Qui rêve de travailler en agence photo ?
Quand on s’intéresse à la photo, un jour ou l’autre le rêve de devenir professionnel fait son apparition. Et pourquoi ne pas vivre de sa passion ?
Pour ceux qui franchissent le pas, obtenir un statut de pro est déjà un consécration en soi. Mais travailler pour une agence photo, c’est encore mieux ! Une reconnaissance professionnelle valorisante… du moins en théorie.
La photo au niveau professionnel demande du courage et de l’abnégation. Les aléas sont nombreux et les déceptions parfois cruelles. C’est pour ça que j’insiste toujours sur le fait d’être vraiment passionné.
Dans cet article, je vais vous narrer mon aventure ou plutôt ma mésaventure en agence photo. Ce n’est pas pour vous décourager d’entrer dans une agence photo ou devenir pro, mais surtout pour vous éviter de belles désillusions…
N’ayant jamais eu la chance de pouvoir être réellement conseillé dans mon parcours pro, j’aurais bien aimé tomber sur un article du genre. 🙂
Travailler en agence, c’était quelque chose d’inatteignable pour moi…
J’ai snobé une agence photo…
Début 2011, je fais un grand tri dans les milliers de mails que je reçois. Que ce soit des spams, des mails inutiles ou des demandes diverses en rapport avec la photo et le blog, ces mails se perdent dans la masse. Pour ne pas louper de mails importants, je fais donc le ménage…
Totalement par hasard, je tombe sur un mail vieux de quelques mois que je n’ai pas lu. Il a été envoyé par le biais de l’onglet contact de mon premier site web. Le mail vient d’une personne qui bosse pour une agence photo et qui souhaiterait me parler… Les bras m’en tombent, une agence photo me contacte et moi je m’en rends compte plusieurs mois plus tard…
Je suis persuadé d’avoir raté une occasion en or… D’autant qu’à cette époque, travailler en agence photo me paraît impossible, bien que l’aventure me tente énormément sur le papier.
En cherchant des informations sur le net au sujet de cette petite agence photo, je trouve quelques infos, mais pas grand chose. Puis je me souviens qu’un pote photographe m’a parlé de son agence photo par le passé. Il me semble même que c’est justement de cette agence qu’il était question. Pour en avoir le cœur net, je lui envoie un petit sms. Bingo !!! C’est la même agence ! Incroyable !
Mon collègue photographe me propose de l’appeler pour lui expliquer mon histoire. Au cours de la conversation, il me propose de contacter directement l’agence pour leur parler de moi. Je n’en espérais pas tant ! Et peu de monde aurait pris la peine de faire ça surtout. Merci infiniment Paulo ! 😉
Mais… voudront-ils de moi ? Alors que je les ai « snobés » quelques mois auparavant sans le savoir.
Je jubile, j’ai quand même une petite chance d’intégrer une agence, je ne l’aurais pas cru possible quelques jours plus tôt. A ce moment-là, je ne sais pas grand chose des agences photo, je suis bien trop « frais » dans le métier pour envisager les choses dans leur globalité. Guider par mon euphorie, je m’imagine déjà dans la peau d’un futur membre de l’agence, c’est mon objectif et mon envie !
Je vais pouvoir vivre un rêve et intégrer une agence photo !!!
Un contrat…moral !
Quelques jours plus tard, je suis contacté par téléphone par un des dirigeants de l’agence photo. Comme mon pote me l’avait expliqué, il est intéressé pour me mettre à l’essai. Sans m’imaginer une seule seconde faire partie de la cour des grands, je prends tout de même ça comme une récompense de mon travail.
Le deal de l’agence : « fais tes preuves avant d’être intégré ! ». On me donne un accès au serveur pour envoyer des photos au cours de mes sessions dans le milieu du sport. On me demande de n’envoyer que quelques photos, une dizaine maximum, mais surtout de bien légender les champs IPTC.
Prenant mon nouveau rôle au sérieux, j’envoie le nombre de photos demandé, au format requis et avec des champs IPTC scrupuleusement remplis suivant les critères imposés. Mon contact à l’agence me confirme que c’est ok pour intégrer l’agence. Maintenant, il faut que je continue à envoyer des photos et surtout de manière régulière pour me faire connaître des médias.
Il n’y a pas de signature de contrat ou de papier pour le moment. L’agence m’explique que c’est inutile, tant qu’il n’y a pas eu de vente.
