Les presets Lightroom ça vous parle ?
Si vous les utilisez et que vous les appréciez, je ne peux pas vous garantir que cet article va vous plaire… 🙂
Si vous ne les utilisez pas, à priori mon article ne devrait pas vous poussez en en acheter dans les prochains jours. Je n’aime pas les presets et je n’aime pas les fausses promesses de facilité d’une manière générale…
A titre personnel, je n’utilise pas les presets Lightroom, tout simplement parce que je n’utilise plus ce logiciel. Mais je n’utilise pas non plus les presets de DXO Photolab, qui est pourtant mon logiciel de post-traitement fétiche.
Vous l’aurez compris, j’ai un avis tranché sur les presets, mais je vous invite à lire tout ceci plus en détail. Vous pourriez être surpris.e.s. 😉
Pour cette photo, j’ai utilisé le preset moustique pour avoir un sujet à prendre en photo. 🙂 🙂 🙂
C’est quoi les presets Lightroom ?
Alors déjà, on n’est absolument pas obligé d’associer presets et Lightroom… Cependant, je le fais dans cet article pour deux raisons. Déjà parce qu’on associe communément les presets à ce logiciel, qui est probablement le plus utilisé au monde par les photographes. La seconde raison, c’est pour aider au référencement de cet article et peut-être acquérir quelques nouveaux visiteurs depuis « l’ami » Google. Mais pas sûr que ça marche… 🙂
Un preset n’est rien d’autre qu’une pré-configuration, c’est d’ailleurs sa traduction littérale de l’anglais. Le but des presets Lightroom (ou autre logiciel), c’est de vous permettre d’appliquer un certains nombre de réglages sur vos photos en un seul clic. C’est une promesse de facilité et de rapidité sur votre post-traitement. Chaque preset à son propre « thème », on va utiliser un preset spécial portrait, spécial coucher de soleil, spécial nuit, etc…
Les presests Lightroom sont devenus un vrai business à destination des photographes. A mon sens, c’est aussi et surtout une belle fausse promesse. Je ne blâme pas celles et ceux qui essayent de gagner du chiffre d’affaire avec des ventes de presets. Ces personnes font ce quelles veulent et elles ont raison de le faire, d’autant plus si ça marche et que ça rend des gens heureux en retour.
Ce qui me gène vraiment, c’est la fausse promesse de ces presets en terme de facilité dans votre post-traitement…
En formation photo, je ne préconise pas d’arriver sur le terrain avec des idées précises de réglages, il faut s’adapter, c’est bien plus efficace et valorisant !
Les presets Lightroom ne servent à rien !
Que vous achetiez des presets Lightroom auprès d’un.e super photographe, que vous les téléchargiez gratuitement sur le web ou que vous les teniez de votre pote, pour moi le constat est le même. Ça ne sert à rien !
C’est un peu catégorique, mais je vais vous expliquer ma pensée. 🙂
A mon sens, le principe de la photo, c’est d’être un.e auteur.e, un.e artiste, un.e photographe qui apporte au monde sa vision personnalisée des choses. Les presets Lightroom c’est tout l’inverse ! Avec un presets, même si on le fabrique soi-même, on apporte une touche industrielle à ses photos en faisant un travail à la chaine et impersonnel. Les presets vont conduire à traiter uniformément toute une série photo ou même des images issues de différentes séries.
Si vous téléchargez le presets d’un photographe de renom, genre Mickaël Bonnami (je l’aime bien lui), vous téléchargez aussi sa vision de la photo et sa façon de post-traiter ses propres photos. Je vous rassure, je ne propose aucun presets payants ou gratuits et ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. 🙂
Je ne peux pas parler au nom de tous les photographes, mais je n’applique aucune règle en post-traitement concernant mes photos. J’ai bien sûr une vision et une façon de procéder similaire, quelque soit la série ou le style souhaité. C’est ce qu’on appelle une touche ou un style. Pour autant, je m’adapte constamment à mes besoins et envies. Quand j’ai un élève en cours photo post-traitement, je ne lui apprend surtout pas à faire un preset et je ne lui indique pas non plus les réglages magiques ce DXO ou Lightroom…
Tout comme les réglages techniques ne peuvent être universels, chaque série et chaque photo nécessite, à mes yeux, d’être traité de façon très personnalisée. C’est pourquoi les presets Lightroom n’ont aucun intérêt !!! 🙂
J’utilise DXO parce que j’adore ce logiciel, pour autant la gamme de presets et la Nik Collection ne m’intéressent pas…
Un véritable gain en rapidité ?
