Qui ne rêve pas, un jour, de voir des aurores boréales ?
J’ai eu la chance d’en observer, il y a quelques jours… et j’en rêve encore. C’est presque une obsession…
Pas plus tard que ce matin, j’ai cru voir des aurores boréales dans le ciel… en Gironde. Bien sûr, ce n’était que des nuages longilignes et légèrement verdâtres au lever du soleil… Je le conçois, je suis à la limite de la folie. 🙂
Mais ne vous moquez pas, parce que je vais bientôt vous faire entrer dans ce gentil monde des fous !!!
A la fin de cet article, vous aurez toutes les cartes en main pour observer et photographier des aurores boréales. Qui dit mieux ? 😉
Cet article s’adresse plus spécifiquement à tous ceux qui iront dans le nord de la Norvège pour tenter d’observer des aurores polaires. Mais les conseils ne se limitent pas à la Norvège.
Quand vous avez la chance d’observer un tel spectacle, il est impossible de ne pas devenir accroc…
Qu’est-ce qu’une aurore boréale ?
Pourquoi vous donner des explications complexes et scientifiques, alors que d’autres le font bien mieux que moi ? #fainéant
Si vous souhaitez comprendre le principe des aurores boréales, je vous conseille la vidéo ci-dessous.
Quant à ceux qui ne veulent pas perdre 5 minutes à la visionner, voici un petit résumé :
Tout d’abord, on parle d’aurore boréale seulement dans l’hémisphère nord. Au sud ce sont des aurores astrales (principalement en Antarctique). Il existe aussi un terme générique, on parle alors d’aurores polaires. Vous l’aurez compris, sous notre latitude, le terme « aurores boréales » reviendra plus souvent.
L’aurore boréale est un phénomène physique causé par l’interaction entre les éruptions solaires et le champs magnétique terrestre. Ces particules expulsées par le soleil se font piéger par le champ magnétique de la terre et entrent en collision avec les molécules des gaz de notre atmosphère.
La restitution de l’énergie absorbée va créer de la lumière et donc des aurores polaires.
Chose étonnante, je l’ai appris pendant l’écriture de cet article, ce n’est que depuis 2008 que l’on comprend mieux le phénomène des aurores polaires. Ce qui ne rend pas les aurores moins magiques pour autant. Vous n’êtes pas d’accord ? 😉
Où voir des aurores boréales ?
Il faut aller au-dessus d’une latitude de 60° pour voir régulièrement des aurores boréales. Comment ça, vous ne savez pas où se trouve cette latitude ? Ho les nuls !!! 🙂
Bon je ne sais pas non plus très précisément où elle se trouve rassurez-vous. C’est une zone qui comprend en bonne partie le Canada, le Groenland, le nord de la Scandinavie, l’Islande et le nord de la Russie. Commencez à réserver vos billets d’avion ! 😉
Il faut savoir que la zone d’apparition des aurores boréales est plus ou moins large. Tout dépend de l’indice Kp (en gros c’est l’indice qui mesure la puissance des aurores polaires). Plus l’indice Kp est fort (sur une échelle de 1 à 9), plus le disque auroral est large et l’activité intense. Si l’indice Kp est à 7, ne dormez pas et gardez les yeux bien ouverts pour admirer le spectacle.
En théorie, on peut voir des aurores de Bordeaux à Tromsø. Si vous souhaitez vraiment en observer, ça me fait mal de le dire mais… ne venez pas à Bordeaux. Tromsø sera une bien meilleure destination. C’est d’ailleurs le choix que j’ai fait fin novembre après avoir testé l’Islande en début d’année.
Quand le cercle est large et qu’il y a en plus du rouge qui apparaît, c’est très bon signe. 😉
Pour ceux qui choisiront le nord de la Norvège et la région de Tromsø, sachez qu’il y a pas mal de pollution lumineuse. Et oui, même là-bas… Je pensais avoir à faire à des petits villages isolés comme en Islande et bien pas du tout. La Norvège est plus « industrielle » et habitée. Ce qui posent de nombreuses difficultés pour observer et photographier les aurores boréales.
