Le secret pour de meilleures photos, c’est assez simple en fait ! Il y a une recette toute simple pour y arriver en plus.
Je vais même prendre le risque de vous la dévoiler gratuitement ici-même aujourd’hui. Quitte à casser le business des vendeurs de rêves qui collectent vos euros avec des recettes toutes faites. Mais dans la vie, il faut savoir prendre des risques non ? 🙂
Du coup, le secret pour de meilleures photos, c’est… attendez… j’entends du bruit derrière la porte de mon bureau… Que, qui qui êtes-vous, quoi, non laissez-moi tranquille… promis je ne dirais rien !!!
…
Excusez-moi pour cette petite interruption, c’était… un tue… heu… un livreur on va dire. Alors, reprenons nos affaires et nos esprits.
Donc je vous disais, le secret pour de meilleures photos ce n’est pas si simple que ça ! Certaines personnes, des YouTubeurs, blogueurs, influenceurs, que j’admire particulièrement, ont une recette qui marche et qui a fait ses preuves. Moi, à mon petit niveau, je ne l’ai pas en ma possession malheureusement…
Alors, à défaut de recette miracle, je vais me contenter de vous donner des conseils pour vous améliorer dans un futur assez proche finalement. 😉
Si vous ne devez suivre qu’un seul YouTubeur, je vous conseille celui-ci !!! Cliquez sur l’image. 😉
Comment faire de meilleures photos ?
Il n’y a évidemment pas de recette miracle… Je suis désolé de vous décevoir. Et je sais que vous trouverez plein de gens prêts à vous vendre ses recettes miracles dans des formations, le plus souvent 100% en ligne, plus ou moins onéreuses. Et c’est tentant, clairement !
Moi-même, je me suis déjà laisser tenter quelques fois par des formations qui vous promettent que vous allez réussir en 1 mois à capter plus de potentiels clients. Que vous allez réussir à développer plus rapidement votre business, etc… mais vous voyez le genre.
Clairement, quand on a envie de faire mieux et une certaine pression sur les épaules, on peut vite se faire entuber… Pourtant, je suis du genre méfiant et plutôt dans la réflexion, même si je vais souvent trop vite pour prendre mes décisions. Et j’ose croire que je suis un peu moins con que la moyenne. 😉
Vous me le confirmerez ou pas dans les commentaires d’ailleurs. 🙂 🙂 🙂
L’appel de la solution miracle est très fort et certains savent en jouer. Donc le bouton magique pour réussir ses photos ou le réglages parfait pour réussir ses photos c’est une vraie manne pour ceux qui veulent en profiter. Je ne roule pas en Tesla, donc on peut en déduire que je ne suis pas un énième suceur d’algorithme, prêt à vendre n’importe quoi tant que ça lui rapporte du pognon…
Pas de miracle, mais pour faire de meilleures photo, il existe cependant quelques pistes intéressantes à suivre et ça je vais vous en parler dans cet article. Parce qu’en creusant ces pistes, certaines personnes pourront peut-être progresser bien plus rapidement qu’elle ne l’aurait fait seules dans leur coin. 😉
Pour faire une bonne photo de sport, c’est 1/400ème de second, 5000 Iso et f2, si vous n’avez pas ces réglages, c’est pas la peine d’essayer, vous n’aurez pas la bonne recette.
Connaître son matériel !
Pour réussir à faire de bonnes photos, il faut tout d’abord avoir les bases de la photo. C’est logique, donc je ne vais pas m’étendre là-dessus. Si vous n’avez pas cette étape, venez me voir pendant 2 jours en réservant le Kit débutants. 😉
Il faut aussi être à l’aise avec l’outil principal qui vous permettra de faire des photos, c’est à dire votre boîtier. Inutile de connaître par cœur tous les boutons et toutes ses fonctions. Ce qu’il faut, c’est que ce ne soit plus une contrainte pour vous en utilisation. Donc il faut utiliser un minimum l’outil pour le connaître et prendre ses habitudes avec.