Il faudrait surtout se demander en premier lieu si on a vraiment besoin de gagner du temps sur le traitement de nos photos. Aller plus vite, pourquoi pas, mais dans quel but exact ?
Si vous êtes pros et que vous devez répondre à une commande en quasi direct, là je peux comprendre que vous passiez vos fichiers dans la moulinette d’un preset pour les transmettre au plus vite. Ce cas précis me paraît très rare… Je ne l’ai même jamais vécu personnellement et pourtant j’ai bossé quelques temps pour une agence photo.
Quand on doit envoyer rapidement des photos, on ne gagne pas du temps sur le post-traitement, mais plutôt sur le tri des photos.Si les photos nécessitent forcément de longues retouches, normalement personne de censé ne les demande dans la seconde.
Quand j’envoyais mes photos de sport pour la presse, je choisissais une dizaine de photos tout au plus. Aujourd’hui, avec les moyens actuels, je pourrais même en envoyer bien plus. Le plus long du travail, c’était de faire une bonne sélection et de bien remplir les champs IPTC, le post-traitement était lui presque anecdotique…
Si vous êtes amateurs ou si comme moi vous n’avez pas de réelles contraintes de temps, hormis celles que vous vous fixez, les presets Lightroom ne vous feront pas gagner de temps. En revanche, une bonne réflexion à la prise de vue, un bon tri et une bonne sélection de photos vous en feront gagner énormément. Le post-traitement n’est que la finalité d’un travail complet. Pour moi, on ne peut pas mettre plus de temps à poser la cerise sur le gâteau, plutôt qu’à le confectionner. Mais c’est un point de vue très personnel et je ne vous oblige pas du tout à penser comme moi. 🙂
Pour en revenir à ces fameux presets Lightroom, ce n’est pas parce que vous pourrez apporter une vision à votre photo en 1 clic qu’elle vous plaira ou conviendra à votre image. Donc à moins de ne pas du tout être regardant, il vous faudra quoi qu’il en soit ajuster les paramètres de réglages. Le premier clic est rapide, mais la réflexion et les réglages qui viennent derrière ne le seront pas forcément. D’où la fausse promesse à mes yeux, pourtant c’est l’argument N°1 des presets.
On veut toujours aller de plus en plus vite, mais parfois il faut savoir prendre le temps aussi.
Post-traiter à la manière de…
Beaucoup de photographes se sont lancés dans le business des presets Lightroom. Pour les plus connus qui attirent des milliers de personnes sur leur site web, c’est une manière logique de monétiser leurs compétences.
Ils ne font que répondre à une demande, d’une certaine manière. Parfois, cette demande est créée aussi bien sûr et ils ont raison de le faire. Je le précise à nouveau parce que je ne souhaite pas être taxé de jaloux ou d’aigri dans les commentaires de cet article. 🙂
Je ne propose pas de presets, mais des formations photo avec VP23 et c’est un business assumé parce qu’il correspond tout à fait à mes envies et mes compétences. Au passage, pour ceux qui pensent qu’il suffit de mettre des presets en téléchargement payant, des formations sur un site web ou des photos en ligne pour être vendre et être riche… Testez et on en reparle. 🙂 🙂 🙂
L’intérêt pour ces photographes, c’est aussi de vendre leur touche personnelle et une partie de leur savoir-faire. Si vous admirez les photos de Voie Lactée de tel photographe, en achetant le preset vous aurez l’impression d’être un peu comme lui et d’atteindre son niveau. Sauf que le preset, qui est le sien, il marche sur ses photos et probablement pas toutes ses photos en plus. Je l’ai expliqué, ce sont des pré-réglages seulement. A quel moment, peut-on penser et croire qu’un pré-réglage peut s’adapter à toutes les situations ? D’autant plus quand ce pré-réglage a été créé pour d’autres photos que les siennes…
Encore une fois, l’intérêt me paraît bien limité. Attention, je comprends aussi les personnes qui les achètent ou même les téléchargent gratuitement parfois. C’est pour ces mêmes raisons que la crème beauté pour ressembler à Beyoncé se vend bien, que la coiffure Brad Pitt fait des émules et qu’il m’arrive de porter des Jordan aux pieds. J’ai l’impression d’être un peu le meilleur joueur de basket de tous les temps, le goat quoi. Malheureusement, même si je ne suis pas totalement dégueu, ça reste une simple impression. Mais elle suffit à me faire craquer pour ces basket. 🙂 🙂 🙂
Utiliser le preset d’un autre photographe, ne vous fera pas être cette personne et vous ne travaillerez pas comme lui non plus. Malheureusement, il il n’y a pas de miracle. 😉
Lors de mes formations photo, il arrive que des élèves fassent des photos qui ressemblent aux miennes et même avec mon style d’une certaine manière. Mais c’est noraml dans ce cas précis parce qu’on passe des heures ensemble et tous mes conseils vont dans ce sens. Le preset c’est impersonnel et on ne s’attaque qu’à la finalité d’une photo et non à sa création.
