Êtes-vous un ou une photographe solitaire ?
Il y a une forte possibilité que vous soyez plutôt du genre solitaire. Ce constat est triste, mais la situation plutôt réaliste… S’il existe un domaine très solitaire : c’est bien le monde de la photo.
Paradoxalement, les meilleurs moments d’une vie de photographe, sont ceux que l’on partage avec les autres.
Pourquoi la photo impose-t-elle une certaine solitude ? Est-on toujours obligé de vivre dans sa propre bulle photographique ? Est-ce en fonction de son propre niveau photographique ?
Je vais vous partager ma vision de la chose. 😉
Quand on débute, le choix du mode de prise de vue est une vraie prise de tête…
Je suis un photographe solitaire…
Au départ, toute personne qui s’intéresse à la photo, fait en sorte de s’associer à d’autres personnes pour progresser. C’est un passage quasi obligatoire !
Cela passe par des inscriptions dans des clubs photo, des forums photo et des groupes Facebook.
Il existe aussi des solutions payantes pour apprendre la photo tout en étant bien accompagné. Cours photo, stages photo, voyages photo, workshop, ateliers photo et autres ont le vent en poupe. Avec un formateur, un coach ou un simple guide, on gagne du temps sur l’apprentissage. Cet accompagnement est très sécurisant et efficace, mais c’est payant.
Quand on débute, quelque soit la communauté ou la personne qui nous accompagne, le contact avec les autres nous est profitable pour évoluer.
Au fur et à mesure de la progression, on ressent de moins en moins le besoin d’être « soutenu » par d’autres personnes. On cherche à creuser son propre chemin. Ce qui est à la fois une bonne chose et une mauvaise.
C’est bien, parce que c’est le signe qu’on se cherche un style et des affinités pour créer sa propre identité. Mais c’est une mauvaise chose, parce qu’on se coupe aussi des influences extérieures et de ce qu’elles peuvent nous apporter.
A partir de cette étape charnière, le photographe commence à devenir un peu parano et égoïste. Il partage encore des infos avec son entourage, mais avec parcimonie. A l’instar du magicien qui défend le secret de ses tours de magie, le photographe ne veut pas dévoiler la face cachée de ses prises de vue.
Pour certains, c’est la roue de tous les supplices. Pour d’autres, c’est juste le sélecteur des modes de prises de vue.
Partager ou ne pas partager, telle est la question…
Je ne supporte pas l’élitisme et l’indifférence ! Bien que je sois aussi un peu atteint par cette « maladie ».
A mes débuts, j’ai pesté de nombreuses fois après des photographes. Je leur laissais un mail gentil et court, tout en prenant le temps de ne pas les harceler de questions. Je n’ai quasiment jamais eu de réponses… Imaginez ma déception…
Je m’impose de donner une réponse à tous ceux qui me contactent par le biais de mon site. Je ne crois pas avoir reçu une seule plainte à ce sujet depuis plus de 10 ans. Même les plus farfelus reçoivent une réponse. Et j’en vois pas mal…
Je réponds aussi aux mails où la personne me pose une centaine de questions à la fois. Je pousse le vice plus loin, parce que je prends même du temps pour les impolis ou ceux qui écrivent en charabia. C’est sûrement une belle erreur et perte de temps, mais j’ai du mal à comprendre ceux qui ne veulent pas partager et daigner répondre…
Dans l’ensemble, je suis très partageur, la preuve avec ce blog ! Seulement, même avec ce souci de rendre service et partager, je conserve un certain nombre d’informations pour moi.
Souvent, on me demande comment j’ai eu telle accréditation et à qui je me suis adressé précisément. On me demande aussi à quel endroit précis j’ai posé mon affût pour photographier un martin-pêcheur, quel réglage j’ai utilisé pour mes photos et ainsi de suite.