Il faut aussi savoir quel objectif utiliser, ce que vous voulez faire avec, le rendu que vous aimeriez avoir et ainsi de suite. Si vous utilisez votre matériel par défaut ou sans trop savoir pourquoi, vos photos seront forcément moins marquées par un style et une âme qui vous est propre. La qualité sera forcément moins bonne par défaut.
Quand on se lance dans la photo, on prend plein de choses en photo et parfois sans trop savoir pourquoi. Ça donne évidemment un résultat plus fade et moins marquant en terme de qualité d’image. C’est normal et cette période dure plus ou moins longtemps en fonction des gens. Pour ma part, je pense que ça a duré très longtemps, mais bon je n’ai pas été trop aidé à l’époque non plus… On y reviendra plus tard. 😉
Lisez le manuel de votre boîtier pour le manipuler plus facilement, essayez de réfléchir à quel objectif utiliser pour vos sessions photo et vous aurez déjà fait une partie du chemin. Il faut aussi avoir une idée du résultat final que vous souhaiteriez pour vos photos. C’est compliqué, mais c’est intéressant de tendre vers ça.
Je ne l’ai eu qu’une grosse semaine dans les mains ce fameux Z9, pourtant je me suis fardé les 924 pages du manuel !
De meilleures photos de A à Z
En plus d’un bon outil et appareil photo, il vous faut aussi potentiellement un bon outil pour le post-traitement. Quand on débute, généralement on ne veut pas s’embêter avec ça, puis on cherche un logiciel gratuit pour ne pas avoir trop de frais. C’est logique et normal, mais je ne peux que vous conseiller d’opter pour un bon logiciel ensuite pour mieux progresser encore ! Il y en a plein aujourd’hui et Lightroom est le plus connu.
Personnellement, j’utilise DXO Photolab et j’en suis très content, comme je vous l’explique ici : Lightroom ou DXO Photolab.
Le post-traitement c’est un truc qui fait peur au départ, ça semble compliqué, cher et chiant. Mais il faut passer ce cap pour le voir comme un moyen de finaliser le boulot réalisé sur le terrain et améliorer sa production photo. Mon but c’est de faire 90% du job sur place et de finaliser le restant sur DXO.
Si vous n’êtes pas à l’aise en post-traitement et souhaitez découvrir DXO Photolab, j’ai un cours photo post-traitement personnalisé. 😉
Le choix d’un logiciel, c’est comme pour le matos, il faut trouver son outil ! Celui qu’on a envie d’utiliser et avec lequel on trouve sa manière personnelle de fonctionner.
Ces conseils sont simples à comprendre, mais moins à mettre en œuvre. Mais je vous l’ai dit, je n’ai pas de recette miracle. Lisez la suite tout de même, certaines choses sont plus abordables. 😉
Je fais de plus en plus souvent le cours photo post-traitement et mes élèves apprécient très majoritairement Dxo et son ergonomie.
Regardez des photos !
Ça c’est assez simple à mettre en place non ? Pour progresser et faire de meilleures photos, rien de tel que de mater… des photos. Tout comme pour être meilleur en orthographe il est important de lire. Regarder des photos, c’est un conseil tout bête, mais je le donne à tous mes élèves VP23, parce que ça me semble aussi bête qu’évident et efficace. Mieux encore, c’est agréable !!!
Alors n’allez pas juste mater des photos sur insta, en tout petit et à 200 à l’heure, là ça ne sert pas à grand chose. Mais allez voir les sites web de photographes que vous appréciez, ouvrez des magazines, visitez des expos, etc…
Bref, inspirez-vous, c’est un moyen ludique et agréable de progresser ! Voir de belles photos et des choses inspirantes, ça ne peut que vous faire du bien dans votre propre progression. Personnellement ça me donne des idées, de l’envie et ça me booste pour me challenger à faire de belles choses.
Attention cependant à ne pas vous faire écraser par un trop plein de belles photos, attention à l’overdose. J’ai déjà écris un article à ce sujet par le passé : Faut-il déprimer de ne pas être un meilleur photographe ?
