Un tournage vidéo avec Empara

Inscrivez-vous à la formation pour suivre gratuitement le live en juin prochain ! Vous pouvez la précommander ou même faire partie des personnes qui pourront assister à la formation sur le plateau de tournage. 😉

Empara c’est quoi ?

A ce jour, Empara c’est pour moi le plus gros et le plus beau site web de formations photo en ligne en France. Ils proposent des thèmes assez variés avec tout de même une base qui traite beaucoup la photo de mariage, portrait et studio. Mais en me recrutant ils ouvre encore un peu plus leur panel de domaines photo traités.

Ce que j’aime chez Empara, c’est le soin apporté pour créer du contenu de qualité. Ils se donnent du mal et ça se voit de l’extérieur.

Alors oui, vous vous dites, ils t’ont recrutés et tu ne vas forcément pas dire que c’est de la merde non plus. Bien sûr… je ne suis pas du genre à cracher dans la soupe et ce sera malvenu et stupide de la ma part de le faire. Mais la vérité c’est que je n’ai évidemment aucune raison de critiquer Empara…

Si je n’avais pas apprécié ce qu’ils font, je n’aurais jamais accepté de travailler pour eux, tout simplement.

Et puis pour vous prouver que je kiffais Empara bien avant qu’il me recrute, sachez que j’ai été abonné chez eux pendant 1 ou 2 ans. D’une parce que le contenu de qualité me plaisait et aussi pour les soutenir. Je me lançais tout juste avec VP23 et pourtant je dépensais de l’argent pour soutenir leur activité, ce que certains pourraient considérer d’un point de vue extérieur comme un concurrent pourtant.

J’ai arrêté ensuite mon abonnement chez eux, parce qu’avant de soutenir les autres il fallait que je me soutienne ma propre petite entreprise aussi qui le nécessitait plus que largement. Donc j’ai coupé quelques dépenses à cette époque et malheureusement Empara était dans le lot.

Voici l’accueil d’Empara, du moins pour quelques temps parce qu’un nouveau site web est en préparation !

Pourtant, je n’aime pas les formations photo en ligne !

C’est un peu bizarre d’apprécier les formations photo en ligne d’Empara, alors que je ne suis pas fan de ce type de formation en vidéo d’une manière générale…

C’est paradoxal je le reconnaît, mais je vais tout de même vous expliquer le pourquoi du comment. 🙂

J’ai créé les formations photo VP23 parce que j’aime transmettre mon savoir et mon expérience. Pour moi, il n’y a rien de tel que le terrain pour transmettre une info. Avoir l’explication en live, pouvoir répondre aux questions dès qu’elles se posent, pouvoir montrer les choses et pouvoir regarder d’autres personnes le faire, il n’y a pas mieux. Et ça je vous le signe de suite !!!

La formation en présentiel, photo ou pas photo, c’est ce qu’il y a de mieux à mes yeux et de loin ! On peut ne pas être d’accord avec moi, mais je suis intimement persuadé d’avoir raison. Et quand je vois la progression de certains de mes élèves, qui n’avait vraiment aucune base en photo parfois, en venant me voir… ça va être dur de me convaincre du contraire. 🙂

Alors pourquoi je kiffe quand même Empara ? Et bien justement, ils ne se contentent pas de balancer du contenu en ligne ou des programmes tout fait. Il y a une vraie volonté de faire progresser les abonnés et je peux d’autant plus le confirmer, maintenant que je connais mieux les coulisses d’Empara.

Pour ceux qui connaissent, une formation Empara, c’est une formation photo en live et gratuite le jour de la diffusion, qui devient ensuite une formation en ligne avec un chapitrage précis pour voir et revoir ce qui nous intéresse le plus. Dans le studio à Nice, il y a bien sûr le formateur, accompagné par 2 membres de l’équipe d’Empara pour animer le live, mais il y a aussi des élèves sur place. En général 4 personnes sont présentes pendant les 1 ou 2 jours de formation pour échanger avec le formateur.

Donc on est plutôt sur du semi-présentiel avec Empara. Si le but c’est de mettre la formation en ligne, elle est tournée dans des conditions de présentiel et ça je trouve que c’est un petit rien qui change beaucoup de choses. Et puis, il y a aussi toute la partie tournage en amont, que je vais vous compter dans les prochains paragraphes. 😉

Avec VP23, j’ai créé tout plein de formations photo pour vous recevoir et vous transmettre mon savoir !!!

Un tournage vidéo pour quoi faire ?

Pendant la formation photo en live à Nice, je vais avoir une présentation à faire à tout le monde, sur Keynote l’équivalent Apple de Powerpoint. Donc je vais beaucoup parler, montrer des photos et insister sur des choses importantes à retenir.

