Une photo Instagram peut-elle porter atteinte à la nature ?
Si je vous dis que oui, vous me croyez ?
L’écriture de cet article a été motivé par un fait divers environnemental récent qui a réveillé chez moi un agacement profond… Mais vous en avez peut-être vous aussi entendu parler. Je parle là de la fameuse affaire des coquelicots aux Etats-Unis…
Quand on est photographe animalier, on a conscience du poids que l’on a sur la nature…
Tout cela pour une photo Instagram…
Il y a quelques temps, de magnifiques champs de coquelicots sont apparus dans une zone désertique de Californie dans la ville de Lake Elsinore. Les pluies hivernales inhabituelles ont amené ce phénomène naturel peu avant le début du printemps.
Évidemment, cette information s’est répandue comme une trainée de poudre et la foule n’a pas tardé à débarquer sur place pour voir ça. Sauf qu’à notre époque, on ne se contente pas seulement de photographier de loin, il faut être au cœur de l’évènement et publier sa petite photo Instagram ou Facebook. Bref, il faut partager cela avec le plus grand nombre !
Sur le principe, ça peut être louable et sympathique, mais dans les faits, une foule inappropriée est venue piétinée en masse les champs de coquelicots pour se prendre en photo en plein milieu. Les bras en l’air, sur une jambe, assis ou même complétement étalé dans les fleurs, tout est bon pour faire une photo qui pourra et devra être likée en masse…
Lake Elsinor dans la tourmente
Ce faits divers a causé des dégâts considérables aux champs de fleurs, créé des bouchons et des soucis à la petite localité de Lake Elsinore.
Bien sûr, les fleurs repousseront un jour ou l’autre, si le climat le permet à nouveau. Le piétinement porte directement atteinte aux fleurs de cette année… mais sur le principe, c’est quelque chose d’effroyable…
Des centaines ou milliers de personnes sont venues se vautrer sur des fleurs, sans même se poser la question de ce qu’elles font exactement et réellement. Ces personnes ont pris leur voiture et cramées de l’essence… juste pour venir esquinter des fleurs… D’autant plus que cette floraison est un évènement rare à cet endroit précis du globe.
Mais admettons qu’il y ait couramment des coquelicots là-bas, est-ce que ça change le fond du problème ? Non, bien sûr que non…
Si on aime la nature, on ne doit pas pouvoir lui porter atteinte de quelque manière que ce soit.. Réfléchissons à notre impact !
Les photographes sont-ils un problème pour l’environnement ?
J’écris cet article pour apporter une réflexion générale sur la photo et l’environnement. Pas juste pour dire que ce sont ces vilains influenceurs qui font encore n’importe quoi pour une photo Instagram. Ce serait trop facile…
Mais je ferais tôt ou tard un article sur les influenceurs Instagram qui me hérissent le poil dans leur grande majorité… J’ai du plus en plus de mal avec toutes ces personnes qui vendent du rêve de façon totalement idiote et sans se préoccuper d’autre chose que de leur personne et leurs avantages, mais ce n’est pas le sujet du jour. 😊
Qui suis-je pour juger ces personnes qui ont publié des selfies à base de fleurs écrabouillées ? Ce sont des cibles faciles et je peux facilement dire ou faire croire que le mal vient d’une photo Instagram ou d’un simple hashtag. Le problème vient des autres, c’est eux les vilains !!!
Mais il se trouve que je suis actuellement en Écosse et j’utilise moi aussi la nature et l’environnement pour y faire mes propres photos…
Est-ce que je vaux mieux que ces assoiffés de selfies ? Je serais tenté de dire que non sur le papier… J’ai fait des milliers de kilomètres en avion et des heures de route en voiture pour rejoindre l’Ile de Skye. Je foule régulièrement des sites très prisés par les touristes et tous ces gens, qui viennent sur place juste pour repartir avec une photo souvenir et le poster sur les réseaux sociaux.
Le fait que je vienne pour créer des belles photos qui serviront de tirages d’art fait-il de moi quelqu’un de plus pur ?
Non, d’autant que je propose aussi des voyages photo et notamment un sur l’Ile de Skye…
Vouloir faire de belles photos c’est une chose, mais il ne faut pas se contenter de cela et prendre conscience de ce que ça engendre.
La conscience c’est gratuit !
A ma décharge, j’ai conscience du fait que ma présence est déjà un problème dans les lieux les plus sensibles.