On peut trouver du bon partout !
J’ai un avis plutôt assez négatif sur les presets, mais je vais souligner aussi les points d’intérêt et ou les bons points.
Je vous ai dis plus haut que je n’utilise pas les presets de DXO. C’est vrai, mais ça ne veut pas dire que je ne les ai jamais testé. D’une manière générale et 99,5% de mon temps, ils ne me servent à rien, que ce soit clair ! Mais quand j’ai une idée en tête et que je ne sais pas tout à fait comment la réaliser en post-traitement ou si je n’arrive pas à mes fins, il m’arrive de tester un preset. Celui qui va me permettre de tendre vers ma vision. Si le résultat me convient, j’utilise certains réglages dans mon propre post-traitement ensuite.
En fait, les presets me servent quelques rares fois d’inspiration. Je ne les copie pas bêtement et je n’ai jamais publié une seule photo qui se serait juste fait « preseter ».Mais en de rares occasions et souvent sur des photos de type low-key et high-key, j’ai pu voir ce que ça donne pour mon propre post-traitement.
Pour ceux qui débutent, ça peut aussi être un moyen de s’y retrouver un peu dans les différentes étapes et possibilités de post-traitement. Cela dit, la technique du test de tous les curseurs soi-même reste tout aussi efficace. Mieux encore, le cours photo post-traitement à mes côtés. 🙂 🙂 🙂
Autre avantage des presets, c’est que ça peut vous créer de l’envie. En voyant les belles photos traitées de untel, ça peut vous amener à côtoyer de nouveaux domaines pour utiliser le preset dédié ensuite. Tout comme on peut voir une belle photo dans un magazine et vouloir se mettre à la macro par exemple. Ce qui a été mon cas il y a quelques années. 😉
C’est une photo de macro sur un magazine qui m’a donné envie de me plonger dans la discipline, il y a maintenant plus de 10 ans. Et c’est le confinement qui m’a reboosté récemment !
Conclusion
Si l’utilisation des presets Lightroom, DXO ou autres vous convient, ne changez rien ! Cet article n’est pas là pour vous jugez personnellement. 😉
Si vous créez vos propres presets, que ce soit pour gagner du temps, pour harmoniser vos séries ou autre, ça me va aussi. Quel que soit votre justification, je suis ok avec ça.
Cela dit, avec cet article, si vous avez changé d’avis sur la question ou si mon point de vue fait un peu varier votre vision des presets, alors je m’en félicite. J’aime bien tout ce qui est personnalisé et quand je peux favoriser ça par mes propres actions ou mes écrits, je ne me gène pas. Essayez de traiter une série sans presets et voyez ce que ça donne pour vous convaincre ou non du bienfait de la chose. 😉
Il m’arrive parfois, pour des photos prisent dans les mêmes conditions, de faire un copié collé des réglages sur DXO et de les appliquer à d’autres photos en 1 clic. C’est une autre façon de faire un preset en somme, même si la philosophie est différente. Je le fais de temps en temps pour une série de 3 ou 4 photos pour lesquelles je me laisse le temps du post-traitement pour n’en choisir qu’une seule. Ce qui me fait gagner du temps pour voir le potentiel de ces photos et entériner mon choix final.
