Mon précédent article de blog m’a directement inspiré celui-ci. Pourtant j’ai une longue liste d’idées d’articles en attente, mais il faut parfois laisser parler son instinct. 😉
Si vous lisez cet article jusqu’au bout, non seulement vous allez pouvoir prendre en photo un Martin-Pêcheur dans les jours à venir, mais vous allez aussi découvrir le moyen de guérir la pauvreté dans le monde.
Non ! Pour être franc, cet article n’a pas pour but de vous faire photographier un Martin-Pêcheur à coup sûr. Il n’existe pas de potion magique !!!
Sur mon blog il n’est pas question de vous faire bêtement espérer. Je préfère le rêve utile, puisque la lecture de ces lignes doit être un biais et une source de motivation pour que vous puissiez, un jour, prendre en photo un Martin-Pêcheur. 😉
Donnez-vous comme objectif de faire aussi bien que moi, sinon mieux. Mais pas trop non plus… 😉
En résumé, le boulot c’est vous qui le faîtes. Et toc !!!
Moi je me charge de vous motiver et de vous transmettre ma petite expérience. 😉 Ce qui est déjà pas mal non ?
Il faut savoir que pour les besoins de cet article, je me suis remis à la photographie animalière et j’ai repris la « chasse » au Martin !!!
Je voulais écrire un article qui ne se base pas seulement sur des expériences passées. J’ai fait environ 28 heures d’affût sur 5 sorties différentes. Tout ça pour vous !!!
Bon ok, ce n’était pas que pour vous, faut pas déconner non plus… Mais disons que cet article a été le bon prétexte pour que je me bouge les fesses. Je ne regrette pas mon choix puisque j’ai pu ramener quelques photos de Martin-Pêcheur dans ma besace. 😉
C’est un peu grâce à vous tous si j’ai réussi à photographier ce beau Martin-Pêcheur il y a quelques jours. Merci !!!
Avant de se poser les 3 grandes questions cruciales pour photographier le Martin-Pêcheur, sachez que pour ceux qui le souhaitent, vous trouverez en toute fin d’article une compilation d’informations complémentaires et intéressantes. Vous y trouverez aussi un petit listing de matériel en fonction de votre budget. 😉
Vous êtes prêts à entrer dans le vif du sujet ?
Vous verrez, à la fin de votre lecture, vous allez vous bousculer pour me remercier !
Quelle est la première chose à faire pour prendre en photo un Martin-Pêcheur ?
Ben déjà, arrêtez de l’appeler Martin-Pêcheur… Son nom c’est Martin-Pêcheur d’Europe ou Alcedo Atthis.
Si vous commencez à lui manquer de respect, c’est mal engagé tout ça… reprenez-vous !!!
Ce petit trait d’humour n’a pour but que de vous faire prendre conscience d’une chose primordiale, il faut connaître et respecter son sujet. Comme dans tous les domaines photographiques, la maîtrise du sujet est essentielle. En photo animalière, peut-être plus encore.
Une méconnaissance de votre sujet peut avoir des effets dévastateurs. Et je ne tiens pas à donner envie à des inconscients d’aller persécuter un oiseau que j’adore. Il souffre déjà bien assez de la présence humaine…
Qui peut vouloir embêter un si bel oiseau ?
En savoir plus sur le Martin-Pêcheur !
Sur le web, il existe une multitude de pages qui parlent de l’oiseau. Il existe des sites avec un point de vue de photographes, d’autres avec un point de vue naturaliste. Il y a des vidéos, des sites dédiés aux oiseaux, enfin bref… Si vous cherchez vous allez trouver une multitude de choses intéressantes. J’espère que cet article viendra gonfler cette liste sous peu. 😉
Quand j’ai voulu faire ma première photo de Martin-Pêcheur, j’ai passé pas mal de temps à lire des textes et des articles sur notre « flèche bleue ». Joli surnom, vous ne croyez-pas ? Et bien je l’ai appris en me documentant sur l’oiseau.