Je ne suis pas un photographe solitaire (pas totalement), mais je ne peux pas non plus tout raconter… Il y a des choses que je souhaite garder pour moi et d’autres que je ne peux pas partager, tout simplement… Sur le blog, je partage déjà beaucoup. La preuve en vous avouant que je ne partage pas tout. Quel photographe ferait cet aveu en public ?
Pensez à ce petit chat quand vous utiliserez le mode auto de votre appareil…
Photographe solitaire ou juste parano ?
Quand on me contacte, j’adapte généralement ma réponse à la personne. Sans mentir car ce serait malhonnête de ma part. Cependant, j’oublie souvent quelques détails et je peux rester très imprécis. J’ai même parfois des trous de mémoire qui inquiètent fortement mon interlocuteur.
Je vois déjà vos têtes en train de se dire « hé mais il s’est moqué de moi celui-là… ».
Rassurez-vous, si vous suivez mon blog et les newsletters, il y a peu de chance que vous soyez ce genre de personne. Ce sont souvent des gens qui veulent tout et tout de suite en posant des tonnes de questions. Ils veulent savoir comment vendre des photos, quelles personnes contacter pour être accrédité dans une compétition, quel est le réglage parfait en photo, etc…
Pourquoi cette parano de ma part ? Si je donne mes contacts pour les accréditations, ces photographes vont logiquement faire aussi leurs demandes. Ça peut me faire du tort vis-à-vis des organisateurs (déjà vécu…). Pire encore, on me dira qu’il n’y a plus de place pour moi au bord du terrain et que tout est déjà complet. J’ai aussi peur d’arriver avec mon affût à 6h du matin et de voir qu’il y a déjà plusieurs « photographes » qui ratissent la zone…
Cette parano grandissante conduit le photographe, et moi avec, à ne penser qu’à sa gueule… C’est ce genre d’acte qui conduisent à devenir photographe solitaire…
Chez le photographe comme ailleurs, il y a un bon pourcentage d’abrutis ou de personnes à l’éthique sinusoïdale. Ce spécimen est en général celui qui maîtrise le mieux le « moi d’abord » et il est prêt à écraser les autres pour être le seul à exister. Il créé la vocation de photographe solitaire partout où ils passent…
Quand je vous le dit qu’ils ne tiennent pas debout ces amateurs de chez Canon… 🙂
La naissance du photographe solitaire…
Je vais vous raconter quelques faits réels pour vous aider à identifier les individus à éviter…
Le photographe lourd (c’est rarement des femmes) va vous pousser à devenir un photographe solitaire. Il faut le savoir ! C’est, par exemple, le photographe qui ne vous calcule pas pendant plusieurs années alors que vous le croisé de temps à autre sur une compétition. Jamais il ne m’a adressé la parole, dit bonjour et il n’a même jamais daigné répondre à un de vos mails.
Imaginez ma déception quand je débutais en photo… Et puis un jour, sur un match de basket en salle, le type s’approche de vous. Bien sûr pas de bonjour une fois encore. En même temps, il n’allait pas devenir poli du jour au lendemain, fallait s’en douter… Il vient pour poser une simple question : « qui est le photographe à l’autre du terrain qui utilise le flash ? ». Il voulait juste le dénoncer aux organisateurs pour qu’il se fasse virer du terrain…
Il ne lui vient pas à l’idée d’aller partager cette info avec le photographe amateur tout jeune, qui ne connait pas encore les us et coutumes de la photo de sport… Il préfère venir m’emmerder pendant le match et étaler sa médiocrité, alors qu’il me snobe toujours d’habitude… Ces gars sont souvent aussi de piètres photographes. Hasard ou coïncidence ?
