La sensibilité Iso est un sujet délicat… encore aujourd’hui !
Le monde a encore et toujours peur de monter en Iso… C’est moche, il y a du grain, ça bousille la qualité de mes photos, et autres complaintes y sont associées et même totalement ancrées dans les esprits.
Pourtant, j’affirme qu’aujourd’hui la sensibilité Iso n’est plus un problème !!!! Ça ne devrait même plus vraiment être un sujet et celles et ceux qui se stressent avec ça se trompent !!!
Je vous propose de vous en dire plus dans cet article !!! 😉
Si la montée en Iso vous pose problème, certains domaines comme la photo de sport en salle vous seront difficilement accessibles. 😉
Quel est le problème avec la sensibilité Iso ?
Quand on a aussi mauvais réputation, c’est qu’il y a un hic non ? Bien sûr, c’est évident !!! 😉
Le souci avec la sensibilité Iso, c’est quand on utilise des valeurs hautes, puisqu’elle dégrade plus ou moins fortement la qualité de nos images.
A l’époque où j’ai commencé la photo, en numérique, passer de 100 Iso à 200 Iso, c’était déjà un choix qu’il fallait mûrement réfléchir. Imaginez ma détresse, quand je photographiais du sport en intérieur avec mon Nikon D200, qui faisait déjà des images vraiment pas terribles à 800 Iso seulement.
J’en ai bavé à cette époque pour tenter de créer de belles images… Mais au moins ça m’a permis de m’intéresser de plus près aux optiques lumineuses, un mal pour un bien. Je n’obtenais pas de miracle, mais au moins je pouvais garder des valeurs un peu plus basses de sensibilité Iso.
Avec la montée en Iso, le bruit numérique apparaît sur nos images en créant notamment des artefacts de couleur. Quand il y en a peu, ils sont noyés dans la masse et ça ne se voit pas, mais quand il y en a beaucoup, l’image perd vraiment en qualité et on se retrouve avec une marmelade de pixels et c’est pas spécialement joli à voir…
Le bruit numérique est donc un problème, puisqu’en augmentant la sensibilité Iso on perd en qualité d’image. C’est un fait et cette information est vraiment ancrée dans l’inconscient collectif des photographes. Pourtant, aujourd’hui c’est plutôt faux…
Je n’aurais jamais pu faire ce genre d’images de la Voie Lactée à l’époque et encore moins avec cette qualité photo !
Il n’y a plus de problème avec les Iso !
Si vous avez la chance de posséder un appareil photo qui a moins de 5 ans, alors la sensibilité Iso n’est plus un problème pour vous ! Même si vous avez un appareil un peu plus vieux, normalement ce n’est plus une question non plus.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les constructeurs ont fait d’énormes progrès dans le domaine. La plupart des appareils photo proposent de monter au moins jusqu’à 6400 Iso tout en étant « propres » jusqu’à 1600 ou 3200 Iso même.
S’il fût une époque où on ne pouvait même pas atteindre correctement les 1600 Iso, cette époque est désormais lointaine. Mais les peurs, vis à vis de la dégradation de nos images, sont restées bien présentes elles. Combien de fois, j’ai vu un de mes élèves VP23 me regarder bizarrement quand je lui dis qu’il peut monter à 1600, 3200 ou même 6400 Iso ? Parfois, ces élèves possèdent du matériel au top en plus, avec des boîtiers qui montent à 12 800 Iso les yeux fermés…
Mais le débat des Iso est toujours présent dans les conversations, dans les clubs photo, les groupes Facebook, les forums photo, etc… Certains « lieux » réunissent assez de personnes n’ayant pas évoluées avec leur temps pour entrainer les autres avec elles et ralentir le groupe… 🙂
Ne croyez pas de soi-disant experts sur parole, tester et faites-vous une idée de la chose, histoire de pondérer certains soit-disant faits établis. Ce qui est valable pour moi aussi bien sûr. Je ne peux que vous pousser à prendre votre boîtier photo préféré et à tester de monter en Iso pour voir ce que ça donne, tout simplement. 😉
Et je vous invite aussi à venir dans les commentaires de cet article pour me dire si j’ai tord ou raison. 🙂
On se calme, il n’y a plus de vrais problèmes avec les Iso !!! 🙂
Le post-traitement fait des miracles !
Si vos images contiennent du bruit numérique, sachez que vous pouvez facilement vous en débarrasser. Comme les boîtiers, les logiciels de post-traitement ont énormément progressé.