J’ai pu ensuite confirmer ce surnom sur le terrain. Le dos du Martin-Pêcheur est bleu et sa vitesse de pointe est juste… incroyable. Il est presque possible de ne voir passer qu’un simple trait bleu au ras de l’eau.
C’est une réalité ! Le Martin-Pêcheur est un oiseau très rapide, trop rapide même… Inutile de chercher à le prendre en photo en vol, du moins pour débuter.
Un jour ou l’autre, je vais tenter de réaliser un filé avec un Martin-Pêcheur, mais avant, j’ai du pain sur la planche…
Encore que vous pouvez tester, rien n’est impossible pour celui qui veut se donner les moyens. Mais avant de vous dégoûter du Martin-Pêcheur, on va d’abord essayer de le prendre en photo quand il ne vole pas et heureusement ça lui arrive de temps à autre. 😉
Mais ce qu’il faut retenir de tout ceci : une simple lecture et un surnom vous apportent déjà une mine d’informations sur votre sujet. C’est important, documentez-vous !
Maintenant que vous vous êtes gorgé de connaissances sur l’oiseau grâce à moi et à votre envie de bien faire, il faut passer au niveau suivant.
Accrochez-vous, on passe à la vitesse supérieure maintenant !!!
Où et comment trouver le Martin-Pêcheur ?
Sachez que pour photographier l’ami Martin, il faut tout simplement pouvoir l’approcher discrètement. Sauf que pour l’approcher, il faut déjà en trouver un.
Une nouvelle fois, on est raccord avec le niveau de connaissances requis ci-dessus. Si vous vous êtes correctement documenté sur notre nouvel ami Martin, vous devez déjà avoir une idée de l’endroit où le trouver.
Le Martin-pêcheur se trouve un peu partout en France. Il aime les eaux claires et pas trop rapides pour pouvoir pêcher sans boire la tasse. Par contre il n’aime pas le froid, le dérangement et la pollution. Mais ce qu’il aime par-dessus tout ce sont… les petits poissons. 😛
J’ai dit… les « petits » poissons !
Tout ceci paraît futile, mais on vient déjà de faire un tri sur les endroits possibles pour photographier cet oiseau. Voici ce que l’on sait de notre sujet : on n’ira pas le chercher dans un torrent de montagne, on n’aura moins de chance d’en croiser un en plein hiver dans une région froide et si votre rivière où votre lac n’est pas limpide… passez votre chemin. S’il n’y a pas de nourriture et donc un mauvais écosystème (sûrement dû à la pollution) dans votre lac, canal ou rivière, inutile de perdre du temps.
Je ne pourrais pas vous faire une cartographie des lieux où vous trouverez le Martin-Pêcheur d’Europe près de chez vous. Mais avec un peu de logique on peut vite trouver des infos. Sur le net, il y a des forums de photographes, d’ornithologues ou même de pêcheurs qui parlent de la présence de l’oiseau à tel ou tel endroit.
Si besoin, allez confirmer sur le terrain et interroger les promeneurs et les pêcheurs qui ont sûrement déjà croisé la flèche bleue. Vous pouvez aussi envisager de vous rapprocher d’un collectif de passionnés d’ornithologie.
Même si vous avez l’impression de patauger un peu dans vos recherches, gardez toujours votre ligne de conduite, ça finira par payer !
Mais le meilleur moyen de trouver l’oiseau une fois qu’on a cerné un endroit plus ou moins précis, c’est d’aller sur place et de passer du temps à le chercher. Cette étape peut se dérouler rapidement ou prendre pas mal de votre temps. Si vous êtes au top dans les connaissances de l’oiseau et de son milieu naturel, le repérage devrait être rapide. Si ce n’est visuellement, vous devriez repérer de façon plus aisé le cri métallique si particulier du Martin-Pêcheur.
Écoutez le cri du Martin-Pêcheur d’Europe
Je vous propose un mix de sons captés par Marco Dragonetti !
