La pratique sur le terrain, il n’y a que ça de vrai !!!
Vous le savez si vous me suivez depuis un moment où si vous êtes venu.e me voir en formation photo, mais je prône la pratique sur le terrain et le fait d’y passer du temps. Usez vos chaussures et votre matériel photo sur le terrain !!! 🙂
Je prends du plaisir en photo quand je passe du temps sur le terrain ! Beaucoup moins quand je bidouille mes photos sur mon PC… Ma philosophie et mon objectif consiste à fabriquer à 90% mes photos sur le terrain et finaliser les 10 derniers pourcents sur DXO Photolab mon logiciel de post-traitement.
Mais je sais aussi que nombre de photographes ne pensent pas comme moi et vont probablement passer autant de temps, si ce n’est plus, derrière leur ordinateur plutôt que derrière leur boîtier.
Avec cet article, je vais vous expliquer pourquoi c’est moi qui ait raison !!! 🙂 🙂 🙂
Ne prenez pas peur, vous n’avez pas d’obligation à utiliser le même accoutrement que moi pour votre propre pratique sur le terrain. 🙂 🙂 🙂
C’est quoi la pratique sur le terrain ?
Photographier revient tout simplement à passer du temps avec son appareil photo, que ce soit un réflex, un compact, un hybride, un bridge ou même un smartphone. Si vous aimez la photo, a priori vous avez déjà passé du temps avec votre matériel photo sur le dos ou votre appareil en bandoulière. 🙂
La pratique sur le terrain consiste tout simplement à… réaliser des prises de vue, que ce soit en extérieur tout comme en intérieur. Se confronter au terrain ne consiste pas forcément à se camoufler dans la nature ou prendre une grosse pluie sur la tête. Bon moi j’aime bien ça, mais je n’oblige personne à être aussi bizarre que moi. 🙂 🙂 🙂
Dans la pratique sur le terrain, j’englobe aussi la préparation et le repérage de ma session photo, qui peut se dérouler à la fois directement sur place comme sur mon PC ou sur mon téléphone. Ma philosophie de la pratique sur le terrain consiste à réaliser de bonnes photos dès la prise de vue, grâce au travail en amont ou en direct quand je déclenche. 😉
Bref, le terrain c’est quand on use son appareil photo !!!
Là c’est Carla qui est à l’œuvre, mais même quand ce n’est pas moi, j’ai plaisir à voir d’autres personnes prendre du plaisir à passer du temps et photographier sur le terrain.
Il ne faut pas négliger la préparation
Une bonne session photo est souvent très bien préparée. Rarement, je vais prendre du plaisir sur le terrain en partant à l’aventure sans même savoir ce que je vais faire. Pourtant, je ne crois pas que ce soit impossible. Au contraire je pense même que ça peux être un bon exercice ou faire du bien de temps à autres pour se renouveler ou modifier son prisme et son rapport à la photo. Mais d’une manière générale, si on veut réussir un projet, il faut le préparer consciencieusement.
Une bonne pratique sur le terrain se gère souvent bien en amont et au chaud chez soit. Dans l’introduction, j’ai dit vouloir essayer de viser les 90% de travail sur le terrain pour n’avoir que 10% à gérer sur ordi. Pour moi, la préparation de sa prise de vue, représente un bon pourcentage de ces 90%, probablement un bon tiers. Parfois bien plus et d’autres fois bien moins évidemment.
Avec l’expérience, on peut aussi se permettre de moins préparer certaines choses ou de se laisser un peu de découverte pour avoir un œil un peu neuf sur le terrain. C’est bon aussi de se laisser surprendre, mais pas trop non plus. En tout cas, moi je n’aime pas ça !!!
Quand je pars sur une compétition sportive, je sais à peu près qui sont les sportifs et sportives que je vais photographier, je sais à quoi m’attendre en terme de météo ou de conditions lumineuses, j’essaye de checker à quoi vont ressembler les lieux de ma pratique sur le terrain, etc… Et avec toutes ces infos, mon expérience et mes envies, je mouline le tout pour me donner des idées de photos à réaliser. 🙂
Donc finalement, une partie du travail se fait déjà en amont et il n’y a plus qu’à saisir toutes ces belles idées sur place et s’adapter aux conditions en direct. Bon c’est quand même plus facile à dire qu’à faire, mais c’est aussi ce qui me procure du plaisir sur le terrain quand j’y arrive. 🙂
Cette photo c’est une grosse part de préparation et finalement une réalisation assez rapide à mettre en œuvre. 🙂
Laissez votre ordi tranquille !