Mais si je m’en tiens à ça, on reste sur une formation en ligne plutôt standard. Bien que le live soit filmé et diffusé comme une vraie émission de télévision. Ils se donnent vraiment du mal pour créer un beau produit à regarder. Il y a un côté un peu « à l’américaine » dans la production et la réalisation. 😉

Mais pour que les personnes qui regardent le live ou les vidéos de formation en différées puissent s’immerger et mieux comprendre encore, Empara opte pour un tournage vidéo en amont. Le but, c’est de suivre un formateur photo dans son quotidien et de montrer aux abonnés Empara comment ça marche sur le terrain, quel matériel est utilisé, comment se comporter avec ses sujets, etc…

Sur ma formation, la photographie de sport, le but était de suivre plusieurs sports et de montrer les difficultés que rencontrent tous les photographes qui se confrontent à ce domaine et comment les dépasser.

Sur le principe, c’est assez simple finalement, mais dans les faits, réussir un tel tournage n’est pas une chose aisée. Je vais vous expliquer un peu tout ceci pour que vous puissiez vous en rendre compte. 😉

J’ai eu un petit entraînement de tournage vidéo en septembre dernier, avant celui d’Empara. C’était pour la vidéo YouTube de présentation de mes activités !

Un vrai travail de préparation !

Toutes les vidéos du tournage ou presque, doivent être prévues à l’avance ! Les membres de l’équipe d’Empara se déplace en nombre, alors il faut que le programme des vidéos soit déjà planifié en amont.

Pour déterminer les vidéos à filmer, il faut avoir un programme de formation déjà assez complet et conséquent et déterminer ce que je voudrais montrer en direct le jour J. Une vraie gymnastique de l’esprit en somme. C’est comme lorsque j’ai écris mon livre aux éditions Eyrolles, il me fallait déterminer le sommaire exact et donc le plan de mon livre, avant d’en avoir écris la moindre ligne. Ça semble un peu logique et ça l’est, mais dans les faits c’est franchement complexe de déterminer des grandes lignes quand on ne sait pas encore exactement tout ce qu’on va raconter.

Dans le cas d’Empara, il fallait que je détermine quoi filmer, sachant qu’en photo de sport rien ne se détermine par avance ou ne se commande comme lorsqu’on est en studio par exemple.

Autre étape compliquée, trouver des clubs sportifs qui m’acceptent pour un tournage, ainsi que 2 vidéastes et 2 personnes pour gérer la réalisation sur place. Faire accepter 5 personnes autour d’un terrain de sport, ce n’est pas une chose aisée, surtout qu’il me fallait trouver tout ceci sur un seul week-end. L’équipe d’Empara a kiffé Bordeaux (surtout les chocolatines), mais il ne viennent pas en pèlerinage pendant 3 semaines non plus… Le but c’était de tout condenser pour que ça tienne dans quelques jours tout au plus.

Au passage, je remercie le club de l’Union Saint-Bruno Bordeaux pour avoir été les premiers à m’accepter. Renaud Gaucher qui gère cette section est vraiment quelqu’un de très classe. D’autant qu’il a accepté aussi d’être un acteur d’une des vidéos faites sur place.

Merci aussi à Béatrice Knoepfler d’avoir accepté autant de monde autour du terrain des Burdis Bordeaux, une équipe de volley-ball au top, que j’adore photographier.

Et un grand merci à Tatiana Leite Da Silva, la formidable présidente du Cognac Athlétique Club, pour avoir réussi à motiver ses adhérents un dimanche matin très froid et m’avoir aidé à boucler la boucle de ce week-end de tournage très dense.

Merci aux autres clubs contactés et avec qui ça n’a pas pu le faire malheureusement en termes de planning ou de contenu.

Et pas trop merci à ceux qui n’ont même pas pris le temps de répondre par la négative à mes sollicitations. Les gars on est en 2021… répondre à un mail, un coup de téléphone ou à un message sur les réseaux sociaux ça ne me semble pas être le bout du monde pourtant… Vous m’avez clairement gavé et stressé, parce que boucler un week-end sport ce n’est pas simple contrairement à ce qu’on pourrait croire.

Tatiana, la présidente du club de Cognac, a participé au tournage Empara en donnant de sa personne ! La classe non ? 🙂

Empara m’a tuer !

Le programme du tournage Empara était le suivant :

• Arrivée de l’équipe le vendredi matin puis tournage chez moi et dans mon bureau dans le courant de la journée
• Arrivée sur les lieux du tournage au Palais des Sports de Bordeaux le samedi matin à partir de 10h30
• Tournage sur la compétition de badminton de 13h à 18h, puis sur la compétition de Volley-Ball de 19h à 22h ou plus en fonction de la durée du match
• Tournage le dimanche matin à Cognac pour photographier de l’athlétisme puis tournage du teaser de la formation le dimanche aprèm

Un programme assez simple, mais dans les faits… c’était chaud et bien fatiguant. Heureusement on a débuté le tournage chez moi, en mode plus tranquille, ce qui m’a permis de me familiariser avec tout ça. Oui, je n’ai pas tous les jours des caméras pointées sur ma tête pour me filmer, ni un micro cravate accroché à mon polo pour capter le moindre de mes sons ou la moindre des conneries que je peux raconter.