Les norvégiens sont de grands fans de lumières, il y en a partout. Chaque pièce de la maison peut rester éclairer de nuit comme de jour, qu’il y ait du monde ou personne. L’extérieur n’y échappe pas non plus et il n’est pas rare de voir plusieurs spots éclairer… du vide.
Privilégiez les zones les plus éloignées de Tromsø et de ses 70 000 habitants. Ne restez pas non plus dans la banlieue proche. La plupart de mes photos ont été faites dans la région de Ersfjordbotn, un petit village à 20 minutes à l’ouest de Tromsø. D’une manière générale, je suis allé soit vers le nord de l’île de Kvaløya soit plutôt vers le sud, en direction de l’île de Sommarøy.
Lorsque les aurores boréales sont de grande intensité, la pollution lumineuse n’est plus totalement un inconvénient.
Quand voir des aurores boréales ?
Les aurores boréales n’apparaissent que la nuit. Mais pourquoi donc ?
Sachez qu’il y a des aurores boréales toute la journée, mais on ne les voit que la nuit. L’explication est très simple, les aurores polaires ne sont tout simplement pas assez lumineuses pour être visibles en plein jour. Pour observer le phénomène, il faut donc attendre que la nuit tombe. Dès que le ciel est bien noir, là c’est le bon moment et le spectacle peut commencer.
Lorsque l’on se trouve à une latitude minimum de 60°, il faut savoir que le soleil ne se couche pas ou peu en été et ne se lève pas ou peu en hiver. C’est pour ça que vous verrez souvent des sites web vous dire qu’on peut voir des aurores boréales d’octobre à mars. Ce sont tout simplement les mois où il fait nuit dans le grand nord.
Pendant mes 10 jours à Tromsø en novembre, j’ai eu droit à 3h de soleil le premier jour et 0 minute de soleil le jour du départ. C’est ce qu’on appelle la nuit polaire. Avant de partir je me suis dis que ce serait parfait pour les aurores boréales et que je pourrais faire des photos pendant 24h d’affilée. En réalité ce n’est pas possible… Bien que le soleil ne dépasse pas l’horizon, il s’en approche. En journée, la luminosité ambiante est bien présente. Cela dit, à partir de 16 ou 17h, le festival des aurores peut débuter, c’est un avantage pour ceux qui ont du mal à veiller tard.
Vous l’aurez compris, l’observation des aurores boréales se fera les nuits d’automne et d’hiver principalement. Mais vous savez maintenant quand demander des congés ou profiter des vacances scolaires. 😉
Bien que ça puisse être difficile à croire, cette photo a été prise aux alentours de 23h. La nuit était belle et bien noire depuis plusieurs heures déjà. Mais la magie de la photo offre une vision nouvelle à ce paysage.
Comment voir des aurores boréales ?
Cette section est finalement la plus importante. Tout le monde a pu lire sur le web les meilleurs endroits de la planète pour voir des aurores boréales. Mais une fois sur place, on fait comment ?
Au tout départ, il n’est pas si aisé de voir les aurores boréales. C’est pourquoi, les réponses aux 3 questions suivantes sont cruciales : A quel endroit faut-il les chercher ? Où regarder dans le ciel ? A quoi ressemblent-elles ?
A quel endroit faut-il les chercher ?
Je vous invite à traquer les aurores boréales dans les zones les moins habitées. Ce sera plus simple pour vous si vous débutez. Un conseil, fuyez la pollution lumineuse !
Plus vous êtes dans une zone sombre et plus vous augmentez vos chances de pouvoir observer les aurores boréales.
Pourquoi la luminosité vous empêche de voir des aurores ? Le principe est très simple. Si vous conduisez, il vous est certainement arrivé de croiser une voiture en pleins phares. La lumière aveuglante est particulièrement désagréable. Mais le vrai problème c’est qu’elle vous masque totalement la route et les alentours.
Vous comprenez maintenant pourquoi une ambiance lumineuse forte ou même modérée peut être un véritable handicap pour traquer la présence d’aurores boréales. 😉
Pour traquer cette aurore boréale, je me suis garé sur une petite route de terre à seulement 5 minutes de mon logement. La pollution lumineuse est quasiment inexistante et le spectacle n’est que plus intense !
