisse difficilement tromper. Mais les aurores boréales (ou australes bien sûr) de faible intensité ne sont pas simples à traquer.
Le quidam lambda, qui ne s’y connait pas en photo ni en aurore, ne verra rien… Quand on débarque dans le grand nord, on veut voir des aurores boréales. Pourtant, en levant les yeux sur un ciel un peu dégagé, on ne voient rien. Ce qui est très décevant…
En fait, les aurores boréales sont certainement présentes, mais le phénomène est tellement faible que vous pensez à des nuages ou de la pollution lumineuse… C’est là que la pose longue fait son entrée. En captant la lumière émise pendant 5, 10, 20 ou 30 secondes, le vert de l’aurore boréale va ressortir sur la photo. Pourtant, à l’œil c’est blanchâtre..
Cet été, alors que j’étais dans le noir complet pour photographier la voie lactée, je me suis aperçu d’un truc marrant sur une de mes photos. En zoomant à fond sur une photo, j’ai vu des gens en train de bivouaquer sur le haut d’une montagne. Malgré la noirceur, mes yeux ne percevaient pourtant pas la lumière émise par leur feu de camp. D’ailleurs, faire du feu dans le parc national des Pyrénées, c’est absolument interdit…
Là ok… c’était assez intense ! Je n’étais pas obligé de faire une pose longue pour vérifier que ce soit bien une aurore boréale !
Même en plein jour ça marche ?
Je vous ai dit plus haut que la pose longue vous permet de faire entrer plus de lumière et capter des sujets peu lumineux. C’est une technique idéale quand il fait nuit ou sombre.
Cependant, on peut aussi faire des poses longues en plein jour et par temps ensoleillé. Évidemment, il vous faudra un peu plus de matériel pour y arriver.
On va commencer par l’élément indispensable, de jour comme de nuit, pour la pose longue : le trépied. En tant qu’Ambassadeur Manfrotto, j’ai l’occasion de tester de superbes trépieds, alors je ne peux que vous inviter à en choisir un bon.
Les seuls cas où le trépied n’est pas indispensable, c’est quand on a besoin de bouger l’appareil pour créer le « mouvement ». Sur un filé en sport par exemple. Et encore… parce que sur la photo du Décastar plus haut, j’ai utilisé un monopode. Je pouvais bouger l’appareil, sans qu’il n’ait de mouvements verticaux parasites.
Si je photographie un paysage de bord de mer, les déplacements de nuages, une chute d’eau ou je ne sais quoi encore, j’ai besoin d’être très stable. Sinon, c’est toute la photo qui sera floue. Et donc inutilisable…
Mon trépied Manfrotto en pleine séance de yoga en Écosse !!!
L’intérêt de la pose longue, c’est de rendre flou ce qui bouge tout en gardant net ce qui ne bouge pas. Donc le trépied, c’est quasi obligatoire. 😉
Vous allez aussi devoir utiliser des filtres photo. Mais pourquoi donc ?
Si vous faites une pose longue en plein jour et par beau temps, votre photo sera… toute blanche ! La lumière est trop forte en journée ! Votre capteur reçoit un trop-plein de lumière qui se manifeste par une photo complétement blanche.
Les filtres photo serviront à tamiser la lumière et l’empêcher d’entrer en force. L’avantage, c’est qu’on peut prendre des photos en pleine journée avec des vitesses lentes et même des poses longues. Certains de ces filtres sont tellement sombres qu’on y voit pas à travers. La lumière passe au compte goutte dans ces cas-là…
Certains filtres sont plus légèrement teintés, d’autres présentent un dégradé mi teinté-mi clair, etc… Mais, je ne vais pas m’étaler sur le sujet dans cet article. Ce sera l’occasion d’écrire un nouvel article dans le futur, pour développer sur la partie purement technique de prise de vue. Surtout si vous me le réclamez et me motivez dans les commentaires. 🙂
Maintenant, si vous êtes pressés de savoir, je peux vous recevoir en cours photo début janvier. Je vais aussi bientôt faire appel à vous, pour tester gratuitement le stage photo Atlantique que je vais bientôt mettre en place. Suivez la newsletter du blog pour ne pas louper cet appel. 😉
Pour clore ce chapitre, oui vous pouvez faire des poses longues en plein jour ! C’est possible et même très sympa à réaliser ! Tous à vos appareils !!!