Ensuite, je fais vraiment en sorte de ne pas écraser inutilement la végétation et j’essaye de marcher au maximum sur des cailloux. Mes élèves pourront en témoigner, parfois je « danse » pour éviter des fleurs ou choses fragiles.
J’invite d’ailleurs tout le monde à faire de même pendant mes formations photo, ça fait partie de ce que je tiens particulièrement à enseigner : le respect de la nature et de l’environnement.
A l’avenir je ne proposerais plus de voyage photo ou de stage photo dans des endroits ou l’environnement est menacé par le tourisme de masse ou toutes les personnes qui veulent juste repartir avec leur photo Instagram.
J’ai déjà fait ce travail en amont, mais je vais complétement penser le catalogue des formations photo 2020 en ce sens.
Ce épisode malheureux en Californie doit nous alerter sur nos propres atteintes à l’environnement. Le fait d’être vivant à notre époque est déjà un coup porté à la nature, vu nos modes de vie…
En tant qu’humains et surtout en tant que photographe, il faut être pleinement conscient de tout ça.
On vend souvent de l’esthétique et on vante la beauté de la nature. Encore faut-il faire tous les efforts nécessaires pour porter encore plus haut ces valeurs, sinon à quoi bon…
Autant se mettre au niveau de ces adeptes de la photo Instagram et piétiner la nature juste pour se servir d’elle à notre propre dessein.
L’Ecosse c’est génial, mais les sites les plus fréquentés souffrent vraiment de l’apport des touristes… Pour la plupart, ils passent une nuit dans un endroit, font tous les sites touristiques du coin et partent plus loin le jour d’après pour refaire de même. Les visites se résument souvent à la consommation du lieu quelques dizaines de minutes, le temps de prendre quelques selfies seul.e ou en couple…
Conclusion
Cet article n’est pas à charge contre les adeptes de la photo Instagram, je suis moi-même un aficionados de ce réseau social.
Je me sers de ce malheureux fait divers pour venir mettre mon grain de sel et porter un message qui consiste à dire, penser et agir en faveur de l’environnement. On peut et on doit aimer photographier la nature tout en faisant en sorte de lui porter le moins d’atteinte possible.
Il faut être conscient que nous sommes malheureusement aussi doués avec la nature que des éléphants dans un magasin de porcelaine. On va forcément casser des trucs, mais on peut faire en sorte d’en péter le moins possible.
Je compte sur vous, je compte sur moi… pour atteindre cet objectif !
A très bientôt dans la nature !!!
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A très bientôt !
Tout a fait d’accord avec toi !
Et c’est chouette de se remettre en cause en tant que photographe.
Un autre point dramatique a mon sens aussi, suite à une expérience : l’oubli du respect de la nature mais aussi de l’humain ! Je suis bergère en alpage l’été, je n’aime pas être prise en photo, et lors d’une discussion avec des randonneurs, j’ai dû remettre une personne a sa place, qui avait sorti son téléphone pour me prendre en photo, alors que je parlais avec ses amis (elle faisait donc partie de la discussion et pouvait me le demander). C’était tellement automatique, qu’elle ne s’est pas rendu compte de son geste intrusif.
C’est la même chose que le respect des cultures étrangères ou la photo est vu comme « une voleuse d’âme ».
Étant Photographe amatrice, cette réflexion et cette expérience m’a fait changer mon regard depuis quelques annees et d’ailleurs arrêter presque totalement la photo de paysage.. maintenant je sors mon appareil seulement une fois, durant mes balades.. lors d’une lumière, d’une atmosphère spéciale.. ou pour des réels reportages !
On vit actuellement dans un monde d’image, mais un nouveau regard sur son art peut changer les choses..