De nuit, sur des routes nordiques souvent gelées ou enneigées, ce n’est pas évident de conduire et d’oser s’éloigner de la civilisation. Donc si vous débutez, ne prenez pas de risques inutiles si vous ne le sentez pas. Prenez votre temps ou cherchez une zone accessibles à pied. Parfois il n’est pas nécessaire de trop s’éloigner non plus. Repérez des zones intéressantes en journée pour y revenir plus facilement une fois la nuit tombée.
Vous pouvez aussi venir en journée et attendre la tombée de la nuit. Je l’ai fait sur l’île de Sommarøy à l’extrême ouest de Tromsø. J’ai passé de nombreuses heures sur place, dans un petit restaurant (le seul d’ailleurs) à attendre l’arrivée des aurores boréales. Le tout dans une ambiance de bout du monde…
En mer il n’y a pas de pollution lumineuse, il vous suffit donc de trouver un coin de l’île qui pointe vers le nord. Sur l’île de Sommarøy ce coin existe. 😉
Ambiance sympa dans ce petit resto à surveiller l’évolution de la météo plutôt défavorable ce jour-là. Mais la patience a été récompensée par plusieurs photos dans la soirée.
Où regarder dans le ciel ?
Regardez de préférence vers le nord, surtout si le Kp est faible (de 1 à 3). Au-delà de ces valeurs, le disque auroral s’élargit et il vous sera possible d’observer le phénomène un peu partout et même en regardant vers le sud. Pour connaître le Kp, utilisez une application comme l’application gratuite « My Aurora Forecast ».
Un bon moyen de savoir où regarder, c’est tout simplement d’interroger les locaux. Que ce soit en Islande ou en Norvège, j’ai croisé des gens qui n’hésitent pas à vous donner des bons plans. Ils ont l’habitude de voir débarquer des chasseurs d’aurore. Ainsi, dès le premier soir à proximité de Tromsø, mon hôte s’est empressé de m’indiquer les zones où apparaissent le plus souvent les aurores et où regarder depuis sa maison.
Sur votre smartphone, n’hésitez pas à user de Google Map pour vous situer et repérer le nord. J’utilise aussi l’application « Starmap » pour visualiser la position du soleil, de la lune, des étoiles ainsi que la pollution lumineuse des villes. C’est un outil simple et ludique qui pourra vous servir dans bien d’autres occasions en photo. 😉
Quand depuis votre chambre vous avez un accès direct à un fjord orienté plein nord… Je ne vous cache pas que ça aide à se reposer, mais aussi à regarder les aurores bien au chaud. Tout en se tenant prêt à se jeter sur le matériel photo si jamais le ciel s’embrase.
A quoi ressemblent les aurores boréales ?
Quand l’activité aurorale est faible, les aurores ressemblent à des nuages très légèrement verdâtres. Les non-initiés n’y prêteront même pas attention. Pour les observer, soyez bien attentif à ce qu’il se passe dans le ciel. Si les nuages semblent vibrer, onduler ou se déplacer en s’étirant en longueur, il y a de forte chance que ce ne soit pas des nuages. Parfois, il vous faudra prendre une photo test pour vérifier la présence ou non d’aurores boréales.
En effet, pour photographier le phénomène, il faut utiliser, bien souvent, des poses longues (10 à 30s), qui sauront capter toute la luminosité dégagée par les aurores. Les rendant ainsi bien plus vertes que ce que vous pourrez voir à l’œil nu.
Si l’indice Kp est fort, le spectacle est assuré et vous verrez, de vos propres yeux, le ciel bouger dans tous les sens et se parer de ses plus belles couleurs. Ce sera bien souvent du vert, mais le violet et le rouge font aussi parfois leur apparition. Même sans connaissance ou expérience dans la traque des aurores boréales, le doute n’est pas de mise. Vous saurez forcément à quoi vous assistez et ce sera certainement un moment inoubliable. 😉
Pour voir cette aurore boréale à l’œil nu, il vous faudra un peu d’expérience en la matière. Mais si le sujet vous passionne, très rapidement, vous saurez les repérer même, quand le Kp est très faible.