Voici le résultat d’une pose longue en plein jour. Ça laisse la porte ouverte à d’énormes possibilités non ?
Conclusion
J’adore pratiquer la pose longue. Je trouve ce domaine photographique vraiment génial. C’est l’essence-même de la photo pour moi. Je ne demande pas mieux que de montrer ce que nos yeux ne peuvent pas voir.
Certains se lassent de faire ou de voir des poses longues… Ce n’est vraiment pas mon cas ! J’invite tout le monde à la pratiquer ! Surtout les plus débutants, parce que c’est un bon moyen de progresser en photo.
Avec mes élèves on s’éclate à faire de la pose longue en formation photo. Je dois l’avouer, parfois c’est même moi qui paraît le plus étonné de la « puissance » de la pose longue. 🙂 🙂 🙂
Quand aux lecteurs de vos photos, ils sont souvent émerveillés par les poses longues. J’ai eu des retours agréables en ce sens lors ma dernière expo (Nordic Inspirations). Parfois, les lecteurs sont suspicieux et pense que ce n’est que du Photoshop… Il est parfois difficile d’être crédible à leurs yeux…
Finalement, quand on y pense, c’est plutôt un compliment ! Si les gens pensent qu’il n’est pas possible de prendre une telle photo naturellement, c’est que vous avez fait du bon boulot. Vous n’êtes pas d’accord ?
Il est temps d’aller préparer le sac photo pour faire de belles poses longue cet hiver. On va tenter de capter le mauvais temps et les lumières d’hiver !!! 🙂
Vous avez aimé cet article ? Inscrivez-vous dès à présent à la newsletter, pour être informé de la sortie des nouveaux articles sur le blog !
A très bientôt !
Bonjour,
Super article, et j’ai adoré votre photo de Princes Street!
Merci!
Merci beaucoup !!! 🙂
[…] Reste que j’aurais certainement pu tirer un meilleur parti de mon trépied pour « lisser » l’eau… j’aurais d’autres opportunités pour m’essayer à l’exercice des pauses longues dans des conditions plus confortables. Pour les curieux, je vous recommande l’article de Mickael Bonnami sur le sujet (lire ici). […]
pose longue et spéléo, c’était à l’époque de l’argentique, j’étais ado mais nous faisions des photos de grottes en répétant les déclenchements d’un flash manuel.
appareil posé sur un rocher, mode B (durée indéfinie) noir complet un flash, déplacement +/- a tatons puis un autre flash etc. cela permettait d’éclairer la totalité de la salle sans avoir des tonnes de matériel.
dernièrement, pas erreur, j’ai fait une pose longue dans un match de basket, résultat très graphique 😉
J’adore ça mais je n’en fais pas assez à mon goût ! J’aime aussi utiliser la pose longue pour « nettoyer » les monuments des humains ! 😀
Ouais c’est le seul moyen au moins d’éliminer des gens sans finir en prison. 🙂
Moi aussi j’aime bien. 🙂 🙂 🙂
Bonjour, j’aurais une petite question sur la marque des filtres utilisés. Effectivement un ami m’a dit que c’était important car certaines marques donnaient une dominante couleur aux photos prise en longue pose.
Donc quelle marque de filtres utilisez-vous?
Bonjour
J’ai utilisé pas mal de marques différentes et aujourd’hui j’utilise NiSi Filters.
La dominante c’est vrai pour toutes les marques, ce sera plus ou moins marqué et fidèle à la photo de base en fonction de la qualité du filtre.