C’est aussi le photographe qui s’est acoquiné avec les organisateurs d’un tournoi et s’arrange pour interdire l’accréditation et l’accès aux potentiels concurrents. Plusieurs fois j’ai eu l’occasion de faire de même avec des organisateurs qui voulaient mes photos gratos, mais jamais je je l’ai fait. D’ailleurs, si un jour ça arrive, vous pourrez me dire que je suis un profond crétin…
C’est celui qui vous voit au loin prendre des photos et vient petit à petit se coller à vous. Il réussit ainsi à faire fuir les marmottes et vous sape des heures d’approches… Le gars est tellement lourd, qu’il vient regarder à 2m face à ma lentille pour voir ce que je photographie. Comme si ça se passait à l’intérieur de mon 300mm… En plus il n’avait même pas vu les marmottes…
Il esquisse pourtant un large sourire qui vous fait comprendre que c’est pas de bol et qu’il a le droit d’être là pour photographier comme bon lui semble. Je suis bien sûr allé voir ailleurs pour chercher une zone plus tranquille encore, en vain… Si après ça on n’a pas envie de devenir un photographe solitaire…
Bref, évitez à tout prix ce genre de personnage !
Venez me voir en formation, vous verrez c’est sympa ! Ça vous donnera l’occasion de tester du matériel de la marque Manfrotto, dont je suis un des ambassadeurs.
Conclusion
Dans votre vie de photographe, vous allez rencontrer des lourds qui vous rendront plus parano et solitaire. La situation difficile du monde de la photo engendre une partie de ces comportements égoïstes et excessifs. De nos jours, il est compliqué de vivre de la photo ou même d’exister. Mais ça n’excuse pas tout, loin de là…
Cela dit, si j’en suis à mon niveau aujourd’hui, c’est parce qu’il y a eu quelques personnes pour me conseiller ou pour me transmettre des contacts. J’essaye de les imiter aujourd’hui, que ce soit avec le blog ou au travers de mes formations photo avec VP23. Dans un cas, l’aide est gratuite et dans l’autre payante, mais il faut bien vivre de son travail non ? 😉
Même en essayant de garder un bon esprit, il est difficile de toujours jouer collectif. Il faut savoir doser et distiller les conseils à bon escient et surtout aux bonnes personnes.
La parano et le besoin d’être dans sa « bulle » pour tisser sa toile, éloignent le photographe du reste du monde. Il devient peu à peu un photographe solitaire par la force des choses… La plupart du temps à causes de photographes lourds qui refusent tout partage.
Beaucoup ne vous accorderont pas une seule seconde d’attention. Ils pensent que vous n’avez qu’à vous débrouiller à trouver l’information tout seul. Ils oublient au passage que d’autres photographes les ont aidé à leurs débuts et même après…
Heureusement, il existe une multitude d’excellents photographes qui ne sont pas avares de conseils. Mais je sais aussi qu’ils en gardent sous la semelle et ils ont bien raison. 😉
Je ne sais pas si je peux prétendre un jour à être un des ces excellents photographes, mais je sais que je n’ai aucun problème à aider les autres. N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires. Que vous n’ayez pas reçu de répondre à une demande d’aide ou si vous n’avez pas apprécié une de mes réponses. Vous pouvez aussi dire que j’ai été généreux avec vous, c’est pas interdit.
Avec cet article, vous savez maintenant que vous pouvez vous méfiez de certains de vos collègues, qu’ils soient amateurs ou professionnel. Ne les laissez pas vous pousser à devenir un ou une photographe solitaire de la tête aux pieds !
Pour info, ce sont souvent les meilleurs qui partagent le plus, sachez-le !!! 🙂
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A très bientôt !
Bonjour,
J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à cet article lorsque j’ai lu son titre. Je veux dire que je pensais qu’il allait être traité d’autre chose que le partage ou non d’informations.
Ce à quoi je m’attendais c’était des questions du style :
« La photographie est-elle une pratique solitaire ? »
Ainsi, lorsque je découvre un pays, une ville, etc. en compagnie d’amis, je ne fais pas beaucoup de photos pour ne pas me retrouver à la traîne et pénaliser mes compagnons de voyage.
Je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas-là.
Peut-être avez-vous abordé le sujet dans un autre article.