Qu’en est-il de la météo ?
La dernière chose à maîtriser et pas des moindres, c’est la météo. Si vous voulez observer des aurores boréales, il ne faut absolument pas que le ciel soit nuageux. Du moins, pas trop nuageux, sinon les aurores seront tout simplement cachées derrière.
Il n’est pas aisé de trouver un site météo fiable, surtout dans des contrées où le temps changent rapidement. J’ai eu ce problème en Islande et je l’ai de nouveau rencontré en Norvège. La différence, c’est que le site web de la météo islandaise est tout simplement parfait et adapté aux chasseurs d’aurores boréales.
J’ai eu plus de mal avec le site météo norvégien : http://www.yr.no/
Il n’est pas nul, mais moins adapté et pratique, à mon sens, pour la traque des aurores. J’ai tout de même utilisé leur application sur mon Iphone. C’est un bon outil pour suivre en direct l’évolution de la couverture nuageuse.
Voici les indications que vous trouverez sur l’application météo de la Norvège. La fiabilité des informations est mise à rude épreuve, mais c’est une bonne base.
En combinant la météo avec une application pour connaître en direct l’activité aurorale, vous êtes paré pour la chasse aux aurores boréales. J’ai beaucoup utilisé l’application gratuite « My Aurora Forecast », mais il en existe plein d’autres et je vous invite à les tester.
Le plus important, c’est de regarder ce qu’il se passe dans le ciel de vos propres yeux. Bien des fois, la météo était défavorable d’après l’application et pourtant j’ai réussi à voir des aurores et inversement. C’est la même chose pour l’indice Kp. Ce n’est pas parce qu’il est de 2, qu’il faut rester bien au chaud et dormir. Il n’est pas impossible d’avoir un Kp qui s’élève fortement pendant une poignée de minutes.
Servez-vous de ces indications comme une tendance, mais n’en faite pas une vérité immuable. Tout peut changer rapidement, surtout à ces latitudes. Les nuages sont vos ennemis, mais sachez qu’ils finissent toujours par laisser place à un magnifique ciel étoilé, même pour une poignée de minutes. 😉
Cette photo est un petit miracle. Quelques minutes auparavant les nuages couvraient l’intégralité du ciel et il neigeait un peu. Quelques minutes après la photo, le plafond nuageux était de nouveau bien présent.
Comment photographier les aurores boréales ?
Il est temps de passer aux choses sérieuses. Si vous suivez mon travail et mon blog, vous vous doutez bien qu’on allait parler technique photo à un moment donné. 😉
Bien avant l’appareil photo, votre équipement le plus important c’est un bon trépied. Sans lui, il vous sera compliqué de réussir à photographier les aurores boréales. Choisissez-en un de bonne construction et assez stable pour porter votre matériel et résister aux rafales de vent. En tant qu’ambassadeur de la marque Manfrotto, je ne peux que vous conseiller d’utiliser un trépied de la marque. J’utilise personnelement le 055XPROB, mais il date un peu. Une nouvelle série existe aujourd’hui : Manfrotto trépied série 055
Pour photographier une aurore boréale, il vous faut un appareil qui vous permet de régler la vitesse d’obturation. Les aurores se photographient de nuit et sont peu lumineuses, sans une pose longue vous obtenez une photo toute noire. Un appareil photo hybride ou réflex sera le bienvenue. Inutile d’avoir l’appareil le plus cher pour photographier les aurores. Si possible, il faut un boîtier qui vous permet d’utiliser des valeurs Iso élevées, sans trop de perte de qualité d’image.
Vous avez maintenant un trépied et un boîtier, il ne vous reste plus qu’à faire des photos non ? 😉
Voici mon équipement pour photographier en voyage !!!
Je vais maintenant entrer un peu plus dans le détail. Pour prendre vos première photos d’aurores boréales, je vous conseille de bien choisir votre lieux, de bien installer votre appareil photo sur votre trépied et de viser en direction du spectacle qui s’affiche devant vous. Prenez garde à la composition de vos photos, bien que ce soit très difficile à faire dans le noir complet. D’où l’intérêt de repérer les lieux en journée.