Si comme moi le post-traitement n’est pas votre tasse de thé, ni votre force, misez sur le reste et notamment sur la prise de vue sur le terrain qu’il ne faut pas négliger. Le preset ne fera pas une bonne photo, tout comme le plat cuisiné ne fera pas un bon repas. Ça dépanne et on peut en utiliser de temps en temps, mais je ne pense pas qu’il faille en abuser. 😉
Formez-vous au post traitement, si c’est un souci pour vous ! Mais souvent le problème est ailleurs en réalité. J’ai longtemps refusé de me mettre à la vidéo à cause du montage à faire derrière. Je me pensais incapable de le faire…
En réalité et je m’en suis rendu compte il y a quelques mois, le problème venait de la prise de vue et de ma perception de ce domaine. Finalement le montage, même si ça reste amateur, ce n’est pas si compliqué. C’est pareil pour le post-traitement ! Comme pour tous les domaines, il suffit de mettre un peu les mains dans le cambouis pour vraiment prendre la mesure du défi.
En utilisant des presets, on choisit la solution de facilité, qui n’est probablement pas une bonne solution et ça nous limite en compréhension et en efficacité. Mais ce n’est que mon avis et j’ai hâte d’avoir les vôtres dans les commentaires. Je suis assez sûr que cet article va cliver et déchainer les foules !!! 🙂
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A très bientôt !
j’aime les débats, ça nous fait avancer, moi personnellement je VIE des preset, hélas je fait photographe et vidéaste, télé pilote de drone par la même occasion j’enchaine les prestations et j’aime ce monde (chacun sont style et c’est méthode) je répond juste à la demande et surtout au prix exorbitant des concurrents, je respecte tout le monde.
les Luts dans premiere pro
presets dans Lyghtroom
je fait uniquement des mariages
bien entendu aucun euros a était mis dans les presets.
Merci pour le commentaire. 😉
Par contre, je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire.
Je comprends que tu utilises les presets et que tu les apprécies, mais je ne pige pas le reste. Mais n’hésites pas à développer, c’est intéressant d’avoir des visions différentes. 😉
Mickael, ton avis est intéressant.
Je le partage en partie. C’est une illusion de croire qu’une photo médiocre deviendra bonne avec un un « preset » DXO ou autres. Par contre, je pense que l’on peut utiliser des « presets » pour les personnaliser. Cela peut être une base de travail…C’est vrai que le plus dur et sur quoi on peut gagner du temps c’est sur la sélection ! Merci
James
Je valide ce commentaire, je suis bien d’accord, après on peut aussi gagner du temps sans presets il existe d’autres manières de faire et évidemment pour moi le tri c’est le gros du travail. 🙂
J’utilise DxO et j’ai un préset dans lequel il n’y a que :
– un poil de micro contraste
– un peu plus d’exposition car je prends systématiquement les photos avec 2/3 d’IL en moins
– le recadrage libre
– les autres valeurs sont standards (correction module DxO,…).
Autant dire que ce n’est pas un preset au sens de ce que tu dénonces.
Après on n’est pas non plus sur de la dénonciation, le mot est un peu fort. 🙂
J’apporte mon avis en disant qu’à mon sens c’est pas forcément utile et aussi miraculeux que l’on croit et c’est déjà pas mal. 😉
[…] A lire sur mickaelbonnami.com […]
Bon alors moi je ne suis pas d’accord avec toi. Dire que les presets n’ont aucun interet est faux à mon sens. Personnellement je dirai plutôt que les presets n’ont aucun interet s’ils sont utilisés sans une certaine réflexion derrière (et encore j’ai envie de dire chacun fait comme il veut après tout).
Je pense que les presets ont l’avantage de permettre de comprendre et surtout de voir toutes les possibilités (infinies) qu’offrent les logiciels de post-traitement.
Lorsque l’on demarre en photo et donc en post-traitment il est assez facile de comprendre et d’appliquer les bases de la retouches photos. Par contre lorsque l’on veut aller plus loin et creer des ambiances particulières cela s’avère plus ardus.
Les presets sont alors un bon moyen pour voir/comprendre les réglages qui ont été appliqués/utilisés et ainsi en tirer un maximum pour ensuite créer les siens si on le souhaite.
Moi en tout cas ils m’ont permis de progresser (en matière de post-traitement) et j’en ai garder quelqu’uns que j’utilise après avoir fait mes réglages de base.
J’ai aussi créer les miens qui me sont bien utiles.
Par contre là où je te rejoins c’est qu’en aucun cas ils ne permettent de gagner du temps car il faut souvent affiner les réglages pour obtenir le résultat souhaité.