Félicitations pour votre blog.
Pas tout à fait sous cet angle là non. 😉
Mais indirectement oui comme ici : https://mickaelbonnami.com/voyage-et-photo/
Sinon faut me lancer sur un sujet et je le rajoute sur ma liste d’articles à écrire !!! 🙂 🙂 🙂
Bonjour Mickaël,
ça fait un moment que je vous « suis » plus ou moins, entre votre site et votre facebook, sans jamais oser vous contacter… Mais alors cet article là m’a non seulement convaincue, mais redonné espoir !!
Je me bats toute seule dans mon coin pour avancer, mon rêve, c’est tout ce dont vous parlez dans vos propositions de stages, quand je vois les photographes accrédités, je suis jalouse, j’ai envie d’être à leur place… 🙂
Hier j’étais sur le marathon du Médoc pour remplir un peu plus mon book de sport, j’ai croisé pas mal de photographes, mais ils ne donnaient pas du tout envie de leur parler… ils me croisaient en se demandant sûrement ce que je faisais là, en regardant mon boîtier… comme pour me juger à mon matos (bon, j’avoue, je le fais aussi… ;-))
Je vais étudier ça mais je suis très très tentée par le stage d’Hossegor… votre discours me plaît, votre philosophie a l’air de se rapprocher de la mienne ! Simplicité, partage, positivisme… 🙂
Dans tous les cas bravo pour votre engagement et ce blog !!
Merci beaucoup d’avoir « osée » passer le pas. Je ne mord pas en plus. 🙂 🙂 🙂
La photo c’est un monde un peu tordu et je le dis toujours, c’est aussi à cause des photographes qu’on en est là malheureusement…
Pour être accrédité, il faut commencer petit à petit ou alors foncer et être efficace. Mais je vais travailler (je dois le faire depuis longtemps…) sur un cours photo pour devenir photographe de sport et ce genre de thème sera bien sûr abordé.
Après, sur une compétition de sport, accrédité ou non, si le photographe ne prête pas attention c’est de l’impolitesse, soit de la concentration.
Perso, même sans le vouloir, il m’arrive de ne pas calculer des gens sur le terrain. Après ça ne m’empêche pas de dire bonjour et de sourire non plus et si on m’aborde je ne pars pas en courant. Mais naturellement, je fais en sorte d’être dans ma bulle et je peux dire 4 fois bonjour à la même personne sans me rappeler des fois d’avant. 🙂
Concernant Hossegor, je pense que ce sera un super stage, en tout cas les objectifs de simplicité, partage et positivisme seront représentés, parce que ça me correspond. J’ai pas inventé ça pour mes articles. 🙂
Sur Facebook, j’ai publié l’évènement, il suffit de cliquer sur intéressée ou je participe. Ça marche aussi en allant directement sur la page du stage : http://www.vp23.fr/photographier-le-surf-stage-photo/
Merci et peut-être à bientôt alors. 😉
Maintenant plus d’excuses, tu peux commenter sans restrictions sur le blog. 😉
Merci pour votre réponse rapide ! « ta réponse » plutôt, c’est mieux si on se tutoie alors ! 😉 Je te recontacte pour Hossegor… 🙂 Est-ce que tu seras à nouveau sur le Décastar ce week-end ?
Pas de prob pour le tutoiement. 😉
Moi sur le net je tutoie tout le monde ou presque. 🙂
C’est un réflex, alors que dans la vie c’est plutôt le contraire, comme quoi…
Pas de souci pour le stage, de toute manière, tu peux directement réserver sur le site : http://www.vp23.fr/photographier-le-surf-stage-photo/
Après, si tu as des questions ou des interrogations, n’hésites pas à me contacter surtout.