Quand on débute, inutile d’acheter des filtres onéreux. Il faut prendre des marques pas trop pourries non plus, du genre les machins à 10€ qui ont traversés les continents…
Manfrotto offre un bon compromis en filtre circulaire, Hoya, Cokin, etc…
Mais faut pas se prendre la tête de trop avec ces histoires de dominantes non plus franchement. 😉
Je fais un stage photo fin janvier où on va pas mal utiliser la pose longue.
On y parlera filtre et on va les utiliser. 😉
http://www.vp23.fr/catalogue-formations-photo-vp23/
Bonsoir Mickaël,
j’ai adoré ton article, mais je suis désolée de te dire que tu ne me rendras pas accro à la pose longue, c’est absolument impossible parce que ………………….. je suis déjà dinguement accro à la pose longue!!
j’ai débuté par des poses longues sur des cascades et des ruisseaux en tâtonnant comme je pouvais et avec un petit bridge (pas folichon pour le réglage de l’ouverture et de la vitesse, on est vite limité!!) sur lequel j’avais fixé un tube avec pas de vis pour venir ajouter un filtre circulaire à densité neutre variable.
depuis, j’ai sauté le pas et je suis passée au reflex, ce qui ouvre un peu plus l’éventail des possibilités (bien que j’aime beaucoup les photos que je faisais avec mon petit bridge). et au grand désespoir de ceux qui randonnent avec moi, je pause souvent sur les sentiers!! en fait, je ne le dis pas trop fort, et ne le répète surtout pas, ça me permet aussi de souffler un peu et de laisser mon dos et mes épaules se reposer!!!
je m’exerce aussi un peu au filé d’arbres mais là ce n’est pas évident, et j’ai eu l’occasion de chopper la voie lactée en Aubrac, là j’étais comme une gamine devant le sapin le 25 décembre au matin, mais tout en retenue, je ne me suis pas roulée par terre quand même (il y avait de la vase!!!!)
pour les suspicieux, j’en ai entendu un dire un jour d’une de mes photos lors d’une expo de mon club : « alors là, je ne regarde même pas, tout est truqué et trafiqué, c’est impossible de faire une photo comme ça, c’est de la triche »!! le pauvre!!! tant pis pour lui!!!
bref!!! tout ça pour te dire que je suis entièrement d’accord avec toi, la pose longue c’est super accrodisant!!!!
encore un grand merci pour toutes tes publications et pour ton investissement!! au fait, j’espère bien que les playoffs 2019 verront le jour!!
bonne soirée
Françoise
Merci pour ce super commentaire !!! 🙂
La technique de la pose longue pour se reposer en rando ni vu ni connu, je ne connaissais pas. Mais je vais me méfier dans mes futurs stages et voyages photo par contre. 🙂
Je vais vite repérer les resquilleurs qui ne veulent pas trop marcher. 🙂
Et je trouve ça super de lire aussi que de photographier la voie lactée tu étais comme une gamine. Je pense qu’on ne s’émerveille pas assez de choses pourtant incroyables. La Voie Lactée, on ne peut pas être blasé de la voir, c’est pas possible. Elle nous remets tellement à notre place dans l’Univers en plus… En tout cas, j’espère que je vais voir des gens se rouler par terre pour mes stages photo Voie Lactée. 🙂 🙂 🙂
Pour ce qui est du commentaire de ce que j’appelle un rigolo, c’est navrant, mais faut savoir passer outres. Dans le milieu de la photo, y a vraiment des gens qui passent leur temps à se prendre au sérieux et pour de vrais pros dès qu’ils maîtrisent un bout de technique. Couper les cheveux en quatre, c’est leur spécialité… Faut les laisser entre eux se faire du bien et s’en éloigner. Il y a tellement de choses à faire et à voir en photo, qu’il vaut mieux aller préparer sa prochaine sortie photo, que de causer avec des négatifs du genre…
Pour le Playoffs, j’essaye d’y réfléchir un peu de temps en temps et j’avoue que dernièrement ça revient à du 50-50, parce que j’ai pas mal de choses prévues avec VP23 entre septembre et octobre en plus.