Repérer le cri c’est super, mais ça ne suffit pas. Il faut repérer visuellement l’oiseau et décrypter ses allées et venues. Si comme moi, à l’époque, vous avez une bonne base de connaissances sur le sujet, mais que vous ne savez vraiment pas où le chercher près de chez vous, je vous conseille de vous armer de patience. Sachez que ce travail de repérage peut prendre plusieurs mois. J’en ai fait des kilomètres à pied pour le trouver cet oiseau de malheur…
Si j’ai un conseil à vous donner pour vous aider à ne pas perdre la motivation (j’aurais bien aimé l’avoir à l’époque celui-là…) : c’est de varier vos façons de faire du repérage !!!
Amenez vos enfants et vos proches avec vous pour tenter de localiser le passage d’un oiseau. Attention, je ne vous invite pas à faire une battue… Je parle là d’une tranquille balade en famille, avec un but éducatif pour les enfants et les plus grands. Sachez que plusieurs paires d’yeux valent mieux qu’une. 😉
A plusieurs c’est mieux, mais faut pas non plus abuser…
Si vous êtes un joggeur du dimanche comme moi, allez courir autour du lac où vous suspectez la présence du Martin-Pêcheur. D’une part, ça vous fera du bien un peu de sport, si si… je vous trouve un peu grassouillet, bravo on n’est pas encore en hiver pourtant !… Et d’autre part, à force de faire le tour du lac en courant, vous devriez finir pas tomber sur l’ami Martin ou au moins l’entendre.
Autre solution sympa, la descente en kayak de la rivière. Inutile de se prendre pour Tony Estanguet… Contentez-vous d’une descente calme et laissez-vous porter par le courant avec des arrêts fréquents pour regarder et écouter. Personnellement, rien que d’en parler j’ai envie de tester toutes ces solutions, pas vous ? 😉
Comment faire pour prendre en photo le Martin-Pêcheur ?
Maintenant que vous avez les outils pour trouver notre ami, revenons-en à notre approche discrète. Le Martin-Pêcheur d’Europe est un oiseau à la fois très méfiant et un peu barge dans sa tête. En résumé, il peut se faire plus discret qu’un ninja ou venir se poser sur votre objectif rien que pour vous embêter. 😆
Pour votre culture personnelle, je vous invite aussi à en savoir plus sur les ninjas (ne me remerciez pas, c’est cadeau).
Il existe différentes techniques pour approcher l’ami Martin et le photographier, mais je vais vous parler de celle que je pratique et maîtrise le mieux : l’affût.
Attention, je vous parle d’un affût fixe ou mobile mais pas d’un affût flottant. Déjà, parce que je nage comme un parpaing et puis je n’ai pas d’affût flottant dans ma garde-robe de photographe. Et puis de toute manière c’est un piège et vous êtes tombé dedans de façon lamentable !!! Parce qu’avec notre connaissance du sujet, on sait que le Martin-Pêcheur pêche dans des eaux peu profondes. Vous vous êtes bien fait avoir… Y a encore du boulot… Nan mais franchement… un affût flottant dans 40cm d’eau, ça rime à quoi…
Je suis franchement déçu… mais je continue quand même mon article. Par contre écoutez un peu parce qu’on ne va pas s’en sortir sinon.
Cela dit, l’affût flottant ça reste jouable dans certaines conditions et c’est même sûrement une bonne option. Enfin bref, je préfère ne pas parler d’une technique que je n’ai pas encore testé, je tiens à rester un minimum crédible. 😉
Ainsi, pour approcher en toute discrétion l’ami Martin, rien de tel qu’un affût… fixe. L’avantage avec notre oiseau préféré, c’est qu’il est assez curieux, une sorte de chat volant. Il finira par passer à proximité de l’affût pour voir ce qui se trame dans le coin. A condition de ne pas mettre l’affût n’importe où non plus, on ne fait pas de la magie.