S’il fût un temps où pour virer le grain, les logiciels dégradaient eux aussi vos photos, sachez que ce n’est plus le cas. Le traitement de la sensibilité Iso lissait les photos, ce qui donnait un effet « pâteux » parfois assez désastreux. D’autres fois c’était assez comique aussi il faut dire…
Seulement, aujourd’hui seul.e.s les personnes qui poussent les curseurs à fond obtiennent ce genre de résultat pas folichon. Sinon, les logiciels sont d’une grande aide pour enlever ou réduire le bruit numérique.
Et à ce petit jeu, je pense pouvoir affirmer que c’est DXO Photolab, un logiciel français, qui fait le meilleur job et en un seul clic en plus. Notamment avec l’outil DeepPrime.
Je vante régulièrement les mérites de Dxo dans mon cours photo post-traitement, mais je pense que c’est à raison. En utilisant ce logiciel, j’arrive à obtenir un rendu propre et naturel sur mes images. Quand je photographie à 12 800 Iso avec mon Nikon D5, j’obtiens un rendu quasi équivalent à la même photo prise à seulement 100 Iso.
Vous imaginez les possibilités qui s’offrent à moi grâce à ce logiciel ??? 🙂
Maintenant, il ne faut pas se dire que le boîtier et le logiciel font tout le job à notre place non plus. Ça marche très bien, mais ça ne fait pas de miracles. C’est aussi à vous sur le terrain à bien faire les choses pour ne pas dégrader vos images et permettre au logiciel de travailler efficacement.
Dans certains cas, comme la photo astro, il faudra travailler très différemment sur place pour obtenir le meilleur des résultats pour réduire le bruit numérique induit par la sensibilité Iso. Venez me voir en Stage photo Voie Lactée en Dordogne l’été pour en apprendre plus !!! 😉
D’ailleurs, au passage, le bruit numérique c’est une appellation généraliste. En réalité, il existe différents type de bruits… Le bruit thermique, de chrominance, de signal, etc… Mais inutile de compliquer les choses dans cet article, ce qu’on veut c’est monter en Iso sans perdre trop en qualité d’image. A ce titre, Dxo ou d’autres logiciels font maintenant des miracles !
A gauche la photo prise à 100 Iso et à droite la photo prise à 12 800 Iso mais traitées en 1 clic avec Dxo Photolab 5 ! Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires. 😉
Le bruit numérique, c’est si moche que ça ?
Tout est une question de goût en fait. Mais je pense que le bruit numérique à notre époque n’est pas obligatoirement horrible et désagréable.
C’est une question de goût, certaines personnes ne seront pas dérangées par le bruit numérique et d’autres ne le supportent pas. Pour ma part, j’ai toujours préférée avoir une bonne photo bruitée qu’une photo sans bruit mais moyenne. Donc, si besoin, je n’hésitais pas à monter un peu plus en Iso que ce que mes yeux pouvaient supporter à l’époque et je pense que c’était une bonne idée.
En fait, j’en suis même sûr puisque grâce à Dxo j’arrive à post-traiter facilement certaines de ces vieilles photos et à leur enlever une grosse partie du bruit numérique désagréable. Ce qui parfois est assez bluffant.
A l’époque de mon Nikon D200, j’ai investis dans un de ses successeurs, le nikon D300s, pour principalement avoir plus de latitude avec la sensibilité Iso. Ce boîtier neuf ne faisait pas de miracle, mais il me donnait plus de possibilité et de facilité. En montant en sensibilité Iso j’avais des images bien plus propres et agréables à voir. Mais si j’avais eu Dxo avant avec les capacités d’aujourd’hui, je n’aurais peut-être pas investis dans un nouvel appareil photo finalement. Même si j’ai adoré mon D300s que j’ai utilisé pendant 5 ans, ce qui est un record pour moi.
Aujourd’hui, on aperçoit un retour timide mais réel de la photo argentique. Avec des photographes qui font exprès choisir des pellicules à haut sensibilité pour obtenir du grain sur leurs images. En numérique aussi on voit des traitements assez poussés qui donnent pas mal de grain aux images. Et tout ceci semble normal et logique. Ce qui fait qu’il est assez étonnant de voir autant de monde encore stressé par une petite montée en Iso.
Dans bien des cas, le bruit actuel des boîtiers photo n’est pas si désagréable et peut même donner une certaines force aux photos. Très clairement, je ne suis pas un stressé du bruit numérique, j’en ai tellement bavé à l’époque que je suis vacciné et j’ai eu tous mes rappels.