En conclusion je dirai donc que les presets oui ça peut servir. Il peuvent avoir vocation de « formation » et je les conseillerai même à celles et ceux qui cherchent à aller plus loin avec leur logiciel de post-traitement mais qui mouline avec l’infini des possibilités offertes. Surtout qu’on en trouve des très bien gratuitement ou vraiment peu cher.
Mais par contre ce ne sont pas des produits miracles. En effet, ils ne faut pas croire qu’ils vont transformer une photo médiocre en photo de ouf que tout le monde voudrait s’arracher et accrocher dans son salon. Mais bon ça c’est comme tout il faut savoir se méfier des fausses promesses 😉
Bien évidemment, comme expliqué dans l’article, chacun fait comme il le veut. 🙂
Je ne crois pas que les presets permettent de bien comprendre comment marchent le post-traitement pas plus que les exifs apprennent à faire des photos. Ce qui est important c’est de voir le processus, en formation présentiel, avec une connaissance, avec un tuto vidéo ou je ne sais quoi encore.
Si tu réussis à décrypter les présets, c’est parce que tu as déjà les connaissances nécessaires pour le faire et finalement probablement le niveau pour ne pas avoir besoin de presets. Tu pourrais regarder un tuto Youtube pour faire la même chose et comprendre l’incidence de tes réglages.
En gros, « l’objet » en lui-même ne me paraît être ni miraculeux, ni la panacée puisqu’on pourrait très bien le remplacer par une action qui apporte tout autant.
Mais d’une manière générale, je pense que l’utilisation d’un preset ne peut que conduire à ne pas prendre totalement le poul de sa production photographique et on va s’enfermer dans quelque chose plus facilement je pense. On va plus vite céder à la flemme de modifier sa façon de voir et un preset qui s’applique à toutes les photos, à moins de ne rien changer ou presque, j’ai du mal à l’envisager perso. Mais chaque photographe à sa façon de bosser et il est normal que ça convienne à certaines personnes et à d’autres pas du tout. 🙂
Très bon article.
Il m’arrive d’utiliser des presets pour apprendre certains réglages qui s’approchent de ma vision. L’an dernier lorsque j’ai lancé mon activité, je me croyais « obligée » de créer des presets tant il y a de pub à ce sujet ce qui ne me tentait pas, et puis je me suis aperçue que pour développer mon style, mon post-traitement était bien plus important donc maintenant je les utilise comme outil de perfectionnement de mon style.
Merci pour ce commentaire et d’avouer le fait de s’être sentie obligée. Tout le monde ne le ferait pas.
Quand on fait de la photo, on se fait facilement embarquer dans des trucs bêtes, pas logiques ou qui ne nous correspondent pas. Mais l’essentiel c’est de rétablir la chose et visiblement, c’est clairement le cas. Bravo !!!
Je n’utilise pas de presets, il m’est arrivé d’en appliquer pour voir les effets mais je trouve que, bien que l’on puisse s’en inspirer ou s’en servir pour comprendre certains réglages, cela ne vient pas de moi, alors je n’ai jamais sortie une photo avec un preset. Je fais aussi des copier-coller dans LR, quand j’ai une série de 30/40 photos pour un article, quand elles ont à peu près les mêmes conditions, je gagne un peu de temps. Je fais 50 % en base comme ça et les derniers 50 % sont fait manuellement sur chaque photo pour s’adapter à chaque situation. 🙂
Le preset peut servir d’outil et dans ce cas là, je peux en comprendre l’idée. Plus que dans la promesse de magnifier d’un clic ses photos quoi… Mais comme pour Sylvain (celui des visios), je pense que tu gagneras encore plus en qualité à trier un peu plus encore tes photos. C’est pour ça que tes mini séries sur Facebook me plaisaient. 😉
Ce que tu appelles mini-séries sont sûrement les galeries du site. Pour le blog, j’ai pas plus de tri à faire que ça, j’ai pas mal à montrer car c’est le type d’articles (voyage, balade …) qui veut ça et j’aime détailler et documenter sur un article. 🙂
Sylvain me dit pareil. Faites un club !!! 🙂 🙂 🙂
Je suis absolument de cet avis ! L’idée c’est donc de s’appliquer au maximum même pour présenter un « détail » 😉
Bonjour Mickael,
A mes débuts il m’arrivait d’utiliser des preset en macro sans savoir comment ils étaient réalisés. Mais très vite j’ai souhaité en savoir plus. Et je les ai décortiqué. J’ai vite laissé tombé les preset en vente pour créer les miens afin de garantir la même ambiance ou texte lorsque je réalise des séries.