Je suis absolument d’accord avec ta conclusion !!! 😉
Je suis tellement d’accord avec toi (t’as le droit de dire stop quand t’en auras marre de mes commentaires aujourdhui)
Je suis « accro » à instagram principalement parce que c’est un partage d’images, loin des polémiques et de fakes news…
Mais par principe, j’ai arrêté de liker toutes les photos qui me paraissaient être aberrantes pour le modèle comme pour le lieu…
Les gens dans les fontaines sacrées des temples, au bord des falaises, sur la fameuse carcasse de l’avion islandais alors qu’en théorie c’est interdit…(où on a d’ailleurs retrouvés 2 corps de personnes qui ont voulu braver la tempête et s’y rendre quand même)… bref ces photos où tu sens que ni la sécurité ni les lieux n’ont été respectés…
J’ai été agent de voyages pendant longtemps et l’éducation du touriste est déjà un travail de chaque instant, alors du touriste instagrammeur…
Pour le coup, difficile de savoir si une photo de paysage respecte tous les critères car on ne sait pas dans quelles conditions elles ont été faites, mais en tous cas je me suis promis de respecter les lieux lors de mes voyages et tant pis pour la photo qui fait whouahou.. je tiens à ma vie (et à ma planète)
Si en plus t’es d’accord, je vais pas dire stop moi. 🙂 🙂 🙂
C’est bien déjà de se poser la question, tout le monde ne le fait pas. Loin de là…
Mais j’ai aussi vu des choses pas possible en Islande de la part de photographes et autres… Le pays mets en place des choses plus strictes pour éviter des abus, mais beaucoup passent outre…
Mais la bêtise humaine a toujours un coup d’avance.
J’ai failli buter un groupe d’asiatiques qui s’était arrêté au milieu de la route à gauche en Écosse en bas d’un virage avec un sommet de côte. Eux étaient à droite en train de faire un selfie avec une perche et bien j’ai failli me manger la voiture et je ne suis pas passé loin d’eux non plus… Tout ça pour un selfie dans une zone « Instagramable »…
Bref, pour les besoins d’une photo, beaucoup posent leur cerveau et c’est lassant autant sur le fond que sur la forme.
Bonjour Toutes & Tous.
Tout d’abord, petite présentation. Je suis particulier, photographe amateur (un peu averti !) et je fait cela par plaisir et pour le plaisir des personnes que je photographie … enfin j’espères!!! (cela gratuitement mais c’est le sujet d’un autre débat …).
Depuis 3 ans, je fait entre autres beaucoup de photos de course style running et occasionnellement marathon (puisque mon fils ce prépare pour des ultra trail pour 2020/21). Je suis donc sur le bord des routes presque tout les weekends.
Depuis fin de l’année dernière, suite à un « affût » (la photo de running et un peu pour moi comme la photo nature … je me planque pour obtenir des clichés plus nature … mais c’est aussi l’objet d’un autre très bon blog de notre ami commun – l’occasion de te dire MERCI Mickaël).
Suite à cet affût un peu encombré par beaucoup de choses n’ayant rien à faire à cet endroit, j’ai eu l’idée de rassembler ces déchets en tas, d’en faire une photo mise ensuite en fin d’album de la course et intitulée « ma photo poubelle du jour »). Comme j’ai toujours dans mon sac photo un sachet plastique « au cas ou … » je rapatrie bien évidement mes « trouvailles du jour » dans une poubelle ou à la déchetterie de coin ( sauf une fois (oui je suis Belge !!!) ou je me suis retrouvé face à une garde-robe un poil trop grande pour ma petite pochette (manquait pas grand chose pour qu’elle entre !).
La première photo en à entrainer d’autres et à maintenant à chaque déplacement je fais le même rituel. Comme je suis en général en avance sur mon « affût » afin de préparer mon matos et ma zone de prise de vue, j’ai en général un peu de temps devant moi pour « faire les cents pas » et je me dé-stresse utilement en nettoyant les bords du chemin.
J’insères à chaque fois ma « photos poubelle » dans l’album du jour, et j’observe les commentaires … Bon il y a « à boire et à manger » (dans les commentaires, pas dans la poubelle !), mais si parfois certains restent indécrottables et ne comprennent pas le but de la photo, d’autres heureusement sont plus ouvert à l’idée.
Il y a 3 semaines, lors d’une course, deux jeunes (10/12 ans) m’ont accostés en me demandant s’ils pouvaient me donner un coup de pouce en remplissant le sac ??? un peu incrédule sur le moment, j’ai compris que l’un deux regardait régulièrement mes albums avec son père (un concurrent) et avait trouvé le « concept sympa » … comme quoi tout espoir n’est pas perdu !
Même si mes photos sont moches, une aura au moins fait « mouche » …
Désolé d’avoir été si long.
C’est un peu hors sujet avec mon article là non ? 🙂
Je ne suis pas étonnée par ce fait, mais spécifiquement, je n’en avais pas du tout entendu parler ! C’est affligeant …
J’essaye toujours de ne pas salir les lieux, ne trop rien déranger, et avec des animaux de ne pas les embêter, même si je suis consciente également qu’il y a des choses qui abîment ou dérangent sans que l’on ait conscience, même avec toute la bonne volonté du monde, on aura forcément un impact. C’est comme pour des recherches scientifiques, ils ont beau faire le plus attention possible pour certaines, le fait d’observer quelque chose influe déjà sur le résultat et l’environnement.