Donc aujourd’hui, le fait de pouvoir pousser au taquet les Iso c’est du luxe pour moi. Ce qui ne m’empêche pas de vouloir le réduire en post-traitement cela dit. Même si le grain ne me choque pas ou ne me dérange pas, c’est rare que j’en garde sur mes images, ce qui est assez paradoxal finalement. Après, je pense que j’ai cette chance de pouvoir m’en débarrasser aujourd’hui et j’en profite, tout simplement !
Et puis je ne suis pas sûr que des images avec du grain correspondent vraiment à mes photos et à mon style photographique. Mais je veux bien votre avis sur la question dans les commentaires cela dit. 😉
Sur ces 2 photos, l’une affiche les 3200 Iso de mon nikon D5 et l’autre est passée par Dxo Photolab, mais voyez-vous une vraie différence ? Est-elle si dérangeante ?
Si on zoome vraiment, la différence est plus marquée, c’est évident. Mais est-ce rédhibitoire pour autant ?
Pas de stress avec la sensibilité Iso !
Si vous avez un boîtier récent, détendez-vous et n’hésitez pas à taper haut dans les Iso si besoin. L’avantage de recevoir un peu de monde en formations photo, c’est que je vois différents comportements vis à vis des Iso. Mais la très grande majorité du temps, il y a des réticences à augmenter la sensibilité Iso. Comme je l’ai dit plus haut, c’est une peur ancrée dans l’inconscient du photographe.
Les Iso ne sont plus un prob, mais les photographes ont encore peur de les utiliser. Ce qui est dommage en fait quand on y réfléchit. 🙂
Sur certains de mes stages photo, j’aime bien justement pousser un peu mes élèves à faire ce qu’ils ne feraient pas naturellement. Sur le Stage photo Surf, par exemple, on reste parfois jusqu’à ce que la pénombre pointe le bout de son nez et on continue de photographier des surfeurs. Bien sûr, il faut faire péter les Iso dans ces conditions, sinon les surfeurs sont floues ou noyés au sein d’une photo ultra sombre.
Pour beaucoup de monde, cet exercice n’est pas si simple. Certaines personnes doivent même se demander si je ne suis pas juste un guignol ou un débile je pense.
Pourtant, quand on s’y essaye tous ensemble, les comportements changent de suite. Mes élèves ont l’impression qu’un nouveau monde s’ouvrent à eux. Et même si ça bruite fort, personne ne se préoccupe vraiment de la qualité de la photo, ce qui compte c’est ce qu’on a réussit à capter. Et il y a un côté toujours un peu magique à photographier des choses dans le noir et avoir l’impression qu’on est en plein jour ou presque sur la photo. Ou quand on réussit à photographier un truc qu’on ne voit pas avec ses propres yeux. 🙂
Pas sûr que mes élèves continuent de taper dans les Iso hauts après la formation pour autant. Le problème des peurs ancrées, c’est qu’elles sont difficiles à faire fuir… On parle encore du grand méchant loup dans la plupart des livres pour enfant… Mais au moins, l’espace d’un instant, j’arrive à démontrer qu’on a vraiment tout intérêt à ce servir de ce bel outil qu’est la sensibilité Iso !!! 😉
On peut créer des images originales, avec ou sans flou, en utilisant de hautes valeurs d’Iso. Pourquoi s’en priver ? 🙂
Conclusion
La sensibilité Iso, c’est moche, ça pue et ça fait peur. Elle se traine une sale réputation depuis longtemps maintenant et il faudra du temps pour qu’elle disparaisse…
Pourtant, certains photographes ont compris que ce n’était pas forcément un ennemi et en font une force. Ils ne se stressent pas inutilement sur le terrain. Ils ont un outil utile sous la main et ils s’en servent, c’est aussi simple que ça.
Bien sûr, je partage totalement ce sentiment moi aussi, d’où l’écriture de cet article. 😉
Si vous avez un appareil récent, vous pouvez monter en Iso, c’est sûr et certain !!!
Si vous ne le faites pas vous-même, venez me voir en formation et vous allez faire votre coming out, je vous l’assure. 🙂 🙂 🙂
Je conseille un truc à tous mes élèves, faites des tests en Iso et voyez quelle valeur vous est supportable visuellement et faites-en votre valeur maxi de sensibilité Iso. Ça peut évoluer dans le temps bien sûr, mais au moins c’est une base. Si à 3200 Iso le résultat ne vous dégoute pas, c’est parfait, vous savez que vous pouvez monter aussi haut à n’importe quelle occasion au moins.