Voici ma tente affût pour le Martin-Pêcheur d’Europe !
Quand vous aurez repéré un Martin-Pêcheur, vous allez passer un peu de temps à l’observer et ainsi voir les endroits où il se pose le plus souvent. Vous pouvez repérer ses perchoirs préférés à la quantité de… fiente.
Hé oui, l’ami Martin est un gros dégueulasse, il laisse des fientes dans ses coins favoris… Chacun son trip après tout. Bref, si une branche au-dessus de l’eau est souillée, il y a de forte chance que notre coupable soit l’ami Martin. Il vous suffira de positionner l’affût à proximité de cette zone pour le photographier.
Parfois, il est plus compliqué de déterminer exactement les perchoirs favoris de l’oiseau. Pour ma part, je le photographie le long d’une rivière et je n’arrive toujours pas à déterminer si la zone où je le photographie est la meilleure option. Les rives ne sont pas vraiment praticables à pied et il me faudrait faire le repérage en kayak. Néanmoins, l’endroit où j’installe mon affût est une des zones où il passe le plus souvent d’après mes observations.
Comme vous pouvez le voir, vous pouvez compter à 100% sur la collaboration du Martin-Pêcheur d’Europe pour prendre des photos avec facilité…
Hé oui, parfois on plante une branche, on positionne son affût pour avoir le meilleur angle photo, la lumière est magique et il ne manque qu’un truc… cette satanée boule de plumes…
J’aime bien jouer à cache-cache avec mon pote Héron, mais il est un peu trop fort à mon goût.
En résumé, si on veut approcher le Martin-Pêcheur, on prend son affût, on prend son matos photo (sinon vous n’avez vraiment rien compris à ce blog…) et on trouve un perchoir utilisé régulièrement par l’oiseau. Facile à dire, mais moins facile à faire vous verrez. 😉
Les meilleures heures pour rencontrer notre piaf, c’est comme souvent en photo : le matin et le soir. De mon expérience personnelle sur ma rivière, je trouve que le ou les Martin-Pêcheur sont plus actifs le matin. Et quand je dis matin, c’est vraiment le matin. Pendant que vous ronflez, l’autre tordu il braille déjà au bord de la rivière, alors qu’il fait noir et qu’on ne voit pas le bout de ses doigts.
Sur mes affûts récents, pour éviter le dérangement et maximiser mes chances avec le Martin et les autres oiseaux, je suis arrivé sur place avant le lever du soleil aux alentours de 6h45. Photographier cet oiseau se mérite, c’est aussi pour ça que c’est une sorte de Graal pour de nombreux photographes.
Quel matériel pour prendre en photo le Martin-Pêcheur ?
Avec le vôtre… tout simplement.
Si vous êtes en affût ou que vous êtes très discret, vous pouvez approcher l’oiseau avec un simple filet. C’est pourquoi, je vous conseille surtout d’utiliser l’objectif qui aura la plus grande ouverture (f4, f2,8 ou f5,6). Sachez que le Martin-Pêcheur aime bien se cacher dans les branches et à l’ombre. Ainsi, une ouverture de f2,8, permet « d’extraire » l’oiseau de son environnement en floutant les éléments gênants autour de lui. Une grande ouverture vous permet aussi de faire entrer le maximum de lumière et de limiter la montée en ISO. L’ami Martin n’a pas souvent la bonne idée de se mettre là où la lumière est la meilleure.
Comme l’ami Martin me faisait la tronche et qu’il était derrière tout un tas de branches, j’ai fait une mise au point manuelle pour éliminer un maximum d’éléments gênants et essayer de faire une photo sympa quand même.
D’une manière générale, surtout en débutant, il vaut mieux privilégier les focales les plus longues que vous avez. Le manque de connaissance de l’oiseau et le manque d’expérience ne vous permettront pas tout de suite d’approcher l’oiseau de très près.