A moi les belles parutions dans la presse, la classe !!!
Mes premiers pas en agence photo !
Ainsi me voilà parti pour arpenter les terrains de sport, équipé de mon appareil photo et de mon nouvel outil : un ordinateur portable avec connexion 3G. L’ordi m’appartient et je paye personnellement le forfait de la clé 3G.
Il faut savoir que je ne faisais pas tous les jours de la photo de sport. Tout simplement parce que j’avais un métier à plein temps. Mais les compétitions se déroulent le week-end bien souvent et j’envoie des photos dès que j’en ai l’occasion, bref je trouve une petite routine.
Azraël… ha oui je préfère vous le dire, je vais nommer mon contact à l’agence de cette manière désormais. Gargamel sera le nom officiel de l’agence photo et moi je suis un peu le Schtroumpf photographe de l’histoire (ça apporte une autre dimension au texte non ?!). Reprenons…
Azraël m’encourage à continuer dans cette voie et à essayer de faire plus souvent des photos. Il me demande aussi de ne pas faire que du sport, mais de m’intéresser à la politique et l’actualité. Tout simplement parce que ça se vend bien chez Gargamel. Pour me rassurer, j’essaye de savoir au passage si la qualité des clichés que j’envoie est bonne. J’ai besoin de savoir si mon travail est qualitatif, d’autant plus que j’envoie des fichiers jpeg depuis un netbook… qui possède un écran très médiocre pour juger les photos en direct.
En guise de réponse, on me fait bien comprendre que la qualité n’est pas un atout primordial. La quantité et la régularité des envois de photos en revanche, oui ! Cette réponse m’a beaucoup déçu et entamé de moitié la fierté que j’avais de travailler pour une agence photo… Finalement je n’étais pas un photographe choisi parmi d’autres, mais un Schtroumpf lambda qui fait des clichés sympas pour les envoyer régulièrement sur le serveur…
Le premier accroc est arrivé assez rapidement en fait…
La face cachée du job !
Pendant plusieurs mois, je me trimballe avec un ordinateur et j’envoie des photos à l’agence. Je suis les consignes, mais impensable pour moi de penser seulement quantité. Je n’envoie donc que les meilleures photos et j’en envoie peu. C’est une question d’éthique personnelle, je ne me vois pas envoyer des mauvaises photos, même si elles sont vendables.
D’un simple point de vue pratique, je n’ai pas le temps pendant une rencontre d’envoyer beaucoup de photos. Il m’arrive régulièrement de louper de bons moments durant une rencontre sportive, tout ça parce que je suis sur l’ordi pour envoyer mes images, les trier ou les post-traiter en directe…
La face cachée de ce job n’est pas si intéressante… J’aime la photo de sport, mais beaucoup moins transpirer pour envoyer au plus vite des photos, les redimensionner et renseigner les champs IPTC. Sans parler de l’envoi sur serveur avec une connexion Internet souvent bancale… Je prends beaucoup moins de plaisir à suivre les rencontres sportives et mon temps photo diminue largement…
En décembre 2011, après une année au sein de l’agence, je n’ai toujours fait aucune vente photo et je commence à penser que je n’ai pas le niveau. Cependant, au hasard d’une recherche sur le net, je tombe sur une photo de la jolie surfeuse Alana Blanchard sur le site web du Républicain Lorrain (la photo est toujours en ligne ici). C’est MA photo que je vois là et je l’ai prise en juillet 2011… Le copyright est à l’avantage de MAXPPP, une agence photo connue. Dans un élan d’honnêteté, j’envoie un sms à Azraël pour le prévenir que cette photo a peut-être été volée sur leur serveur ou que le journal s’est trompé dans le copyright et c’est belle et bien ma première vente !!!.
Dire que j’avais signé pour ce genre de moments et pour être reconnu pour la qualité de mon travail…
Réponse d’Azraël : « je t’explique au téléphone plus tard ». Ce sms me laisse sur ma faim et j’ai un mauvais pressentiment.
Quand enfin il me rappelle, j’apprends que l’agence pour laquelle je travaille est une agence sous-traitante de MAXPPP, donc rien d’anormal pour le copyright. Je demande alors pourquoi mon nom n’apparaît pas comme la loi l’impose. il me répond que ce n’est pas le plus important et qu’il est difficile de contrôler les médias pour leur imposer d’afficher le nom. Parfois il y est, d’autres pas du tout et parfois c’est incomplet ou erroné.