Si en plus vous utilisez un logiciel comme Dxo Photolab 5, vous pouvez même probablement doubler cette valeur maxi les yeux fermés. 😉
Bref, j’ai écris cet article pour participer au renouveau de la sensibilité Iso, lui redonner un peu plus de valeur et surtout contrer les « on-dit » et rumeurs malsaines à son encontre.
Oui les Iso peuvent dégrader une image, c’est un fait. Mais c’est de moins en moins vrai et il existe des solutions logicielles très simples pour largement contrer ce type de méfait.
Alors partez à la découverte d’un autre monde, créez de belles photos et faites-moi péter ces Iso !!! 😉
Et venez me dire dans les commentaires ce que vous pensez de tout ça surtout et arrêtez de vous cacher, je vous vois là en plus !
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Bonsoir,
Et enchantée ! Même si j’ai dû vous lire plusieurs fois ça et là.
Je commente rarement. Plutôt quand j’ai un souci.(oui pas bien, ou quand on veut râler !)
Alors moi, c’est mon obsession. Et ça le reste !
J’ai commencé la photo en 2015. Avec un Nikon D7100. J’ai appris seule.
Enfin, plutôt grâce à tous les photographes qui font des tutos et que je remercie.
Je me suis essayée à tous les styles de photos, pensant même en faire mon métier.
La plupart des photographes pros se spécialisent dans UN domaine, moi j’ai un peu tout essayé, mais au fil de mon apprentissage, justement, une chose et une seule me bloquait : la montée en Iso ! C’était la faute au vilain appareil pas assez « pro » (oui moi même je n’aime pas dire ça, toujours la guerre entre pro et amateurs, bref).
Et perso, je suis un peu (beaucoup) obsédée par la netteté, le piqué.
Faut que ce soit super net à taille réelle zoom 100% sinon pour moi, la photo est ratée.
Ok ça passe sur le net, mais si on fait des portraits pour des clients, il faut que ce soit net en grande taille.
Et dans la plupart des choses que je voulais faire, (photos de spectacle, en intérieur genre anniversaire…) eh bien, pour moi, au dessus de 400 isos, c’était déjà moins bien.
Donc pas bien.
Voui voui, 400 !
Et depuis je rêvais du D750, à avoir lu que des commentaires élogieux sur cet appareil.
Et à chaque fois, qu’on me demandait pourquoi un plein format, je répondais « Pour la montée en isos) je n’y voyais pas d’autre intérêt.
Bref, Covid, etc, j’ai laissé tomber l’idée d’être pro, mais toujours passionnée.
Le D750 n’étant pas dans mon budget, j’attendais… (non pas le déluge, mais qu’il soit moins cher, quand un autre sortirait).
Bref, je l’ai seulement acheté cette année. Oui oui on en trouve encore des neufs sur Rakuten, sans vouloir faire de pub, puisque ce sera une mauvaise pub.
Sauf que, ce D750 dont je rêvais depuis 8 ans, eh bien je suis déçue, mais déçue de chez archi déçue ! Je tombe de haut à ne pas comprendre.
Parce que niveau bruit, c’est presque pire que le D7100 ! Mais vraiment. A 800 Isos, je trouve les photos pourries.
Ok ok, y a DXO tout ça, mais je compare les photos brutes des 2 appareils quoi. Et je comprends pas.
Au point de chercher partout sur le net si l’appareil peut avoir un souci.
Bon, pour le renvoyer, c’est mort, délai passé. Sav, à Hong Kong, je savais que je prenais le risque d’oublier !
Est-ce qu’il peut avoir un problème qui cause ce bruit ?
Parce que je suis un peu perplexe sur le soit disant neuf. Vu que ça fait des années qu’ils ont arrêté la fabrication, étonnée qu’il en reste des neufs, et là ou je pense avoir raison, c’est qu’à ma première sortie, premiers essais, en développant les photos, je m’aperçois que le capteur est rempli de tâches ! (sur les photos).
Impossible s’il est neuf. Et j’ai envie de dire, que même du reconditionné, la base, c’est nettoyer le capteur !