Un grand merci pour ce commentaire et pour me suivre depuis déjà fort longtemps. 😉
C’est un article très convaincant ! 😉
J’apprécie surtout le fait que tu as illustré chaque cas, ce qui permet de balayer des possibilités auxquelles on ne pense pas (j’avais tendance à associer pauses longues = photos de cascades et rivières, quel raccourci !).
Sinon, je ne confirme qu’un de mes proches s’étaient posé la question d’une intervention Photoshopsur un cliché de photo scandinave, je pourrai enfin lui expliquer que ce n’est sans doute pas la technique choisie par le photographe.
A titre personnel, en dehors des magnifiques paysages, j’aime beaucoup la toute dernière photo avec sa foule fantôme… je trouve le rendu très inspirant !
Merci pour ce superbe commentaire. 😉
C’est sur une de mes photos qu’un de tes proches se posait des questions ?
Pour ce qui est du rendu de la dernière, j’aime bien aussi les possibilités que ça ouvre et je ne sais pas si tu as vu le catalogue VP23 pour 2019, mais quelque chose me dit qu’on fera ce genre de photo à Londres. 🙂
Merci beaucoup et à très bientôt. 😉
Ça me rappel des souvenirs où je m’étais bien amusé de nuit avec mon trépied sur un rallye auto :
http://flotographie.free.fr/Galerie/galleries/Florian/Sports/Sports_Mecaniques/2009/Rallye_Sainte_Baume_2009/DSC_0081.JPG
Et en fonction de la durée de la pose, on arrivait même à changer encore l’image :
http://flotographie.free.fr/Galerie/galleries/Florian/Sports/Sports_Mecaniques/2009/Rallye_Sainte_Baume_2009/DSC_0083.JPG
http://flotographie.free.fr/Galerie/galleries/Florian/Sports/Sports_Mecaniques/2009/Rallye_Sainte_Baume_2009/DSC_0079.JPG
Par contre, pour avoir essayé de jour notamment sur des cours d’eau, je galère énormément ! Pas trouvé le réglage miracle. Je suis toujours trop surexposé, et quand je baisse la vitesse, je n’ai du coup pas un effet sympa ! Va falloir travailler le sujet, mais c’est clair que je m’éclate bien avec les filets et les pauses longues… Et même si le trépied est un peu encombrant, ça donne envie de repartir en balade avec.
Merci pour cet article !
Merci à toi pour ce partage surtout. 😉
Et oui le temps de pose, l’heure de la photo, le changement du climat en temps réel sont autant de paramètres qui modifie directement la photo. C’est ça qui est génial et ce qui fait qu’il est compliqué d’obtenir 2 fois la même photo.
Si tu veux travailler le sujet, je t’invite à jeter un œil au catalogue VP23 : http://www.vp23.fr/catalogue-formations-photo-vp23/
Tu devrais y trouver ton bonheur et pour le trépied, j’en ai à dispo pour mes élèves en formations. Ce sont des trépieds Manfrotto légers d’excellente qualité, mais le hic c’est que tu auras envie de t’en acheter un ensuite… Tout le monde les adore !!! 🙂
J’aime beaucoup cette technique , mais le probleme , c’est le trepied , quand nous partons , Daniele et moi en ballade , c’est pour , entre 10et 15 kms a pied , j’ai deja essayé de me ballader avec tout l’attirail , mais franchement , a 68 ans , cela fait beaucoup et encore faut il que le contexte en vaille le coup , sur ce , tu as de tres belles photos de pose longue , Jacky
Alors moi j’ai beaucoup utilisé les Befree Advanced de Manfrotto sur le terrain au Danemark et ce sont des poids plumes tout en étant techniquement viable. Faut juste qu’il n’y ait pas des conditions trop compliquée, avec beaucoup de vent et tout, mais sinon ils sont top.