Utilisez un objectif grand angle ainsi qu’une grande ouverture (de type f2,8 ou f4) pour faire entrer le maximum de lumière.
Pour photographier les aurores boréales, je sélectionne le monde manuel de mon appareil photo pour affiner moi-même les réglages d’ouverture et de vitesse. Je fais de même pour l’autofocus de mon objectif. En pleine nuit et dans le noir complet, l’appareil n’arrive pas à faire la mise au point. Je le place donc sur la valeur infini pour avoir une profondeur de champ maximale. Si maintenant vous avez la possibilité de viser une lumière pour faire la mise au point au loin, ne vous gênez pas. Le mode live view peut aussi s’avérer utile pour vous aider à faire une mise au point.
Pour votre premier test photo, utilisez l’ouverture maxi, une vitesse de 20s et une valeur Iso de 800. L’avantage du numérique est de pouvoir contrôler le résultat de la prise de vue en direct. Visualisez votre photo et procédez aux ajustements nécessaires. Si la photo est un peu trop sombre, augmentez la valeur des Iso et ou passez à 25s de pose. Si maintenant c’est assez lumineux, vous pouvez vous permettre de fermer un peu le diaphragme pour gagner en netteté.
Si en Islande je n’ai pas osé fermer le diaphragme de trop (à cause de la perte de luminosité), en Norvège je ne me suis pas posé la question et j’ai utilisé des valeurs telles que f5,6 ou même f8 dès que je le pouvais. Vous l’aurez compris, ces réglages se font vraiment au jugé et sur place. Inutile de partir en voyage avec un réglage précis en tête.
Sur cette photo, j’utilise une ouverture de f7,1 !
Quelques consignes supplémentaires pour photographier les aurores boréales
Dans les pays nordiques, le froid, le vent et les intempéries seront vos ennemis. Si vous voulez faire une bonne séance photo, il vous faudra pouvoir la faire dans de bonnes conditions. En étant congelé, vous ne tiendrez pas longtemps…
Utilisez en premier lieu de bonnes chaussures de randonnée pour vous isolez du sol froid. Les miennes sont imperméables et bien chaudes. Je peux rester des heures dehors, même dans la neige. Le reste de mon équipement est composé d’un bonnet bien chaud, d’un sous-pantalon et d’un pantalon de rando imperméable. Pour le haut du corps, j’empile de 3 à 4 couches en fonction de la température. Les vêtements techniques pour le ski et la randonnée sont parfaits. Décathlon sera votre meilleur ami. 🙂
Si vous me sollicitez dans les commentaires de l’article, je pourrais vous donner les liens et prix des vêtements que j’utilise. 😉
Il n’est pas nécessaire d’avoir une lampe torche ou une lampe frontale pour aller faire des photos. C’est une sécurité supplémentaire, mais la lumière de votre téléphone peut suffire. Quand on débute, il vaut mieux se tenir près de la voiture ou d’un point facile à retrouver. Les aurores peuvent durer longtemps et monopoliser le cerveau. On peut ainsi se faire surprendre par une mini-tempête de neige par exemple.
Mais si vous souhaitez vous aventurer un peu plus loin et plus longtemps, il vaut mieux être correctement équipé avec un équipement de survie.
Voici une partie de mon équipement pour le froid. Ce n’est pas très discret, mais assez chaud pour rester plusieurs heures dehors sans soucis.
Conclusion
Il ne me reste plus qu’à vous souhaitez bonne chance dans votre traque des aurores boréales.Rassurez-vous avec un peu d’entraînement vous saurez observer de nombreuses aurores boréales. J’ai réussi à en voir tous les jours, même quand le temps était tout pourri, faut juste être habile et patient. 😉
Si vous n’avez pas prévu de voyage pour le moment, vous pouvez toujours visiter mon portfolio sur les aurores boréales prisent en Norvège : Aurores Boréales en Norvège
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’en faire part. 😉
Super comme article, c’est complet et bien détaillé !
Je prends note, même si ce n’est pas encore d’actualité. 😉
Merci beaucoup. 😉
Si on m’avait dit y a 1 an que je pourrais photographier des aurores je ne l’aurais pas cru. Ça peut aller vite. 😉