Heureusement, le fait de développer ma chaîne YouTube m’a quand même bien aidé pour apprivoiser un peu mieux tout ça. D’ailleurs, j’ai dépassé récemment les 500 abonnés et je vous invite à me rejoindre si ce n’est pas déjà fait !!! 😉

Pour de multiples raisons, la journée du vendredi s’est terminée très tard. Ce qui n’était pas vraiment prévu à la base pourtant. Donc quand il a fallu enchaîner sur le samedi, ça piquait déjà un peu. Sachant qu’un vrai défi technique m’attendait avec l’équipe d’Empara. D’ailleurs, grâce à mon tournage, ils ont gagné en compétence. 🙂 🙂 🙂

Pour filmer ce que je fais et créer un contenu qui soit intelligible pour quelqu’un qui souhaite progresser en photo de sport, il faut pouvoir m’entendre, mais il faut aussi pouvoir montrer ce que je vois et à l’instant où je le vois. Là encore sur le papier ça semble simple, mais dans les faits…

On était tous en liaison audio pour réussir cette prouesse. Parce qu’avec le bruit dans la salle de sport, le monde autour des terrains et sur les terrains, même le caméraman le plus proche de moi ne pouvait pas vraiment m’entendre et comprendre ce que je faisais en photo.

J’étais en lien avec Jean-Marc d’Empara, qui lui-même était aux côtés de Sébastien, qui lui donnait ses instructions à Clément et Ilan pour filmer. J’étais donc en liaison téléphonique en continu, pour recevoir des instructions et en donner aussi sur ce que je fais ou compte faire. Et ça m’a usé et tué le crâne.

Ça m’a aussi bien compliqué la tâche sur le terrain. Moi qui d’habitude m’enferme dans une bulle pour photographier et me concentrer, là je devais parler en direct, expliquer ce que je fais, mais aussi échanger avec la réalisation et le tout sans perdre les deux vidéastes qui me suivaient.

Mais on a réussi, que ce soit pour le badminton ou même le volley-ball où il y avait encore plus de public et de bruit. J’ai pu photographier et être filmé en coulisse, autour des terrains et même dans les tribunes. On a bien crapahuté et sans faire beaucoup de pauses. D’ailleurs on a généralement mangé à des horaires totalement décalées… Genre le repas de midi à 16h quoi.

Voici Ilan et Clément ! Ils ont eu le courage de me suivre avec tout ce matériel sur le dos pendant 3 jours !

Avec l’équipe Empara, on a fait le job !

Le samedi, en fin d’aprem, j’étais déjà très épuisé mentalement et physiquement, alors autant dire que le samedi soir à la fin du match de volley, je ne savais même plus quoi faire et dire à la caméra. Je ne savais même plus trop où j’étais, je voulais juste qu’on m’achève. 🙂 🙂 🙂

Du coup, je suis encore une fois rentré à minuit passé et difficile de dormir avec toutes ces émotions… Pourtant, le dimanche matin il fallait être à 9h sur Cognac pour reprendre le tournage et il y a 1h30 de route pour s’y rendre. Sachant qu’en plus je devais aussi faire un détour de 30min pour récupérer une partie de l’équipe et du matériel.

Clairement, on n’était pas très frais, mais tout de même opérationnel et près à faire le job. Heureusement, l’ambiance extérieure était plus paisible à Cognac, on n’a pas du tout la résonance infernale du Palais des Sports. Par contre, il faisait froid, vraiment très froid. Non pas que la température soit négative, mais en termes de ressenti on a pris cher. 🙂

Je n’arrivais même pas à claper correctement avec les mains pour lancer les séquences, mon cerveau refusait que je me fasse mal intentionnellement.

On a mangé sur place le midi, avant de repartir sur Bordeaux pour la dernière ligne droite et le tournage du teaser d’Empara. Il servira à promouvoir la formation et donner envie aux gens de s’abonner ou même d’acheter cette formation.

D’ailleurs, vous pouvez déjà vous inscrire au live gratuitement pour le suivre le jour J et vous pouvez aussi précommander ma formation : La photographie de sport

Bref, c’était un week-end dense où on n’a pas trop eu l’occasion de s’ennuyer, bien au contraire… Et encore, je suis très loin de tout vous raconter, il me faudrait un bien plus long article pour ça. 🙂

Tournage du teaser ou garde à vue, je vous laisse deviner. 🙂 🙂 🙂