J’ai quasiment utilisé que ce trépied pendant le voyage photo au Danemark et j’y mets un D5 dessus en plus…
Il y a de nombreux modèles, en voici un sur le site de Manfrotto : https://www.manfrotto.fr/collections/supports/collection-befree-advanced
L’avantage, c’est qu’avec un sac Manfrotto, ces trépieds rentrent dedans. Le mien à une poche extensible sur le côté du sac qui permet de cacher complétement le trépied. J’ai marché 15 à 20 Km par jour avec et je suis encore en vie. 🙂 🙂 🙂
En tout cas merci pour le commentaire et le compliment sur mes photos. 😉
Merci beaucoup !!!
Bonjour
Pour « lester » le trépied (carbone et léger) un filet à provisions, celui de nos grands parents, une fois rempli de cailloux fait souvent l’affaire
Quand il n’y a que du sable, j’ai un sac poubelle qui me sert aussi à me mettre à genoux sans ruiner l’etat du jean
Amicalement à Tous
On peut aussi tout simplement y accrocher le sac photo. Après, tout dépend des conditions sur place, si ça souffle beaucoup, ça peut déséquilibrer l’ensemble aussi. Dès fois, vaut mieux essayer de planter les pieds si on peut. Après sur du rocher… 🙂
Sinon, mieux que du sac poubelle, faut acheter une paire de genouillères de roller par exemple. 🙂
Après, quand je sais que je vais me rouler dans la boue, j’ai des vêtements plus ou moins étanches qui me servent à ne pas me soucier de trop du sable, de l’herbe, etc…
Bonjour Mickael
Quand on parle photo on pense en priorité à jouer avec la lumière mais je suis complétement d’accord avec toi, la photo offre une opportunité rare de jouer avec le temps, soit en le figeant soit en le laissant s’écouler et s’imprimer sur l’image. On peux tout imaginer, le champ des possibles est vraiment ouvert. Photos d’astronomie, light painting, apparition de fantômes ou au contraire disparition de personnes « gênantes » etc. etc…. tant de choses à tester pour avoir des photos « extraordinaires ».
Merci pour ton avis Bernard. 😉
La photo c’est la seule façon de supprimer des gens sans risquer la taule en plus. 🙂
C’est un type de prise que j’adore. Avec ma mer… D’olympus Em1, vraiment trop facile, il permet de voir en temps réel la photo ce construire sur l’écran et d’arrêter la pose « al dente » , et même de faire la mise au point avec le filtre en place sur l’objectif.
Et avec ma bouse de Sony A7, encore plus fort, je peux faire mes pose longue sans aucun filtre ND .
J’adore mes mirrorless ❤️
😉
C’est une réaction au précédent article ou au nouveau ? 🙂
Un peu des deux
Une photo réalisée avec un Sony A7 sans aucun filtre.
https://www.flickr.com/photos/128876123@N03/24888528968/in/album-72157663692799096/
Bien entendu j’ai joué avec les couleurs sous LightRoom, mais à part ça, pas de photoshop (que je n’utilise jamais sur mes photos)
Je n’aurais pas parié qu’il n’y avait pas d’utilisation de filtre vu les couleurs. Je serais curieux de voir la photo originelle. 😉
En tout cas l’ensemble est plutôt sympa. 😉
Par contre, je ne comprends pas la phrase du premier commentaire qui explique qu’avec cet appareil on peut faire des pose longue sans filtre ND. C’est le cas avec tous les appareils photo sauf erreur.
Avec la serie Sony NEX, A et A7 (plus avec la serie A7III), il est possible de faire une pose longue de 2mn sans filtre ND à f/4 (même 1.4) en pleine journée ensoleillé.
Pas juste une pose longue de nuit ou de 10sc à F22 un jour pluvieux très sombre 😉
Et ça change quoi concrètement par rapport à l’utilisation d’un filtre en termes de rendu ? Sur une photo il est difficile de se faire une opinion.
Au niveau du rendu, je n’ai pas vu (sur mes photos) de différences notables.