Et sinon, oui je suis au Décastar ce week-end. 😉
Un vrai rendez-vous annuel désormais. Même si cette année la télé va être un vrai problème pour les photographes…
Pour ma part, ça ne me dérange pas d’aider quand je peux, et j’aime bien faire des photos à plusieurs avec des amis… Puis je n’ai rien à cacher, si le gars fait des plus belles photos que moi, c’est juste qu’il est meilleur. Mais bon après, j’ai remarqué que je bossais moins bien aussi, du coup ça ne me dérange pas d’être seul non plus… Puis j’aime bien me différencier aussi… Je fais pas mal de photos de sport, et je suis concurrent sur des épreuves aussi, et je trouve dommage d’avoir 40 fois la même photo… Donc souvent je prends mon sac et ma bouteille d’eau, et je vais faire des km de marche pour être tout seul ^^
Sinon le photographe lourd que je rencontre souvent, c’est celui qui se place juste devant toi parce qu’il est accrédité, alors que ça fait 2h que t’es installé sur ce spot, et que t’as fait des km de marche pour le trouver… Alors que lui est venu en moto ou voiture grâce à son accréditation… Et il fait exprès de te gêner, pour ne pas que tu le concurrence… Rien de plus énervant…
Belle philosophie que je partage. Moi aussi, même si j’aime être accompagné, je suis bien meilleur tout seul. C’est logique, toutes mes pensées sont dédiées à la photo et pas à la présence des autres et a leurs photos. 😉
Et la démarche de chercher à faire différent des autres, ça me paraît être une base du bon photographe.
Si le gars accrédité fait exprès, c’est effectivement un imbécile. En revanche, s’il est accrédité, c’est normal qu’il se soucie d’abord de sa production photo.
Pour ma part, même si je suis accrédité, si je dois passer devant un spectateur ou un photographe qui n’est pas sur le terrain je le fais. Après, dès que j’ai ma photo, soit je m’échappe ailleurs, soit je me baisse pour ne gêner ni le public, ni les autres photographe.
Mais pour moi, ces photographes ce sont des spectateurs. Sur certaines compétitions si tu veux éviter le public ou les très nombres photographes, non seulement tu ne peux plus travailler, mais surtout tu mets toute ton attention là-dessus et pas sur tes photos. Autant dire que tu perds du temps et tu fais de la merde. 🙂
Moi si j’ai un photographe de l’Equipe qui me gène, je me décale, je trouve normal qu’il est la priorité sur moi même s’il est accrédité. Après s’il fait exprès, il va quand même m’entendre un peu. 🙂
Merci pour ton commentaire et à très bientôt sur le blog !!!
Merci pour ta réponse..
Concernant l’accrédité, je suis tout à fait d’accord concernant sa « production » de photo. Mais bon, au Grand Bornand lors de la Coupe du Monde Biathlon j’ai rencontré la situation, et le photographe n’a pas hésité à me demander s’il me gênait. C’est juste une question de politesse. Et j’avoue que ce jour là, il neigeait, j’avais les pieds dans la neige depuis 1h30, j’avais pas chaud du tout… Je l’aurai surement mal pris, surtout qu’il était venu 10min avant le départ.
Après y a une différence pour les photos en stade, ou en extérieur… Pour ma part je fais souvent des photos sur des rallyes auto, course de cyclisme ou biathlon, et y a qu’à même plus d’endroits pour se placer sans gêner les autres, plutôt que sur un stade ou effectivement c’est plus compliqué de ne pas se retrouver devant quelqu’un des tribunes. 😉
Oui c’est sûr que sur ce type de course très ouverte c’est du foutage de gueule. Ou le gars est dans les nuages ça arrive aussi. J’en ai vu un qui ne savait plus où il avait posé son boîtier pro, sur une compétition d’athlétisme…
Bonjour.
Je lis toujours tes articles avec plaisir, je dois dire que je me retrouve un peu dans certains. J’en viens même à attendre le mardi (peut-être que je devrais consulter).