Il faut trouver le juste milieu, pour vous créer de l’envie et activer votre motivation à son maximum, sans tomber dans la dépression et le « ils sont trop bons, je n’arriverais jamais à faire pareil ». 🙂
La dépression en photo nous guette tous, surtout quand on est déjà dans une période de doute. Donc n’en faites pas trop non plus, mais à l’occasion allez admirer de belles photos pour vous imprégner de ce qui est sympa et trouver ensuite votre propre voie. Ça ne pourra que vous conduire à faire de meilleures photos. 😉
Si vous voulez hausser votre niveau et atteindre les sommets, je ne peux que vous conseiller de mater des photos ! Avant de réaliser cette photo, j’ai vu des photos d’escaliers qui m’ont un jour marqué.
Triez vos photos !
C’est évident et tout le monde est généralement ok avec ça. Mais dans les faits, vous êtes nombreuses et nombreux à avoir du mal à trier vos photos et ne pas tout montrer. Je le sais d’autant plus que je suis atteins de ce mal… même si depuis quelques années je me soigne. 😉
Croire qu’un photographe peut faire 1000 photos et 1000 chef d’œuvres et une erreur. Aussi bon et aussi connu que soit l’artiste, personne n’est capable d’être aussi bon. De toute manière, il faut faire des erreurs et des photos test pour réussir de meilleurs clichés. Les bons photographes sont généralement capables de ne montrer que le meilleur et de trier drastiquement leur production. Certains ne montrent même que très peu de photos et à raison.
Connaissez-vous un.e excellent photographe qui produit beaucoup de photos ? Je veux bien des noms dans les commentaires. 😉
Après, on est toutes et tous différents et il faut faire avec. Pour ma part, j’ai commencé en montrant beaucoup de photos. J’avais une vrai envie de partage. Je pouvais faire des galeries de 40, 60, 80 photos. En fait, ma seule limite, c’était la centaine. Parce que là je me disais que quand même ça faisait un peu trop. 🙂 🙂 🙂
Puis un jour j’ai eu un électrochoc. J’ai compris que je montrais trop de photos et donc des photos moyennes voire nullissimes, même si elles me tenaient à cœur. Alors j’ai réduit la voilure, en arrivant plus souvent aux 30-40 photos, mais au fond je savais que c’était encore une connerie. Mais je recevais un peu plus de compliments sur mes photos et j’ai compris qu’elles étaient un peu plus regardées aussi.
Alors j’ai réfléchis à combien de photos montrer, pour ne mettre que le meilleur du meilleur en avant. Et surtout faire en sorte que le public regarde toutes mes photos et pas juste les premières. J’en ai conclu que 10-15 photos était le bon chiffre. Mais il faut faire avec ce qu’on est… Je savais que je n’allais pas pouvoir contrer mon envie de partage et de générosité facilement.
Il faut savoir en montrer peu, la multiplication d’images fait qu’on se concentre sur quelques-unes seulement.
23 c’est le top !
Donc je me suis fixé un total de 23, parce que je l’ai estimé parfait pour moi, tout simplement. Déjà c’est mon nombre préféré et il me permet de montrer un peu plus de photos, sans trop en montrer non plus. Et je n’ai pas trop à m’en plaindre depuis que c’est en place. 😉
En montrant moins, on montre de plus belles choses et on fini par prouver au reste du monde qu’on est un meilleur photographe. Et c’est pas juste de la surface, dans le fond on est ce meilleur photographe. Parce qu’apprendre à trier drastiquement, nous oblige à être plus exigeant et hausser le niveau de jeu et tendre vers une plus grande qualité.
Et ce tri n’est pas simple, certaines personnes y arriveront rapidement, d’autres mettront du temps et certaines personnes n’y arriveront jamais. Et ce n’est pas grave non plus, mais il sera plus compliqué de faire adhérer d’autres personnes à sa démarche et son travail photographique.
A notre époque, montrer des dizaines d’images tout en espérant que chaque lecteur en aura fait le tour… c’est de l’utopie !
Je vois parfois des photographes publier des dizaines et même des centaines de photos. Pourquoi tant de haine sont les premiers mots qui me viennent en tête.