Il sous-entend que tout le monde s’en moque et je n’insiste pas plus. Concernant la vente de la photo, je cherche à savoir comment il se fait que je ne sois pas au courant. Azraël m’explique qu’un récapitulatif des photos vendues est fait tous les 6 mois pour chaque photographe de chez Gargamel. Mon listing des ventes ainsi qu’un chèque devrait arriver bientôt dans ma boîte aux lettres. Je lui demande aussi s’il n’est pas possible de savoir en direct si je vends des photos à la presse. Il me répond que chez Gargamel on ne le sait pas plus que moi, du moins c’est ce qu’Azraël me dit…
Mon aventure au sein de l’agence commence à prendre un tournant désagréable… Je ne me sens pas valorisé, je prends moins de plaisir à faire des photos et j’ai l’impression que l’agence n’est pas claire…
Naturellement au départ, intentionnellement par la suite, je réduis les envois de fichiers. Je relance l’agence en janvier 2012 pour les informer que je n’ai toujours pas reçu le listing des ventes. Pas de craintes, ils ont un peu de retard et ça va arriver en février me dit-on. En revanche, il faut que j’envoie plus de photos si je veux faire plus de ventes et vraiment être un photographe qui compte pour l’agence.
Azraël me martèle ce conseil en guise d’ordre presque une dizaine de fois au cours de la conversation… Et il détourne la conversation à chaque fois pour en arriver là, l’art de retomber toujours sur ses pattes…
Voici la première de mes ventes photos, du moins la première que j’ai repéré…
Le début de la fin !
Février 2012, je scrute l’arrivée du facteur et toujours pas de nouvelles de la Gargamel company…
Entre temps, je participe aux championnats de France de Badminton au cours desquels j’envoie quelques photos, sans savoir que ce seront les dernières.
Nouvelle relance SMS de ma part auprès d’Azraël. Pas de réponse ! Nouveau coup de théâtre, je tombe une nouvelle fois sur une photo vendue par le biais de l’agence. Une photo du champion de France de Badminton Brice Leverdez. Toujours au hasard d’une recherche web.
Cette fois-ci, c’est sur le site web du journal « Le Parisien » qu’une de mes photos est présente avec, à noter, un copyright complet. Mais toujours au nom de l’agence MAXPPP.
Je décide de faire un mail à Azraël, j’en ai marre des belles paroles par téléphone… Les paroles s’envolent mais les écrits restent. Toujours pas de réponse… Entre temps j’ai définitivement décidé d’arrêter d’envoyer des photos et j’ai résilié mon abonnement onéreux de clé 3G.
Les chats sont connus pour retomber toujours sur leurs pattes… 🙂
Ma fin de carrière en agence photo !
Il y aura plusieurs relances par mail de ma part dans les semaines suivantes. Le temps passe et je suis toujours dans l’impasse. Je ne sais plus quoi faire, mais je suis déçu d’avoir été pris pour un abruti. Je décide de contacter une avocate pour savoir ce que je peux faire pour me faire payer… Entre temps, j’ai signifié à l’agence ne plus vouloir travailler pour eux et je leur interdis de vendre mes photos.
J’engage donc une procédure avec l’avocate Joëlle Verbrugge. C’est moche d’en arriver là, mais je le fais par principe parce que je sais déjà que je serai perdant financièrement dans cette affaire. Je transmets le dossier et le listing des photos vendues chez Gargamel, du moins celles que j’ai pu retrouver sur le net. Si j’ai vendu des photos sur papier ou sur d’autres sites web, je n’ai aucun moyen de le savoir…
La procédure dure de longues semaines et l’agence finit par répondre à mon avocate. Ils réagissent tardivement à la menace en fournissant un petit listing de photo, avec le total à payer au photographe. Comble de l’ironie, sur ce listing il y a des photos dont j’ignorais la vente, en revanche certaines qui sont vendues ne sont pas présentes… alors que tout était détaillé dans le dossier fourni ! Une fois de plus on peut juger du sérieux de l’agence…
Nouvelle relance de l’avocate et nouvelle attente, le temps passe toujours aussi vite et on arrive à la fin de l’année 2012. Je vais devoir les attaquer si je veux obtenir réparation, j’en parle à Joëlle qui m’explique la démarche et surtout le coût de cette nouvelle procédure…
C’en est trop pour moi, dépenser des centaines d’euros pour en récupérer quelques dizaines, je ne peux me le permettre… Je stoppe ici l’aventure. J’accepte d’avoir perdu du temps, de l’argent et de l’espérance et surtout de laisser gagner ces gens là, pourtant en tort à 100%. Bien que je sache que j’aurais gagné le procès à coup sûr, je n’accepte pas de perdre autant d’argent pour cette cause. Je me couche..