Je ne suis absolument pas professionnel, mais la satisfaction de capturer la belle image est bien présente et j’aime y passer du temps, notamment quand je me lance dans la pose longue ou la photo de nuit. C’est assez délicat de partir avec quelqu’un et de lui demander de patienter 10, 20, 40 minutes à un seul endroit voire plus parce qu’on veut juste une prise de vue. Ils n’en comprennent pas forcément l’intérêt, surtout qu’il faut la « trafiquer » un peu sur l’ordinateur par la suite (« Ah nan mais tu triches! »).
Et ce n’est pas toujours évident de trouver des groupes dans la région avec des horaires et des intérêts qui correspondent.
Par la force des choses, bien souvent, alors que j’aimerais bien un peu de compagnie parfois lors de mes sorties, histoire de partager un peu, c’est surtout avec mon appareil que je suis en tête à tête (et je crois qu’il a encore envie de sortir avec moi).
Je vais aussi en profiter pour passer mon annonce du coup: si jamais y a des Belges qui trouvent que Bordeaux c’est vachement loin…
Alors non, si l’attente du mardi est là, c’est le signe d’une personne tout à fait équilibré. Les fous, ce sont ceux qui ne viennent pas tous les mardis me voir plutôt. 🙂 🙂 🙂
Sinon oui, comme je l’ai dit dans l’article, la photo est par défaut déjà un monde solitaire. Mais on peut toujours aller plus loin dans la solitude et l’enfermement. Quand on ne veut plus rien partager, c’est pas bon signe du tout. Là dans ce que tu me dis, c’est plutôt toi qui subit ce fait. C’est dommage, mais il suffit aussi de trouver la bonne personne, ou le média qui te permet de partager et discuter avec d’autres et tout ira mieux.
Mais c’est toujours compliqué, moi-même j’aimerais partager de temps à autre une bonne sortie photo. Pas souvent non plus, mais une fois tous les 2 ou 3 mois ça me ferait du bien. Il faut se confronter aux autres parce que ça permet de progresser. Quelque soit le niveau en photo de la personne. 😉
Sinon, Bordeaux n’est pas si loin que ça de Bruxelles, en avion c’est simple et même en train c’est jouable en 5h et quelques de route. 😉
Après c’est une ville qui mérite d’être visité que ce soit en vacances ou sur un week-end prolongé. 😉
Ah mais je connais Bordeaux. J’ai même envisagé d’y poser définitivement mes valises, mais ça ne s’est pas fait. Je confirme que ça mérite d’être visité.
Le trajet Lille-Bordeaux se faisait assez facilement.
Encore plus aujourd’hui vu qu’on gagne 1h de trajet avec la ligne LGV. 😉
Du coup, mes stages photo pourront t’intéresser. 🙂
Je vais justement en mettre un nouveau en ligne dans la soirée ou demain matin !!! 🙂
Hello, très bon article, perso je suis « solitaire » par la force des choses. Très de peu de connaissances proches (géographiquement) et même ces personnes ne sont aucunement motivées par des sortie photo à plusieurs (à 2 ou 3 max). Perso je cherche ce contact autant pour apprendre que pour partager (on a toujours à apprendre et à partager), notamment dans l’animalier et autant dire que dans ce domaine au-delà de la « solitude » il y a aussi beaucoup de paranoïa de la part de certains mais bon, c’est comme ça et je ne pense pas que ça change un jour -.-
En tout cas si y’a des Savoyards/Iserois dans le coin, coucou ^^
Merci pour ton commentaire. 😉
Oui de toute manière par défaut, la photo c’est solitaire, c’est aussi logique. Mais parfois on s’enfonce inutilement dans une dérive paranoïaque. C’est ça qui est dommage, parce que le partage est utile et nécessaire, dans les 2 sens. Même pro ou bon photographe, on peut toujours apprendre des autres, même des débutants. S’enfermer, ce n’est jamais une solution de toute manière.
A très bientôt !!!
Ps : Y a des bordelais dans la salle ??? 🙂