Bref, après 8 ans de pratique photo, et l’obsession des Isos, je reste frustrée, dégoutée d’avoir mis 1500 euros à la poubelle (avec le 24-120, mais je l’ai testé avec mon 50 mm c’est pareil). Et pour moi c’est beaucoup 1500 euros. Pour rien ! Je continue de me servir de mon ancien appareil en ayant envie de revendre le D750. Oui, mais s’il a vraiment un souci, l’acheteur va m’assassiner vivante….
Bref, je reste frustrée des Isos ! et Impossible d’avoir de belles photos dans les conditions que j’aime. (pareil j’aime pas le trépied qui peu permettre de baisser les isos, en abaissant la vitesse, je vois beaucoup de photographes qui sont sur trépied même pour le paysage, si forêt sombre ou autre, mais moi j’aime me balader appareil à la main, je déteste le trépied)
Bref, je vais restée frustrée à vie je pense, parce que je ne suis pas prête de racheter un autre appareil !!!
Oups, désolée, j’en ai mis un roman ! Je crois que de lire l’article m’a énervée en fait.
J’avais besoin de me défouler !
Merci beaucoup à ceux qui auront eu le courage de me lire ! Et si vous avez des réponses à mon souci, je suis preneuse !
Histoire que je ne finisse pas ma vie, frustrée de me dire que je suis nulle en photo en fait.
Ah, c’était donc ça ! Je suis peut-être juste nulle ! lol
Merciiiiiiiiiiii
Alors nulle probablement pas, mais il y a certainement des choses techniquement à revoir ou même voir.
Parce que de nos jours un appareil qui n’est pas bon à 400 iso ça n’existe pas.
Le D750 est très bon. Donc sauf si effectivement il a des soucis, ça ne devrait pas poser de prob les iso.
En formation je pourrai voir en quelques minutes ce qui pose souci, mais à distance c’est compliqué pour moi de vous aider. Le mieux c’est de m’envoyer 2-3 photos bruites pour que je vois. 😉
bonjour
DXO Pure Raw et Photo Lab ne reconnaissent pas les fichiers du Nikon Z9. Quel dommage ! Avez-vous une solution ? Merci.
Si mais seulement les RAW plein formats pour le moment, pas ceux en haute efficacité et à mon avis ce sera pour la version 6 de Dxo en octobre.
Tout à fait exact, j’utilise toujours mon D300s ( 2018 et 10.000 clics )couplé avec 10.5 fisheye, le boitier est en iso automatique max 3200 iso et mon D500 est lui aussi bloqué sur 4.000 iso max. Par contre DXO je n’utilise pas, mais Luminar Néo
Dxo est un cran au-dessus au niveau de la réduction de bruit et en un seul clic et le tout avec un logiciel qui n’est pas lent. 😉
Mais c’est sûr que ça permet d’utiliser des boîtiers plus anciens, ça laisse plus de latitude. 😉
Salut Micka,
la croyance de devoir shooter en Jpeg « bruts de boitier » a participé aussi à cette peur, parce qu’en réalité sur le bruit numérique les capteurs n’ont pas tant évolué que ça. En revanche ils ont bien évolué sur la dynamique, par exemple entre D700 et Z6 il y 0.5EV de mieux sur le bruit mais 1.5 à 2EV de mieux sur la dynamique. Seulement, entre D700 et Z6 ou entre D200 et D300s, entre les 1er il y a différence de génération et entre les seconds il y a différence de gamme mais dans les 2 cas il y a différence d’efficacité de traitement Jpeg. Comme à l’époque quand j’ai changé mon D610 contre un D750 tout le monde disait que le D750 montait mieux en ISO alors qu’ils ont strictement le même capteur, en fait le D750 avait juste un traitement du bruit intégré au boitier plus performant et réglé différemment, mais les RAW passés dans DxO avec les 2 donnaient les mêmes résultats (de toute façon pour profiter de DeepPrime il faut shooter en RAW, fin du débat! mdr).
Pour répondre à la question, je n’ai jamais vraiment eu peur de monter en ISO, selon la situation et l’agrandissement final de l’image j’adapte (par exemple ton image au D5 à 3200ISO sans agrandissement, à 51200 ça n’aurait pas été beaucoup plus dérangeant), dans les cas où on a de la lumière, une grande ouverture ou pour des poses un peu longues, réduire la sensibilité n’est plus une peur c’est juste pas utile de la monter lol. Même ceux qui disent ne pas en avoir peur je suis surpris de les voir dire presque fièrement qu’avec un APS-C relativement récent ils « n’hésitent pas à monter à 1600 voire 3200ISO! »…avec mon LX100 et son capteur micro 4/3 tronqué je n’hésite pas à pousser à 12800 ^^. En fait, globalement j’utilise pratiquement toute la plage ISO native que me propose mes appareils, les seules valeurs que je n’utilise jamais ce sont les valeurs étendues, mais le plus souvent je n’ai pas besoin de monter même dans les plus hautes valeurs natives (mon A7 III peut aller nativement à 51200ISO mais concrètement je rencontre peu de cas où j’ai besoin de plus que 12800).