Il y aura toujours des gens pour vous dire que si vous ne photographiez pas en RAW vous n’avez rien compris. Qu’il est obligatoire de post-traiter vos photos et de passer un minimum de temps sur votre PC… Bref, il y aura toujours des personnes pour vous dire que vous faites de la merde. 🙂
Si votre plaisir photographique réside surtout dans la pratique sur le terrain et que vous ne voulez pas forcément vous embêter à traiter vos photos, écoutez-vous !!!
Si un jour vous ressentez le besoin de post-traiter un peu vos photos, il sera toujours temps d’y venir et de vous y intéresser ou de prendre un cours photo post-traitement, genre avec… moi. 🙂 😉
Mon plaisir réside dans la pratique sur le terrain, mais j’aime aussi pouvoir finaliser mon travail sur DXO, tout en passant par l’étape cruciale du tri de ses photos. Je n’éprouve pas un grand plaisir à post-traiter mes photos, tout comme je n’éprouve pas de plaisir dans l’action de voyager. Prendre le train, l’avion ou ma voiture, si je pouvais l’éviter et passer à la case arrivée de suite, je le ferai. Et bien c’est pareil pour le post-traitement, si je pouvais passer d’un claquement de doigt à l’étape photo finalisée, je serais preneur.
C’est exactement pour cette raison précise que je fais tout ce que je peux sur le terrain pour border au maximum mes prises de vue et ainsi m’éviter de passer trop de temps sur mes photos en post-traitement. 😉
Si vous non plus n’aimez pas passer du temps en post-traitement, essayez de m’imiter sur le terrain alors. Vous aurez probablement la même sensation de plaisir que moi en n’ayant besoin que d’un post-traitement léger de vos photos. D’une vous allez apprécier le temps gagné et surtout ça enverra à votre cerveau l’idée que vous avez vraiment fait du bon job et c’est bon pour le moral et pour son égo.
J’aime bien le logiciel DXO, mais bon passer des heures à post-traiter des photos très peu pour moi. Plus je passe de temps sur une photo et plus j’ai l’impression de m’être loupé sur le terrain. 🙂
En pratique sur le terrain, on ne peut pas tout faire !
C’est un argument que j’entends souvent, sur le terrain parfois on ne voit pas tout. Et bien c’est absolument vrai !!! Mais ce n’est pas pour ça qu’on ne peut pas pour autant tout faire sur le terrain.
Quand on fait du basket, parfois on shoote à côté du cercle, mais pour autant on peut ne pas se contenter de ça ou alors je ne joue pas avec vous moi. 🙂 🙂 🙂
Vouloir progresser pour accrocher le cercle avec un bon pourcentage de réussite, c’est plutôt une bonne chose non ? J’envisage toujours la photo comme si c’était du sport et mon but est de m’améliorer continuellement atteindre mes objectifs.
Tout ça pour dire qu’on peut tout faire, voir et anticiper, ou presque, sur le terrain, même des choses qui paraissent parfois peu envisageables. C’est dur, c’est chiant, c’est vraiment une belle prise de tête, mais c’est aussi ce qui est cool non ?
A mon sens, c’est bien plus valorisant d’avoir pu checker et modifier un maximum de choses à la prise de vue, plutôt que d’être obligé de corriger après coup tout ce qui aurait pu être vu sur place.