Quand ce sont des photographes de sport, on a même l’entièreté des rafales, ce qui est hallucinant quand on y pense. Après, l’avantage c’est qu’en scrollant rapidement ça fait un film et on a l’impression d’être en direct. 😆
Vous l’aurez compris, un bon biais pour produire de meilleures photos c’est de mieux les trier et d’en montrer que la partie émergée de l’iceberg. 😉
Ce qui est rare est toujours précieux, faites les radins et n’en montrez pas trop ! 😉
Se former à la photo !
Là vous êtes en train de vous dire, ok j’ai compris, il va nous vendre du VP23 encore celui-là ! 🙂
Bien sûr que oui et j’ai bien raison !!! 😆
Que ce soit avec moi ou quelqu’un d’autre, je ne peux que vous inviter à tester une fois au moins une formation photo. Parce que vous allez apprendre des choses et gagner du temps dans votre propre pratique.
Il n’y avait pas toutes ses offres et ressources à mes débuts… et j’ai galéré, fais des conneries et mis beaucoup de temps à progresser. Ce n’est pas grave non plus, mais si j’avais pu gagner un peu de temps… je n’aurais pas craché dessus non plus. 🙂
Comment se former ? Là, clairement, je vous conseille en priorité des formations en présentiel, celles où vous avez une personne en face de vous pour répondre à vos questions, vous corriger en direct et vous motiver. Que ce soit avec moi ou une autre personne, peu importe. Choisissez un ou une photographe dont vous appréciez le travail par contre et qui s’implique pour votre propre progression.
C’est ce que je fais avec mes formations photo VP23 et je suis très fier d’amener mes élèves à progresser et prendre du plaisir à photographier. Je ne vais pas mentir et dire que j’ai 100% de succès, mais je vois nombre de mes élèves faire des choses superbes en photo et bien progresser. Généralement, les personnes qui ont la possibilité de s’impliquer un peu et pratiquer font de beaux progrès. J’en vois certaines et certains réussir en quelques mois à faire des choses qui m’ont pris des années. 🙂
Les formations en ligne, les tutos YouTube, les articles de blog comme ici, c’est bien, mais ça ne vous fera jamais progresser de la même manière, c’est logique je pense. On a toujours besoin d’entendre des explications, de voir les choses se faire en direct et de pouvoir mettre tout ça en place avec quelqu’un qui peut vous corriger et vous aider.
Pour ma part, j’en suis convaincu et je vois ce résultat auprès de mes élèves, qui parfois repense clairement leur façon d’aborder la photo après m’avoir croisé. 😉
Ils sont pas beaux mes élèves ? Un jour faudra que je fasse une maxi photo avec les photos d’un maximum de mes élèves tiens !
Confrontez-vous au terrain !
La vérité se situe toujours sur le terrain ! La théorie, l’apprentissage et les connaissances c’est génial, mais si on peut les appliquer sur le terrain c’est toujours mieux. Ça permet de se confronter à des difficultés et de les dépasser.
Personnellement, c’est l’endroit où je prends le plus de plaisir, même si ça ne se voit pas toujours. Parfois je m’énerve et je peste contre la terre entière parce que je n’arrive pas au résultat que je veux. Mais je kiffe, malgré les apparences. 😉
C’est en passant du temps sur le terrain à faire et expérimenter qu’on progresse le plus. Je n’ai pas pu me former à la photo auprès de professionnels et je n’ai pas reçu spécialement d’aide extérieure non plus. Heureusement, je n’avais pas de réticences à aller faire mes erreurs sur le terrain pour progresser et ça marche. Qu’on aime ou pas mes photos, j’ai progressé !!! Et quand je revois mes vieilles photos, je peux dire que j’ai beaucoup progressé même. Et ce n’est pas fini !
Cette expérience du terrain m’est très clairement profitable et je transmets tout ça à mes élèves VP23, qui du coup gagne pas mal de temps.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est con mais tellement vrai ! C’est vraiment un dicton qui ne me quitte jamais, pourtant je n’ai pas de forgeron dans ma famille, ni une passion pour les types qui battent le fer. 🙂
Il n’y a que sur le terrain qu’on va réaliser de telles photos, en théorie jamais on ne ferait ça…
Conclusion
Progresser et faire de meilleures photos, ça demande d’entrer dans une certaine démarche qualitative. Mieux trier ses photos, mieux utiliser son boîtier ou son logiciel de post-traitement aura directement une incidence sur la qualité de vos images.