Je n’ai pas jeté mes preset acheté puisque je les modifié à mon grès. Le post traitement me prend du coup moins de temps.
Après, pour moi un post-traitement à la chaine ou en quelque sorte, je ne crois pas qu’on puisse s’en servir pour finaliser correctement toutes nos photos. A mon sens, chaque photo mérite une attention particulière. Et si c’est parce qu’on a des séries qui se ressemblent, alors c’est que le tri de base n’est pas optimum.
Bon après, c’est ma façon de voir les choses et je ne l’impose pas non plus. 🙂 😉
Merci pour le commentaire. 😉
Le tri de base est bien effectué bien sûr,on parle ici d’une série de photos qui doit garder la même atmosphère. Mais j’ai peut-être oublié de te dire que j’y apporte à chacune par la suite une attention particulière au développement. Chacune devient unique. J’ai toujours mon idée au moment de déclencher
J’en doute pas. 😉
Tout d’abord, ravi de lire un nouvel article ! 🙂
Adapte des presets, je me surprends à être en phase avec la majorité de ta réflexion. Je ne suis peut-être pas si atteint que cela alors ! Détail de mon utilisation :
– Je parle d’un preset perso « de base » qui ne pousse pas les curseurs trop loin, mais qui me donne une base plus agréable que le RAW brut. Ça permet aussi de mettre les options nécessaires « correction objectif, vignettage » que j’applique à chaque photo.
– J’adapte ensuite les curseurs photos / photo, parfois à la marge, parfois de manière plus significative.
– J’ai jamais franchi le pas des 12 000 presets pour 13€ qui transforment ta photo banale en oeuvre d’art. Je ne crois plus au père noël …
J’ai eu la chance de suivre ta formation Post-Traitement. Ce fut très instructif sur la réflexion à mener avant de toucher à tous les curseurs pour voir « ce qui marche ». Quelle ambiance je veux donner ? L’émotion qui doit transparaître ? L’élément qui peut-être mis en avant (au delà de ce qui est réalisable à la prise de vue) ?
J’ai testé la méthode tri – très – sélectif & traitement personnalisé photo/photo. J’ai trouvé ça frustrant (tri) et long/fastidieux (traitement). Pourtant j’ai pris un plaisir fou à réfléchir photo/photo et le résultat final était plus naturel qu’auparavant.
Donc j’ai fini par « adoucir » mon preset de base, pour me faire gagner du temps et me consacrer à la personnalisation. Car en ce qui concerne le tri drastique … je ne suis pas encore prêt, même si je progresse 😀
Conséquence inattendue de ton article, je vais aller chercher quelques présets gratuits pour voir si ça peut me donner des idées. Merci Mickael !
Tu vois, j’étais en formation et je n’avais pas le temps de répondre à ton mail du jour. Mais j’étais sûr que tu serais en partie ok avec moi au final. 🙂 🙂 🙂
Pour ce qui est de ton preset de base, utilise DXO et tu verras que ce temps-là aussi tu le gagneras. 🙂
Ensuite comme tu le dis et comme je le dis dans l’article, le souci est souvent en amont du preset ou du post-traitement. Pour le moment t’as encore du mal à trop trier, même si pour moi t’as déjà fait un gros travail à ce niveau, mais tu l’affineras dans le temps parce que ça te facilitera encore plus la tâche et te rendra encore meilleur photographe. 😉
Sinon, dis-toi que si c’est gratuit, c’est toi le produit avant de télécharger tes presets. 🙂 🙂 🙂
Salut Micka,
le souci dans ce genre de réflexion, c’est qu’on s’arrête à Lr (et éventuellement DxO, C1 ou autre logiciel que celui qui parle utilise 😉 ), mais ça s’applique aussi aux autres logiciels ainsi qu’aux boitiers réglés en JPEG. Les picture controls, styles d’image, simulations de pellicules Fuji etc. qu’on applique sur les boitiers en JPEGS sont aussi des presets.
En fait, même dans DxO sans activer AUCUN réglage, celui du rendu standard par défaut du boitier est déjà appliqué (bien obligé sinon tu ne verrais pas d’image). Facile de s’en rendre compte, active puis désactive l’onglet « rendu de couleurs », tu verras que ton image ne bougera pas d’un poil.