Encore une fois, si tout le monde s’y met un peu, ça aura un plus gros impact que si seulement 10 000 personnes font ultra attention.
C’est ça, il faut que tout le monde se réveille et les petits ruisseaux feront les grandes rivières. 😉
Quand je vois comment j’ai galéré pour éviter toutes les crevettes ninjas sur la plage ce matin… 🙂 🙂 🙂
Je les évite, mais elles me sautaient dessus ces dingos… 🙂
Bonsoir MicKaël,
Je n’avais pas eu vent de cette histoire de coquelicot!! il faut dire que je m’étais évadée du côté d’Oléron et j’avais coupé les vannes des nouvelles, bonnes ou mauvaises!!!
Comme tu le dis si bien, tout un chacun a le droit de prendre en photo, ou de simplement immortaliser dans sa mémoire les beautés que nous offre la Nature, mais das le plus grand respect de cette belle dame. Quand je vais tenter de capter le meilleur profil d’une de ces magnifiques sauvageonnes qui égayent nos champs et nos prairies, je repère avant les endroits où je peux me vautrer ventre à terre sans abîmer quoi que ce soit!! ça donne des tableaux parfois proches du ridicule pour ceux qui m’observent (il m’arrive même de discuter avec les petites fleurs, un de ces jours, je vais voir arriver des grands gaillards tout habillés en blanc dans un véhicule blanc avec u n truc bleu sur le toit qui tourne en clignotant!!), et des lendemains pleins de courbatures, mais au moins, je n’ai pas mal à ma conscience!!
Mais je commence à en avoir plus qu’assez des agissements inconscients de certains de mes semblables qui ne respectent rien ni personne et qui nous pénalisent de tas d’interdits. Tu le sais, nous on passe nos vacances en fourgon aménagé (un petit en plus, pas les gros mastodontes!!) et on ne peux presque plus se déplacer sans trouver des panneaux et des portiques nous interdisant même de nous garer dans la journée pour accéder soit à une plage, soit à une curiosité touristique, on nous repousse à des km et des km, juste parce qu’on est un peu plus gros que les voitures, mais la plupart des déchets laissés sur les parkings et places publiques ne proviennent pas des fourgons et camping cars. En plus, quand on à la chance de trouver un parking qui nous est »réservé », on ne peux même pa s’y garer, vu que les voitures squattent nos places (parfois, on a des places un peu plus à l’ombre que celles des grands parkings pour véhicules inférieurs à 1,90m de haut!!)
Mais bon, je m’éloigne de ton sujet là!!!
Pour résumer, admirer, photographier, dessiner, peindre, OUI!! le faire n’importe comment, NON!!
Régale toi sur les terres de la belle Ecosse (en septembre, j’irai taquiner les terres de feu et de glace de la voisine Islandaise!!)
Françoise
Bon voyage en Islande ! C’est justement dans le sujet parce que l’Islande est un des pays qui souffre le plus du tourisme et du like Instagram malheureusement…
Moi ici c’est cool, mais je vois des comportements débiles jour après jour et pourtant je fais tout pour éviter les touristes. 🙂
[…] A lire sur mickaelbonnami.com […]
Bonjour Mickael,
J’avais vu cet évènement au journal TV et je dois t’avouer que cela ne m’a pas surprise. Il n’y a pas besoin d’aller dans des endroits « spéciaux » pour constater le manque de respect des gens envers la nature. Rien que lors de mes balades photographiques, je ramasse nombre déchets et je me dis bien souvent, quand je vois à certains endroits, des panneaux « interdit aux chiens », que ce n’est pas leur présence qu’on devrait interdire, mais celle des hommes. Bravo pour tes nouvelles décisions pour tes lieux de stage de l’année, c’est en nous responsabilisant que nous pouvons réduire notre impact sur la nature.