Je n’ai jamais fait les test pour voir si les personnes qui passe dans le champs de vision disparaissent sur le cliché final.
pour moi les avantage sont :
– pas de filtre a acheter
– pas de filtres à trimbaler et à manipuler
– plus facile de faire la mise au point et sa composition
– fonctionne quelque soit la luminosité (plein soleil comme de nuit)
– fonctionne à n’importe quels ouvertures sans changer la durer d’exposition total
– ne fais pas chauffer le capteur donc pas de bruit numérique exagéré dans l’image
– gros gain de temps (en tout cas sur un A7) parce qu’avec un filtre ND, pour un temps de pose de 2mn, il y a 2mn de traitement de l’image pour le bruit numérique après la fermeture du rideau (et le boitier est inutilisable pendant ce temps là)
inconvénient :
– ne fonctionne pas dans les vidéos
– laisse peut être des traces fantôme plus importante qu’avec un filtre de personnes qui ce déplace dans la scène.
– un rendu peut être moins lissé
– je ne vois rien d’autre.
Essayez un jour… dommage, il manque la fonction de l’olympus EM-1 qui affiche la composition de l’image au fur et à mesure et ce serait parfait.
Après tout dépend ce qu’on veut faire. Les filtres existent parce qu’ils ont une vraie utilité et un vrai rendu intéressant aussi. Un filtre dégradé ne sera pas remplacé par exemple je pense. Et je ne suis pas sûr que le Sony remplace le filtre polarisant non plus.
Pour ce qui est du traitement numérique, je pense qu’on peut couper la réduction du bruit sur tous les appareils photo. Si je fais une pose de 2min, elle dure 2min.
Je testerai parce que je suis curieux, mais à ce jour je ne suis pas convaincu que l’électronique peut tout remplacer non plus. 😉
Les filtres existent surtout parce qu’il y a encore beaucoup de reflex sur le marché et tout les fabriquant n’on pas installer ce genre de possibilité sur leurs mirrorless. Tout le monde ne fait pas de pose longue (c’est pourtant si simple et sympathique).
On peut effectivement supprimer le traitement, mais il faudra travailler la photo par la suite étant donné le bruit bien trop présent sur la photo (pour les longues poses) donc interet minime.
Et si, il existe aussi la possibilité de remplacer le filtre dégradé, plus complet que ce que propose un filtre et avec bien plus de possibilité :))
https://www.playmemoriescameraapps.com/portal/usbdetail.php?eid=IS9104-NPIA09014_00-000018
Il n’y à que le CPL que l’on ne peu pas remplacer par une application.
Mon Sony A7III n’est plus compatible avec les applications Sony et j’ai vraiment été déçu de cette perte.
Le mirrorless n’a pas fini de vous surprendre, on peut vivre avec son temps, ou aussi continué de s’amuser avec sa collection de filtre comme à la grande époque de Cokin 😉
Moi, j’ai fait mon choix 🙂
Je pense qu’on peut vivre avec son temps sans se sentir obligé d’acheter le dernier gadget à la mode non plus. J’ai un Iphone 7 et je ne crois pas qu’on puisse penser que je n’ai rien pigé aux téléphones ou à l’air du temps parce que je n’ai pas l’Iphone Xr.
Je pense que si l’appareil photo parfait et simple d’utilisation existait, les pros se jetteraient dessus comme des fous. La très grande majorité des pros que je connais et ou côtoient ne sont pas utilisateurs d’hybrides et n’ont pas l’intention d’y passer. Je veux bien qu’on pense que j’ai tord et que je me trompe, mais là si tout le monde ou presque se trompe c’est un autre débat.
Pour ce qui est des filtres, c’est plus un outil de travail qu’un amusement, mais c’est aussi une certaine philosophie. Je suis curieux de voir le vrai rendu de ces filtres simulés électroniquement et comment on fait tout ça sur le terrain. Avec mes filtres, je suis quand même assez réactifs au final. Et puis quel rendu photo dans le fichier final ? Est-ce qu’en impression ça passe bien ? Un test d’impression est bien plus restrictif qu’une photo mise sur le web et lu par un smartphone.Etc…
Mais je saurais tout ça si un jour j’ai la possibilité de faire un test en conditions réelles pour voir ce que valent vraiment ces appareils photo. Mais j’irai pas en acheter un pour le savoir non plus. 🙂
Ce qui est sûr, c’est que tous les photographes qui mettent autant en avant les Sony ne parlent que de technique y a jamais rien d’autre qui ressort des débats et je m’interroge sur ce point. D’autant que j’ai vu que sur ton site tu mets en avant le fait de ne pas utiliser l’autofocus pour bosser. Alors que tu vantes la technique de ton appareil. Sans méchanceté aucune, je trouve bizarre de vanter d’un truc dont on ne veux pas se servir.