On peut donc avoir tous les avis qu’on veut sur le post-traitement, le fait est que même en désactivant toutes les options on doit quand même partir d’une base « pré-configurée » pour pouvoir la travailler ensuite.
Personnellement je me suis créé des presets sur DxO mais comme j’aime comme toi avoir la main sur le maximum de paramètres, je les ai réglé au minimum selon mes gouts: corrections optiques (pourquoi partir de 0 au lieu de faire un preset quand tu vas forcément faire les mêmes réglages, sauf pour ceux qui aiment garder les défauts optiques sur leur photo mais là c’est moi qui me demande quel intérêt ça a quand on peut le corriger, qui plus est avec DxO qui le fait très bien lol), rendu de couleurs (c’est la base, d’ailleurs quel que soit le rendu choisi il vient avec des réglages de contraste, saturation, teinte…le fait que les curseurs « contraste », « accentuation des couleurs » et autres soient désactivés ne fait que laisser ces réglages en mode par défaut du rendu de couleurs), et c’est à peu près tout. Eventuellement pour certains types de photo je vais ajouter certains réglages comme le smartlighting ou le clearview, puis ensuite je vais peaufiner avec les curseurs pour personnaliser plus.
Mais dans beaucoup de cas, je pense qu’utiliser des presets n’est pas pire que de passer trop de temps sur une photo qui n’est déjà pas intéressante dès le départ. Donc pour moi passer du temps à travailler une photo qui n’aura pas plus d’intérêt qu’avec un preset pré-mâché, ça sert encore moins ^^. Il m’arrive donc souvent de me contenter d’appliquer un preset à moi et de ne rien modifier derrière, surtout quand je veux appliquer un rendu « argentique » avec DxO filmpack avec la simulation d’un film précis, les gars de chez DxO se sont cassés le tronc pour simuler le plus fidèlement possible cette pellicule pourquoi j’irais la bousiller en bougeant des curseurs alors que j’ai acheté Filmpack pour avoir ces rendus ^^.
Néanmoins je suis d’accord avec toi sur les presets qu’on nous fournit avec le logiciel ou pire, ceux qu’on nous vend, mais parfois passer du temps à traiter une image aura encore moins d’intérêt.
Je ne parle pas des tous les pré-réglages et les choses qu’on ne peut changer et maîtriser, sinon on ne s’en sort pas.
Je parle des presets pour ce qu’ils sont et ce qu’on vend derrière ces choses-là. 😉
Après je n’oppose pas preset avec temps passé à post-traité ses photos. J’oppose plutôt dans mon article le fait de vouloir traiter industriellement ses photos avec le fait qu’on est censé être plutôt dans une démarche de création en photo. 😉
Je ne les oppose pas non plus, juste faire un parallèle entre les deux car pour beaucoup c’est soit l’un soit l’autre, soit je mets des presets parce que je ne veux pas passer du temps sur mes images soit je passe des heures (j’exagère, allez on va dire plusieurs minutes ^^) à tripoter des curseurs pour au final un effet pas vraiment visible ou qui n’apporte rien. Par exemple l’image dans l’article avec le paysage et l’interface DxO autour, le traitement prime est actif alors qu’elle est prise à 100ISO, je ne prétends pas que les onglets actifs correspondent aux réglages que tu utilises hein 😉 mais c’est le genre de traitement que certains font qui multipliera le temps de traitement par 10 pour un bénéfice très faible.
Il y a aussi le fait que, sous prétexte qu’on va peaufiner longuement sur un logiciel, la démarche de création a tendance à être bâclée à la prise de vue (ce que tu « condamnes » dans l’article donc tout va bien 🙂 ).
Mais il est aussi difficile de dire si c’est l’offre qui créé la demande ou l’inverse, quand ouioui parle du flare par exemple ou encore du vignetage, certains le demandent. J’ai même arrêté de parler de besoins parce que, dans l’absolu, faire de la photo n’en est déjà pas un et avoir un logiciel avec un catalogue, du traitement local, des roues de couleurs etc. non plus.
Enfin je pense donc que, pour comprendre le fonctionnement de la photo numérique, il faut intégrer le fait qu’à partir du moment où on voit une image c’est qu’il y a eu un preset comme en argentique quand on voyait un tirage c’est qu’il y avait un développement, si léger soit-il, du coup que certains veuillent utiliser des traitements tout fait qui sortent du cadre du « style standard », « style portrait », « style paysage » de leurs appareils ça ne me choque pas plus que ça. Là où je suis d’accord avec toi c’est ceux qui vendent du « à la manière de », parfois relativement cher, mais là c’est aussi à ceux qui utilisent les logiciels de comprendre qu’un preset n’est qu’une sélection de certains curseurs qui ne tient pas compte du type de photo et de tout ce qui doit être fait à la prise de vue.