Aujourd’hui, je photographie le Martin-Pêcheur à 2, 3 ou 4m de moi, mais au départ il était plutôt à 10-15m, entre autres parce que je ne plaçais pas judicieusement mon affût.
Un objectif lumineux est un plus pour photographier le Martin quand il se pose à l’ombre ou sur un perchoir qui manque de lumière.
L’idéal pour débuter, c’est un 300mm f4, ce n’est pas un objectif donné, mais il reste abordable surtout si vous n’oubliez pas l’énorme marché de l’occasion qui est idéal pour faire ses premières armes. Actuellement, je photographie avec le tout dernier 300mm f2,8 de chez Nikon, mais j’ai commencé les photos de Martin-Pêcheur avec un 70-300mm f5,6. Rassurez-vous, il est inutile d’être riche ou de dépenser des millions pour photographier un oiseau aussi beau soit-il.
Comme dans l’affût vous n’allez pas porter à bout de bras votre matos photo pendant des heures, je vous conseille de prendre avec vous un trépied. Attention, si le monopode est pratique dans bien des cas, en affût le trépied me paraît indispensable. Déjà pour ne pas faire bouger inutilement l’objectif qui sort de l’affût, mais aussi pour vous éviter crampes et fatigue. Si vous pouvez mettre une simple rotule ball sur ce trépied c’est parfait, après si vous possédez une rotule pendulaire, là évidemment c’est le top. Mais rappelez-vous qu’un bon outil c’est génial, mais ce n’est pas non plus indispensable. Un marteau avec un manche ergonomique et anti-vibration c’est le top pour enfoncer des clous à longueur de temps, mais un simple marteau en bois le fait tout aussi bien. Le matériel c’est surtout une histoire de confort ou de capacité technique, si vous apprenez avec des outils imparfaits, le jour où vous pourrez vous payer du beau matériel vous allez être au top.
Trépied + Rotule pendulaire
Trépied + Rotule Ball
Si vous avez un affût tout simple, un objectif 70-300mm et un trépied avec une rotule ball de base, vous êtes fin prêt pour photographier le Martin-Pêcheur.
Vous pourrez améliorer vos outils photographiques dans le temps. Ce qui fera la différence, ce sera surtout votre connaissance de l’oiseau et des lieux qu’il fréquente. Ensuite ce sera l’expérience qui fera de vous un bon photographe de Martin-Pêcheur. 😉
Une fois que vous l’aurez photographié, vous ne pourrez plus vous en passer. 😉
Conclusion et documentations diverses
Voilà, c’en est fini avec ce long article. J’espère avoir fait à peu près le tour de la question. Si tel n’est pas le cas, il faut me le dire en utilisant les commentaires de l’article. Je fais régulièrement évoluer mes textes pour les corriger d’une part, mais aussi apporter des éléments nouveaux suite à telle ou telle remarque d’autre part. Profitez de ce luxe que je vous offre. 😉
Comme promis en tout début d’article, je vous invite ci-dessous à compléter vos connaissances sur le Martin-Pêcheur.
Voici tout d’abord des liens incontournables :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/martin-pecheur.d.europe.html
http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/martin-p%C3%AAcheur/184022
Voici quelques photos pour vous donner envie de faire pareil :
Gil Gautier : https://www.flickr.com/photos/gilgpictures/20774177441/
Thomas Meunier : http://thomasmeunier.be/photographier-le-martin-pecheur/
Christophe Salin : http://christophesalin.com/2014/08/le-martin-pecheur/
Voici quelques affûts et outils de camouflage pour la photo :
On commence par un affût idéal pour les débutants ou ceux qui ne veulent pas faire de folies financières : https://www.decathlon.fr/p/affut-chasse-bi-ecran-pliable-camouflage/_/R-p-172606?mc=8493948
Voici maintenant un affût un peu plus haut de gamme : http://www.decathlon.fr/affut-tente-chasse-kamo-br-id_8186072.html
Et pour finir, un affût spécialement dédié au photographe animalier : http://www.jama.fr/boutique/fr/prise-de-vue/camouflage-et-tente-affut/tente-affut/tente-affut-tragopan-1815
N’oubliez pas aussi le filet de camouflage qui peut servir à l’occasion : http://www.decathlon.fr/filet-chasse-camo-id_8006201.html
Vous pouvez aussi fouiner du côté des stocks américains, notamment pour les filets de camouflage en tissus qui sont très discrets et la coupe se fait souvent au mètre.