Surtout que bien souvent les erreurs sur le terrain sont irrattrapables après-coup. Je ne vais pas vous lister un panel des âneries courantes, parce que je sais que, comme moi, vous les avez déjà toutes faites. Confirmez dans les commentaires que je rigole un peu. 🙂
Quand je fais de la photo de sport, j’aime bien donné l’impression d’être seul avec les sportifs. Je choisis bien mon cadrage, mon fond, mon moment pour déclencher et ainsi de suite pour donner cette impression qui moi me plaît beaucoup. 🙂
Conclusion
Sortez avec vos appareils, expérimentez sur le terrain !!! Je ne peux rien vous dire d’autre. 🙂
C’est ce que j’aime et je ne demande pas mieux que d’avoir ce plaisir et cette passion en commun avec vous. L’avantage, c’est que plus on passe de temps sur le terrain et plus on fait de progrès en photo et de belles rencontres et de belles découvertes.
Passer du temps sur le terrain, c’est aussi expérimenter des choses négatives et faire face à des tuiles en tout genre. C’est le jeu et ce qui compte c’est de se dépatouiller de tout ceci au mieux pour être plus fort.e ensuite.
La photo c’est une passion pour moi et je fais en sorte de la cultiver. Une passion, c’est quelque chose qu’on a envie de vivre, de partager en racontant des histoires et des anecdotes. Je ne fais rien d’autre avec ce blog, créé maintenant il y a près de 15 ans. 😉
Toutes mes mésaventures photo m’ont servis de leçon et j’ai adapté ma pratique sur le terrain en fonction de tout ce vécu. C’est aussi ce que je transmets auprès de mes élèves pendant mes formations photo. Vu que j’ai fait plein de conneries sur le terrain… ça me permet d’anticiper sur les vôtres et vous éviter bien des erreurs. Encore que parfois, mes remarques ne suffisent pas, quand un objectif embrasse le sol (hein Véronique) ou quand un cache objectif se jette dans la mer Baltique (t’as eu bien chaud Alexandros) et j’en passe. 🙂 🙂 🙂
D’ailleurs, au passage, mon vécu ne m’empêche malheureusement pas de faire de nouvelles conneries. Mais j’évite généralement les erreurs passées, en tout cas je les anticipe au mieux. Mais c’est ça aussi de passer du temps sur le terrain. Si on passe la majorité de son temps sur son ordi à tripatouiller ses photos sur un logiciel, à part une mise à jour de Windows soudaine, on ne risque que très peu vivre une aventure palpitante. 🙂 🙂 🙂
Moi j’aime vivre de belles aventures, c’est pourquoi je suis convaincu que la photo se pratique sur le terrain épicétou !!! 😉
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A très bientôt !
On dit toujours, il ne faut pas voir une retouche mais la deviner.
Je ne l’entends pas de mon coté mais pourquoi pas. Mais du coup, c’est plus le rapport avec l’article qui m’échappe un peu. Tu veux dire quoi exactement ? 🙂
Je valide à 120% ton paragraphe sur la partie préparation. Et puis c’est un moyen d’être déjà sur le terrain … avant même la sortie ! Et quelle satisfaction de réussir à faire la photo qu’on avait imaginé.
A l’inverse, arriver sur place sans aucune préparation en mode « t’inquiète, j’ai l’œil du photographe » est souvent, pour moi, une source de stress qui gâche un peu le plaisir de faire des photos.
Pour le côté aventure sur le terrain, je recommande aux lecteurs de se replonger dans la lecture d’anciens articles qui évoques tes (més)aventures : https://mickaelbonnami.com/tag/vie-de-merde-de-photographe/ et https://mickaelbonnami.com/?s=une+photo+une+histoire. Les récits sont toujours captivants !
Faudrait d’ailleurs que j’écrive la suite de l’article VDMDP. 🙂 🙂 🙂
Sans préparation plus de stress, mais parfois avec l’habitude c’est bien aussi d’avoir le côté stress et je me jette dans le vide pour me pousser à hausser mon niveau de jeu. 😉
Post-traiter une photo est toujours possible à condition de ne pas tomber dans l’excès.Tout dépend bien sur de ce que l’on veut obtenir, mais si on veut rester assez réaliste, point trop n’en faut. Quand c’est trop, c’est trop. Qui a dit pico!?
Dans tous les cas, je pense qu’il ne faut jamais tomber dans l’excès, c’est aussi valable pour ceux qui pensent qu’on n’a absolument jamais besoin de post-traitement. Merci pour le commentaire. 😉