L’utilisation des presets ne me choque pas non plus, mais je pense qu’on pourrait très bien s’en passer aussi. C’était le cas avant, bien que les pré-réglages et les techniques pour optimiser et gagner du temps ont toujours existé et existeront toujours. Mais je parle évidemment des presets en tant qu’objets. 😉
Je ne me sers pas de ces presets, je prefere , faire mes reglages et autres de moi meme , , mais j’aime peaufiner avec les masques de luminance ,le tk v7 , mais pas toujours , car cela fausse quelquefois la realité , or j’aime rester pour le naturel , il y a quelque tems je recevais par mail , tout un panel de presets pour une certaine somme , qui n’etait pas negligeable , mais comme on dit , on est jamais mieux servi que par soi -meme , Jacky
Après, encore une fois, chacun fais ce qu’il veut et pense bon pour lui. 😉
On peut aussi très bien utiliser ces presets en partie. Moi ce qui me gène surtout ce sont les fausses promesses cachés derrière ces outils miracle. 😉
Merci pour le commentaire. 😉
Ah! Je pensais être atteint d’une maladie, sous une forme ou un autre.
Je ne suis ni lightroom (même si j’y suis passé à un moment) ni dxo, mais le combat reste le même.
Et en voyant fleurir tous ces préréglages « magiques » tout en étant incapable de les utiliser pour arriver à un résultat qui me plaisait, j’en étais venu à me dire que ça venait de moi et que j’étais seul dans mon petit univers étrange.
Heureusement, Mickaël est de retour pour me dire que je ne suis peut-être pas tout à fait anormal. Ca fait plaisir. Tout comme ça fait plaisir de voir le retour du blog.
La diversité est toujours bonne à prendre et il faut de tout pour créer une normalité générale. Mais rassure-toi, à mes yeux tu es complétement normal et je comprends ta position que je partage évidemment. 🙂
Il y a eu la mode du HDR, tu Tilt-shift et j’en passe et la mode du preset passera aussi, parce que je vois vraiment ça comme un besoin dont on a pas besoin en réalité. Même si bien sûr ça peut toujours dépanner, rendre service ou être utile dans certains cas.
Personnellement je n’utilise quasiment pas les preset mais c’est parce que je commence a connaitre Lightroom par coeur 😉 Maintenant que des débutants cherchent des recettes de cuisine ce n’est pas nouveau. Ça se fait dans tous les domaines. La cuisine est un bon exemple. Il y a des créateurs et d’autres qui achètent les livres de cuisine et essayent de reproduire les recettes
Depuis l’arrivée des profils les presets contenant des profils peuvent avoir plus d’intérêt en réalisant des choses jusque la impossible dans Lightroom. On peut par exemple dans Lightroom maintenant appliquer un preset pour traiter une photo infrarouge en inversant les canaux rouge vert directement dans Lightroom grâce a un profil sans passer par Photoshop. La création de tels profils peut prendre du temps et justifier un prix.
Il y a aussi des presets plus créatifs qui permettent de rajouter dans Ligtroom des effet de flare. La création de ce genre de preset n’est pas a la portée d’un utilisateur même expert de Lightroom. Donc cela peut justifier un prix aussi
Mais autrement pour tous les autres je te rejoint tout a fait. Il y a tellement de presets que si on connait Lightroom on va plus vite a développer qu’a chercher le bon preset 😉 et dans la liste des choses utiles a acheter en photo c’est vraiment pas une priorité
Pour moi le preset c’est plus un plat cuisiné qu’une recette de cuisine. C’est d’ailleurs pour ça que ça ne m’intéresse pas. 😉
Pour ce qui est des photos impossible ou des presets créatifs, en fait c’est l’offre qui créé la demande et pas l’inverse. Du coup c’est comme une sorte de besoin de consommation dont on a pas besoin en fait dans la majorité des cas. Faire des photos en infrarouge ou ajouter des effets de flare, ça ne me paraît pas être forcément un réel besoin en photo. Mais je peux comprendre cette envie et ce besoin et je ne le juge pas. 😉