Et pour finir, voici deux bonnes adresses pour le matériel photo :
Pour la moitié nord, je vous conseille le magasin Camara de Lille (Rue de la Monnaie) où vous pourrez demander de ma part la très sympathique Audrey.
Pour la moitié sud, il y a le magasin Panajou à Bordeaux (Allées de Tourny).
Prêt pour goûter aux joies de l’affût photo ?
J’espère que ce petit listing vous rendra service. N’hésitez pas à fouiner du côté des rayons chasse en magasin et sur le web. On ne partage pas la même passion, mais bon nombre de leurs équipements peuvent être détournés de belle manière pour la photo animalière. Regardez aussi du côté des vêtements, parce qu’il est important de s’habiller chaudement notamment pour les affûts hivernaux. Dans l’affût on ne bouge pas beaucoup et le froid est difficile à gérer. Je ne veux pas faire de la pub pour Decathlon, mais ils ont de nombreux produits techniques très intéressants et pas trop chers pour vous apporter du confort dans l’affût. Ne négligez pas ce confort, le temps que vous ne passerez pas à vous occuper des différents aléas, vous pourrez le consacrer entièrement à la photo. 😉
J’ai récemment acheté en soldes quelques vêtements techniques et sincèrement il me changent déjà la vie. La plupart des habits étaient destinés au ski et je peux m’en servir aussi bien pour la photo que pour faire du sport ou simplement me couvrir en hiver. Ce ne sont pas des achats inutiles.
Les vêtements techniques pour l’affût pourront aussi vous servir pour une séance photo dans la neige
J’espère que cet article vous a plu, utilisez autant que vous le souhaitez les commentaires pour me donner votre avis. J’aimerais que mon article suscite des vocations de photographes animaliers. Ce serait génial si une simple lecture vous amenait à découvrir et côtoyer un oiseau aussi intéressant.
J’espère surtout que vous serez tous respectueux de vos sujets, c’est primordial. Je vous souhaite à tous d’avoir la chance de partager partager un petit bout de vie avec le Martin-Pêcheur et si possible de ramener quelques belles photos.
On se quitte sur une petite vidéo, réalisée par mes soins, pour vous donnez définitivement envie de vous intéresser à cet oiseau. 😉
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Bonjour,
Superbe article !!!
Petite question, quand même.
Comment arriver à prendre des photos d’arrivée au nid (atterrissage) et être parfaitement net !?!
En faisant la mise au point sur le terrier, au préalable, on est pas forcément net lors de la prise de vue.
Il est aussi possible de régler en manuel à un ou deux centimètres du terrier mais là, le coefficient chance devient plus qu’aléatoire.
Auriez vous d’autres options à proposer ???
Toutes les photos sont faites en affût et avec trépied.
Amicalement,
Eric
Je dirais qu’il faut surtout éviter de prendre des photos des nids et près des nids et ça règle le problème. Même en voulant faire gaffe, le risque de dérangement est très important et je pense qu’il vaut mieux privilégier l’espère. Après ce n’est que mon avis. 😉
[…] à l'attendre. C'est pour ça que j'aime bien partager les coulisses de mon activité photo : Photographier le Martin-Pêcheur. Cela permet aussi de comprendre le pourquoi du comment et de prouver, au moins en partie, qu'il […]
[…] j'ai arpenté une rivière près de chez moi à sa recherche (je parle de cet épisode ici : Photographier le martin-pêcheur) et sans résultat. J'aurais pu basculer du côté obscur et détester ceux et celles qui me […]
Bonjour . Excellent article sur notre ami commun . Je le suis depuis près de7 ans et après la première couvee qui viens de se terminer je fais un peu de lecture en attendant du mouvement. Combien de temps entre 2 nichée? Et pourtant le mâle viens de temps en temps renettoyer le nid mais la femelle ont ne la voit plus et je l,inquiète. J.espère qu’.elle n.est pas partir ailleurs. Bonne continuation.