Voici le best seller de mon avocate : Joëlle Verbrugge
La surprise inattendue !
J’avais décidé d’oublier cette histoire et aller de l’avant et surtout de retrouver ce plaisir que j’avais à photographier le sport.
Et ce fut la surprise !!!
Début 2013, je reçois un mail du chef Gargamel qui me propose de payer mes photos. Je saute sur cette occasion inespérée et je leur envoie une facture. Je sais très bien que ce listing n’est qu’une partie immergée de l’iceberg, mais c’est toujours ça de pris dans ce combat perdu d’avance. J’ai ainsi pu encaisser un chèque d’un montant finalement assez ridicule…
Je n’arrive même pas à l’équilibre avec les frais d’avocat engagés et je ne parle même pas des frais annexes comme l’abonnement 3G et autres…
Maintenant je peux réellement passer à autre chose, mais la vision que j’ai du monde pro, des agences et de la presse est critique, très critique. Aujourd’hui, je ne souhaite plus travailler pour une agence photo qui ne serait pas très sérieuse. Pourtant j’ai eu quelques contacts, mais là encore des agences photo avec le même fonctionnement… Une de ces agences était pourtant réputée… Bref, du balais !!!
Je n’ai plus vraiment confiance en ce monde-là, jusqu’à nouvel ordre, je vais vendre mes photos tout seul et en publier moins mais sous mon contrôle. 😉
Je n’étais pas plus riche, mais j’ai enfin pu reprendre ma route avec l’impression d’avoir eu gain de cause a minima. 🙂
Conclusion
Je vous conseille d’éviter de faire les mêmes erreurs que moi. Les Azraël et Gargamel sont monnaie courante de nos jours. Si une agence ou un client s’intéresse à votre travail, faîtes les choses dans les règles et ne vous avancez pas de trop.
Ma grosse erreur a été d’accepter de travailler sans contrat et sans même un papier qui me reliait à l’agence photo. J’étais présenté comme un de leurs photographes sur leur site web, avec une fiche profil publique, mais rien de contractuel puisque tout se passait par téléphone…
Ma méconnaissance du milieu m’a conduit à me faire manipuler. Ne foncez pas tête baissée, demandez patte blanche à vos interlocuteurs et surtout ne pensez pas que travailler en agence est un aboutissement en soit. Si j’avais été payé et informé de mes ventes, je n’aurais touché à chaque fois que des sommes assez faibles. Autant dire qu’à moins de vendre beaucoup de photos dans la presse, il est difficile d’en faire un vrai salaire.
Ça représente beaucoup d’investissement financier et personnel pour peu de gain au final. Mais quand on veut perdurer dans le milieu, il y a toujours possibilité de faire de belles choses. Mais ça demande de l’expérience, chose que je n’avais pas à l’époque.
Cette « aventure » m’a bien servi pour la suite, dans de nombreux cas où je ne me suis pas placé en position de demandeur, bien au contraire. Et je n’ai aucunement peur de louper un gros contrat. C’est une force pour négocier et demander plus d’infos et de transparence à mes interlocuteurs. 😉
J’ai fait plein de bêtises dans ma petite carrière photo et j’en ferais d’autres, mais au moins le blog vous permet d’éviter de tomber à votre tour dans les mêmes pièges. 🙂
D’ailleurs, qui est déjà tombé dans un beau piège ? Dites-moi ça dans les commentaires. 🙂
Vous avez aimé cet article ? Inscrivez-vous dès à présent à la newsletter, pour être informé de la sortie des nouveaux articles sur le blog !
A très bientôt !
Lors d’un salon photo, je suis passé sur le stand de Pixtrakk ; ils proposaient de traquer les photos volées et de poursuivre les voleurs.
La rémunération de Pixtrakk se faisait (fait toujours ?) sur la base d’un abonnement et d’un pourcentage sur les montants récupérés.
La recherche est faite sur toutes les publications françaises sur internet, si j’ai bien compris.
As-tu envisagé cette solution ?