En regardant beaucoup de photos, en se donnant de l’envie et en allant ensuite sur le terrain, là on peut vraiment passer un cap très rapidement.
Ma toute première photo de Martin-Pêcheur, je l’ai réalisé le lendemain d’un documentaire vu en DVD. Je le cherchais le long d’une rivière depuis plus de 6 mois sans jamais le photographier et en le voyant que très peu passer à toute allure. J’ai vu ce documentaire qui m’a boosté et le lendemain très tôt je me retrouve les pieds dans l’eau et je réalise ma première photo de cet oiseau, le truc incroyable quoi !
Mais pas tant que ça quand on y réfléchis, c’était une sorte de formation finalement. C’est pourquoi je pratique et préconise les formations photo en présentiel, parce que le fait de voir faire est très important. Et je le mesure auprès de mes élèves, qui ont besoin de voir et comprendre comment je m’y prend sur le terrain.
Mettez quelques petits trucs en place, essayez de savoir au maximum ce que vous voulez en terme de rendu et allez sur le terrain !!! Je vous garantis que vous progresserez et ce n’est pas une solution miracle, juste le fruit de votre passion, de votre envie et de votre persévérance !!!
Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires, ça m’intéresse. 😉
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Il me semble avoir lu pas mal de ces conseils au travers de tes précédents articles… Mais il est parfois bon de rappeler certaines choses pour que ça finisse par rentrer ! 😀
Si je peux me permettre, en prenant mon exemple perso, je trouve avoir progressé en photo depuis que je me pose la question de l’intention : qu’est-ce que je veux montrer/raconter avec telle image ou série de photo ? Ainsi, on oriente ses réglages et sa composition pour venir soutenir cette intention initiale, qui peut évoluer une fois sur le terrain bien entendu en fonction des événements (et de la lumière forcément). 😉
Concernant le tri, j’ai trouvé une méthode qui me va bien : je garde tout, et je crée un autre dossier avec une sélection d’images à traiter. Mes préférées ou les tests que je souhaite approfondir. Du coup, je ne travaille que sur une quantité réduite de photo … sans avoir à effacer quoi que ce soit. Bon, OK, ça prend de la place sur les disques durs mais aujourd’hui ils ne sont plus si chers. 🙂
Oui il y a toujours de la redite, mais comme personne ne relit les anciens articles, du coup il faut toujours du neuf avec de nouvelles façons de présenter les choses. 🙂
Le tri je le fais déjà à la prise de vue. Rt oui, j’ai pratiqué longtemps en argentique, ça coutait cher, donc on prenait le temps de bien composer la photo avant de déclencher. En plus, pas de logiciels de post traitement, il fallait se contenter de ce que l’on avait saisi. Et le deuxième tri se faisait au tirage, effectivement, toujours à cause du coût. J’ai gardé ces réflexes (sans jeu de mot) mais je me permet des essais multiples, en général pour l’exposition. Ma femme me dit que je suis maniaque, car je ne suis jamais satisfait de mes photo et en montre très peu, ne les jugeant pas « bonnes ».
Oui bien sûr le tri commence par un déclenchement plutôt utile, même si le déclenchement inutile permet aussi de créer par la suite des photos excellentes parfois. Certaines des belles découvertes se font par hasard ou erreur, donc ce serait dommage de brider cela. 😉
Ne pas être trop satisfait de ses photos c’est une bonne chose, ne pas l’être du tout pas tip top, il faut trouver le bon compromis du coup. 🙂
Pas facile de se limiter mais c’est toujours profitable ! On a en a quasiment tous fait l’expérience ! 🙂
J’ai pour principe de toujours prendre la quantité comme un ennemi. Quand parfois j’arrive à me dire que je fais plein de photos sympas, je me dis que potentiellement je me trompe et généralement je ralenti un peu la cadence pour vraiment me concentrer plus et déclencher à bon escient. Et régulièrement, je m’aperçois que c’est à ce moment-là que mes photos sont réellement mieux finalement. 🙂
Merci pour cet article.