Cordialement.
Merci pour ce commentaire. 😉
Je vois que j’ai à faire à une experte. J’espère aussi pour vous que la femelle va bien et va revenir prochainement. 😉
[…] Voici un lien magique pour en apprendre beaucoup sur le Martin-Pêcheur avec un effort limité : En savoir plus sur le Martin-Pêcheur d’Europe […]
Tcho Une question qui n’a pas rien à voir avec Martin que je croise très régulièrement. une question sur la pendulaire j’ai la même, même j’aimerai savoir si tu trouves une diff à la mettre comme ça « attache en haut et non vers le bas »?
Pour ma part, je l’utilise toujours tête en haut et je retourne le boîtier pour l’avoir dans le bon sens. Tête en bas, le mouvement est moins fluide et on est gêné par l’armature du bas du coup. Alors qu’avec la tête en haut c’est la liberté totale. 😉
Comme tu me donne envie de me mettre à l’affut 🙂
Cool je prends ça comme un super compliment. 😉
Bon affût alors. 😉
magnifique vidéo bravo toutes mes félicitations
Ray
Merci. 😉
Bonsoir Mikaël,
je viens seulement de lire ton article (suis un peu à la traîne en ce moment 😉 )
comme toujours un bel article et de bons arguments.
merci aussi pour les bons tuyaux.
Bonne continuation, c’est toujours un plaisir de te lire et te suivre… 🙂
Content que l’article te plaise et j’espère qu’il t’amenera un jour à réussir tes photos de Martin-Pêcheur.
Merci à toi. 😉
Bonjour, bel article et beau sujet, magnifiques photos et merci pour les tuyaux.
Félicitations !
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me lire. 😉
J’espère que mes tuyaux seront payants. 😉
Bonjour
Sans oublier que Panajou (Bordeaux) a d’excellentes occasions d’objectifs régulièrement (grande vitrine!)
Bravo pour toutes ces lignes et cette persévérance. D’un autre côté on n’a rien sans rien !!!
C’était pas vraiment le sujet de l’article, mais oui ils ont du choix en occasion.
Effectivement, on a rien sans rien, mais je ne me plains pas. 😉
Merci. 😉
Un oiseau tellement photogénique : c’est un de mes sujets préférés… Mais ça se mérite ! Comme tu dis 28 heures cumulées d’affut : pas forcément évident pour tout le monde :-/
Pas évident oui mais pas impossible non plus. Passer 3h chaque soir dans l’affût c’est jouable sur une courte période. 😉
Merci à toi. 😉
J’ai bien tout lu … et finalement photographier un Alcedo Atthis (c’est dit avec respect!!) c’est plus compliqué que de photographier les poux du Yéti !!. J’admire ta patience et ta tenacité mais personnellement comme je n’aime pas trop les balades en famille et que je déteste le jogging ça se complique fortement.Ajoute à cela que je ne possède pas de grandes focales ni d’un affut, je ne suis pas sortie de l’auberge!!Je vais donc me contenter de regarder tes belles photos de « la flèche bleue ».
Blague mis à part il est top ton article comme les autres d’ailleurs et je me suis régalé de celui concernant les » Hybrides » car j’attendais les réactions et j’ai également bien aimé ta réponse à celles-ci !!
J’attends avec impatience tes autres articles.
GAUTHIER
Il suffit d’un minimum d’envie et de volonté et rien n’est impossible.
Merci de m’avoir lu en tout cas. 😉
Et à très bietot pour de nouveaux articles.