C’est tout à fait vrai, pas besoin d’aller bien loin, ma commune en Gironde en est le parfait exemple. Il y a plus de déchets dans les bois que d’animaux…
Je ramasse aussi quelques déchets ici, mais c’est gênant de devoir penser à ce genre de chose quand on vient tenter de saisir la beauté des lieux, j’avoue que parfois ça me coupe un peu dans cet élan malheureusement…
Pour mes formations, finalement, en dehors de l’Écosse, je pense que les lieux sont judicieusement choisis pour ne pas apporter de déséquilibre supplémentaire. Mais c’est vrai que j’aime l’Ile de Skye, je commence à la connaître un peu et j’aurais aimé partager ça avec d’autres personnes. Mais je pense que ce ne sera plus le cas à l’avenir parce que je n’ai pas de solutions pour avoir une empreinte faible à cet endroit, sachant que la pression touristique est déjà importante…
Merci pour ce commentaire. 😉
Je partage l’avis de Bénédicte, le photographes ne sont pas les plus destructeurs pour la nature.
Derrière chez moi il y a un étang sauvage , complétement pollué par les buveurs de bière et les fumeurs qui laissent sur place leurs emballages et n’hésitent pas à faire des feux de camps en grillant bien les bords de l’étang sur plusieurs m2 !
Les photographes observateurs et sensibles sont plutôt soucieux de leur environnement. Mais la foule …
Bonjour Mickaël,
Je ne suis pas une photographe. Je ne voyage pas à l’étranger. Cela me permet de regarder et de voir toutes les beautés qui sont proches de moi et dans différentes régions de France. En même temps de faire preuve d’imagination.
Entre les champs de lavande, de tournesols, de colza, de pavots rouges et blancs, sans compter les rencontres animalières ou tout simplement les fleurs sauvages.
Ah, j’oubliais, les fleurs de pissenlits sous les vergers de noyers. On est riche.
Je ne critique pas ceux qui vont loin pour découvrir autre chose. C’est leur droit et tant mieux. Il y a encore beaucoup de personnes qui n’ont pas la conscience de leur comportement. Cela me fait penser aux alpinistes de l’Everest qui laissaient leurs déchets au sommet. Il a fallu combien d’années pour réaliser l’impact que cela représentait.
C’est grâce à des personnes comme toi ou des guides de randonnées qui font prendre conscience aux personnes de la fragilité de la nature. En espérant que ces personnes transmettent leur savoir.
Continue de partager pour notre plus grand plaisir.
Amitiés
On a évidemment plein de belles choses à portée de main, mais notre nature n’est pas non plus luxuriante et trouver des zones sauvages en France devient une vraie mission de nos jours. Mais le respect de l’environnement commence déjà par respecter ce qu’on a autour de nous, donc je suis complétement d’accord avec ce message. 😉
Pour l’Everest, même s’il y a eu une prise de conscience, ça reste malheureusement une décharge à ciel ouvert, tout ça pour réaliser un exploit en pleine nature, au revoir la cohérence bien sûr…
J’essaye de sensibiliser et surtout de me sensibiliser aussi, donc si ça peut profiter à d’autres personnes tant mieux, plus de gens seront conscients et plus il y a de chances pour que les choses bougent au moins un peu.
Merci beaucoup pour ce commentaire. 😉
A très bientôt sur le blog !!!
Bonjour Mickaël,
Superbe article sur la prise de conscience. En effet rien que pour des selfies c’est triste! encore plus triste quand on tue des animaux pour faire ça!. Quand l’ego l’emporte sur l’environnement! Il est vrai qu’on tous aussi un peu (ou beaucoup..) coupable quand on voyage ,de polluer. Ainsi va le monde moderne! Il y a des bons cotés comme des mauvais. Mais je crois que les photographes , sont plus observateurs et plus respectueux . Heureusement car si ça continue cette destruction ,on aura plus que nos yeux pour pleurer sur une photo de nature ! Que faire? Que dire?
Continuez à faire de l’art! Dans ce monde ça fait du bien de voir la beauté de Dame Nature! Bonne continuation à vous!
On aura malheureusement plus que nos yeux pour pleurer, c’est quasiment acté sauf sursaut incroyable…
Tant que les citoyens ne voudront pas apporter chacun leur petit caillou à l’édifice, ce sera compliqué. On préfère mettre ça sur le dos des politiques, mais comme pour les adeptes des selfies sur coquelicot mort, c’est trop simple et ça évite de se responsabiliser soi-même.
Montrer le beau et ce qui est bien dans la nature aide à sensibiliser, mais aussi à la destruction parce que ça donne envie aux gens d’y aller à leur tour. Mais en ne donnant plus les lieux des prises de vue ça limite la casse.
Mais la nature est belle, surtout quand elle ne croise pas beaucoup la route de l’homme.
Merci pour les encouragements et ce commentaire. 😉