J’ai beaucoup aimer la partie au nombre de photo a faire. C’est un point qui me fait beaucoup réfléchir.
J’ai beaucoup de mal a me limiter déjà à la prise de vue..
Je me fais ma rafale a moi toute seule
J’ai vraiment hâte d’apprendre d’avantage a tes côtés…
Au passage ton livre est top
Je sais, on en a discuté ensemble et je t’ai conseillé ce que je dis dans cet article et je pense que pour toi ce serait qu’une bonne chose. Quand tu viendras me voir, je t’y forcerai sans même que tu t’en rende compte et ta vie sera plus simple après. lol
Merci à toi et pour le compliment sur le livre. 😉
Un article plein de bon sens. Le fait de regarder plein de photos permet aussi d’en voir des « moches » et donc de comprendre pourquoi on les trouve moche. Ca permet d’éviter de reproduire le problème. Perso pour trouver l’inspiration et regarder de belles photos comme des moches je vais vers 500px ou Youpic.
Pour le tri ce n’a jamais été un problème pour moi. A l’époque de l’argentique, a mon petit niveau, je faisait déjà imprimer des planches contact pour ne sélectionner que les meilleures.
Aujourd’hui sur une séance en studio de 3h avec un modèle débutant on va faire 400 Photos car je vais lui montrer souvent ce qui pourrait être amélioré, on en sélectionnera une centaine et on en gardera 12.
Pour la lecture du manuel de l’appareil. Perso j’ai zappé toute une partie puisque je ne fais que du RAW
Et si on est dans une démarche de progression je trouve qu’il est bon aussi de temps en temps de revenir quelques année en arrière sur sa production pour se rendre compte si on a progressé ou pas.
Oui ça sert aussi à voir ce qu’il ne faut pas faire ou éviter, après généralement je préfère me donner envie que de m’imposer à regarder des trucs sans plaiz. lol
Mais je regarde mes plus anciennes photos pour voir des horreurs, ça me suffit. 🙂
Merci à toi. 😉
J’oubliai de citer la formule « PRO » : 2420, ce qui veut dire :-
prise de vue : 2000 photos
retenus 400
sélectionné 20,
évident qu’il ne reste que la « crème ».
Première photo que j’entends ça. Moi ce serait plutôt du 423 alors. 400 photos, j’en retiens 50-60 et à la fin il n’en restera que 23. 🙂 🙂 🙂
Bonjour,
Cela parait « bête », mais c’est tellement vrai et important : il faut trier, éliminer sans état d’âme pour ne garder que le bon, ou mieux le très bon.
Comme je suis un photographe « lambda » pas spécialement doué, je prends beaucoup de photos afin que selon la loi des probabilités il y en ait des bonnes dans le tas, voir mieux.
Soyons honnête, j’aime plutôt bien mes photos, n’empêche environ 50% part direct à la poubelle, pourquoi encombrer son disque dur de ce qui est moins bon ?
Perso je fais selon les sujets des séries de 12, 24, 36 photos ce qui correspond aux anciennes « péloches » argentiques.
Petite anecdote: dans un livre time-life sur la photo était présenté une planche contact de 36 vues sur la mousson, toutes excellentes. Je me suis senti minable de voir qu’un photographe faisait à chaque prise de vue une photo remarquable. Puis dans le commentaire j’ai vu que c’était une selection parmis 3000 photos, ce n’était pas une vrai planche de contact, je me suis senti moins mal et moins nul.
Merci pour ce commentaire et cette façon de faire. 😉
Super article comme toujours! et très objectif! moi perso j’ai toujours du mal a « jeter » certaines photos! mais je me soigne. Je m’efforçais depuis mes débuts de poster une photo par jours sur FB et Insta.. aujourd’hui j’essais mais si je n’en ai pas c’est moins irritant pour moi… Tes cours m’on apporté ce dont j’avais besoin et même si j’ai moins de temps pour aller sur le terrain ces derniers temps mes photos ont progressé et mon tri aussi… un peu! héhé
Merci à toi. 😉
T’inquiètes il m’a fallu du temps aussi pour tendre vers un tri un peu plus drastique.lol