Oui la peur est vraiment ancrée, je ne sais pas si ça vient des Jpeg ou juste de personnes qui ont juste colporté cette peur de blog en forum et de forum en groupe Facebook ou un truc du genre. lol
Ca ne me fait pas peur, s’il faut monter, je monte, je n’irai pas sur le max du boîtier, ce sont des valeurs démentielles et là c’est vraiment dégueu ! 😀
Je me dis que même si la photo ne ressort pas top, je préfère capturer le moment et je verrai après ce qu’on peut en faire, plutôt que d’avoir un truc totalement flou car je me serais obstinée à rester à 100 iso et au final, ne pas avoir le sujet de la photo capturé.
Je connais le terme ASA, mon père photographiait en argentique et je l’entendais toujours parler en ASA. 🙂
Monte pas trop sur le boîtier non plus, pas sûr qu’il supporte ton… heu… enfin tu vois quoi. C’est pas fait pour. 🙂 🙂 🙂
Tu m’étonnes que tu connaisses ASA, t’as même connu les début de la photographie à ce qu’on m’a dit. lol
Meuh non môsieur, faut juste se culturer ! :p :p :p
Sinon j’ai inventé la roue, ne me remercie pas … 😀
Vu tes nombreuses rides je m’en doutais pour la roue, mais je n’osais pas le dire. Lol
« De mon temps » (celui de la Tri-X Kodak) on ne disait pas encore ISO mais ASA 🙂
Alors, les zizos, je suis d’accord : ça n’est vraiment plus un problème aujourd’hui !
Je suis trop jeune pour avoir connu ça moi. lol
Bon je connais un peu quand même cela dit. 🙂
Sur le D300S je ne dépasse pas 800 ISO, mais par contre sur le Z6 je monte jusqu’à 6400 sans aucuns soucis. Au-dessus c’est compliqué par contre, la qualité se dégrade rapidement.
D’ailleurs j’avoue que sur le Z6 je ne me préoccupe plus des ISO, c’est l’appareil qui gère en automatique, j’ai juste mis une valeur max à 6400. C’est tellement pratique en auto.
Ha oui clairement les Iso auto c’est très pratique. 🙂
Mais sur le D300s je montais bien plus haut que ça moi. Je pense que ma limite c’était plutôt 3200 ISO, mais s’il fallait taper 6400, je le faisais. 😉
C’est possible, après je l’utilise dans la majorité des cas en extérieur et en journée, donc déjà ça limite les montées en ISO.
Effectivement en extérieur c’est généralement pas très violent sur ce point. En salle, c’est une autre histoire par contre. 🙂
J’avais cette peur effectivement il y a quelques années. Passer à 800 iso… t’es sûr ? Et puis j’ai tenté, sur les conseils de différentes sources d’infos photos et finalement 1600 voire 3200 si besoin ne me font plus peur ! Pourtant j’ai un Canon 550D de 2010… Je pense aujourd’hui être guéri 😀
Pour ce qui est de ton style photo, je confirme que le bruit ne colle pas trop avec la douceur des flous que tu aimes nous proposer 😉
Effectivement, je pense que ça ne le ferait pas si je faisais ça. Peut-être sur une série plus urbaine un jour. Qui sait, je vais peut-être tenter de surprendre dans les prochains mois. 🙂
Merci. 😉
Ps : Je vends un D5 si tu veux. 🙂
D5 ? Nikon ? Je pense changer de boitier mais passer chez les jaunes … Jamais ! 😛
Tu y serais tellement mieux, à toi la gloire et les belles photos !!! lol
Tout a fait d’accord. J’ai un APS-C 7D MKII. A part quand je suis en studio ou je reste à 100 Isos car je peux amener la lumière que je veux, pour le reste du temps je suis en Iso Auto limité à 1600 et je ne m’occupe jamais des isos. Je pourrais même monter à 3200 sans trop de problème. Ça reste très propre.
J’en doute pas, après c’est sûr qu’en studio généralement on a des lumières pour compenser tout ça. 🙂