Mon D5 fait des trucs merveilleux, mais si je ne les utilise pas, pour moi ce ne sont pas des arguments.
Bref, on cause, on cause, mais au final on n’est pas dans le bon article pour le faire. 🙂 :):)
Pour l’autofocus, c’est surtout que je n’ai pas les moyens de m’acheter des optiques AF de qualités qui sont très chère, niveau tarif les Samyang sont imbattables (surtout le 135mm f/2) alors j’ai prit l’habitude du tout manuel.
Et si j’ai pris un boitier comme le A7III, c’est justement que je travailles avec ce genre d’optique et qu’il m’apporte la stabilisation sur toutes mes optiques, la loupe (dans le viseur) pour ma mise au point et le déclenchement totalement silencieux pour mes shootings dans certain lieu ou il faut rester discret… et ça, aucun reflex ne peut me l’apporter.
L’autofocus est très secondaire pour moi (pas de photos sport ou animalière) mais le reste des fonctions oui 😉
Bonne continuation 🙂
Après, le côté silencieux c’est peut-être un plus, mais des millions de photographes ont fait sans pendant longtemps et ils ont pu travailler et faire des photos incroyables quand même. Être discret, c’est aussi une attitude plus qu’un petit bruit de déclenchement au final. 😉
J’ai un mode silencieux sur mon Nikon qui me permet d’atténuer largement le bruit du déclenchement, pour autant je l’utilise très rarement. Même en animalier je ne l’utilise quasiment pas.
Et aussi gros avantage d’un boitier comme le A7, c’est que je n’ai aucun de mes Samyang avec la même monture…. quand j’achète un objectif, je prends le plus intéressante niveau rapport qualité prix en occasion (souvent les monture Pentax moins recherchées) et j’achète une bague (j’ai une bague de chaque monture connue plus quelques exotiques) pour 10€ environ… pour exemple, je viens de recevoir un Samyang 35mm 1.4 comme neuf payé 100€ en monture Sony A 😉
C’est la stabilisation capteur, la loupe dans le viseur et le mode silencieux que le reflex ne me donne pas.
Tant mieux pour les autres photographes, mais je suis une personne discrète qui ne supporte pas déranger les gens (le respect des autres est une priorité pour moi) et je peux t’assurer que quand tu fais un shooting dans une hôtel (ou lieu interieur public et très calme) et que tu décides utiliser les couloirs ou autres, qu’il n’y à pas un bruit, pas un souffle, le bruit répété d’un déclencheur résonne de façon désagréable et me dérange moi et les autres.
Ce n’est pas parce qu’on a fait sans pendant des années qu’il ne faut ne pas en profiter… je suppose que tu as un téléphone portable 😉
Nous n’avons pas le même travail photographique, et pour le mien, le A7 est parfait 🙂
Bonne continuation à toi dans ton travail
Je fais de l’animalier et je photographie certaines disciplines sportives de près où il ne faut pas faire de bruit comme le billard. Donc je connais très bien cette problématique. J’ai aussi photographié des AG, des réunions, etc…
Le côté silencieux, permet de faire plus de prises de vue, mais pas pour autant de meilleures. Quand tu fais du bruit et bien tu fais moins de photos et tu vas plus à l’essentiel pour te concentrer sur le meilleur à faire. Ou du moins essayer.
Mais comme je le dis dans l’article, l’essentiel c’est d’avoir l’outil qui nous convienne, donc si c’est le cas, c’est super. 😉