Bien sûr que je connais et je la conseille même à tout le monde. 😉
J’ai même écrit cet article il y a un moment : https://mickaelbonnami.com/un-service-pro-pour-retrouver-vos-photos-sur-le-web-pixtrakk/
Félicitations Mickaël ! …Oui, félicitations … La plupart du temps, les personnes ont tendance à raconter des histoires dans lesquelles ils sont valorisés, ils réussissent, ils brillent aux yeux des autres. Je devine que pour toi, d’étaler phase par phase ton échec avec cette agence n’a pas du être facile. Mais je parle « d’échec »… la suite prouve le contraire et cette histoire a surement fait une bonne partie de ta belle construction professionnelle d’aujourd’hui. Alors merci d’avoir mis la fierté de la réussite à tout prix pour nous apporter cette expérience… Article très intéressant. Pour ma part, j’ai eu des propositions d’organisations d’événement sportifs un peu dans ce genre. Où l’on te propose un « échange », on te valorise pour ta « com » et toi tu fournis tes images « gratos »… sûr, « on ne parlera que de toi dans le milieu après ça ! ». Je n’ai jamais donné suite… Le pire que j’ai entendu sur un shooting sport par un pote photographe à Bordeaux ( pas de nom possible…) Lors d’un marathon, on te mets à un poste fixe ( marathon donc quelques heures…) et pour une centaine d’euros tu shootes tout ce qui passe au 200 mm F 2,8 ( le sien bien sûr…) en JPEG, sur une carte SD fournie, que l’organisateur récupère juste à la fin de la course… Il a jamais vu ses photos ! D’accord avec toi, tisser des vrais partenariats, vendre directement, faire de la qualité… Après ce confinement, j’irai acheter ton fameux livre… 😉
J’ai l’habitude d’être assez transparent et j’ai écris cet article pour que d’autres se méfie ou ne se fasse pas pigeonner, donc ça n’a pas été très dur pour moi de dire tout ça. 🙂
Même si le blog parle pas mal de mes expériences, j’ai pas pour habitude de trop me mettre en avant ou sur un piédestal. Je laisse ça à d’autres qui le font bien mieux que moi. 🙂 🙂 🙂
Mais l’échec en lui-même de mon expérience en agence n’a pas été une partie de plaisir en revanche… Ça m’a pas mal marqué et forcément ça m’a coupé un peu mon rêve d’être photographe sportif pour la presse.
Tu fais bien de ne pas donner suite aux échanges qui ne sont pas gagnants-gagnants. Parce que c’est toujours gagnant-perdant, j’ai écris aussi un article là-dessus sur le blog. 🙂
Et photographier le sport à la chaine, c’est pareil c’est ridicule pour moi. Je ne fais jamais ça, pourtant je reçois de propositions et des pas si inintéressantes même parfois. Après ça peut plaire à certaines personnes, mais c’est vrai que je ne trouve pas valorisant de n’avoir la main sur rien…
C’est plus dur de tisser sa toile, mais au moins elle est de la qualité de construction que l’on se choisit. Je fais partie de ceux qui préfère mourir avec ses idées que de vivre avec celles des autres. 😉
Avec plaisir pour le livre et merci pour ce commentaire !!! 😉
Article intéressant.
Une mésaventure qui en dit long sur le fonctionnement des agences 🙁
De mon côté je suis Correspondant Local de Presse spécialisé dans le sport depuis 6 mois et tout ce passe bien. Le système est inverse à celui de l’agence. C’est à moi de noter les publications et facturer chaque mois. C’est plus simple qu’avec une agence puisque le journal à une version papier et une version en ligne. Côté paiement ils sont régulier et très pro (aucune remise en cause d’une photo à ce jour). Les crédits photos sont mis dans 90% des cas (quelques oublis mais rien de méchant)
On m’a récemment proposé de faire un peu la même chose en envoyant des photos avec toutes les informations IPTC renseignées, … à une agence allemande. En discutant on m’a annoncé que les gains seraient de quelques centimes à une dizaine d’euros pour les photos vendues. Je me suis dit que ce serait chronophage et très difficile à contrôler donc j’ai laissé tomber.
Super, content de voir que ça peut aussi bien se passer. Si c’est pas indiscret, c’est quel titre de presse ? Ca m’intéresse de savoir qui travaille bien dans ce milieu. 😉
Merci pour ce partage intéressant. 😉